Le président malgache Hery Rajaonarimampianina a annoncé samedi publiquement la fin de la mise en résidence surveillée de l'ancien pr...
Le président malgache Hery Rajaonarimampianina a annoncé samedi publiquement la fin de la mise en résidence surveillée de l'ancien président Marc Ravalomanana, dans le cadre de la réconciliation nationale.
"Nous avons tous entendu ce matin la déclaration de monsieur Marc Ravalomanana (...). Il a dit +Je respecte l'État de droit, je reconnais la légitimité du régime actuel+ (...) donc j'accepte de faire l'abrogation du décret le mettant en résidence fixe", a déclaré le président Rajaonarimampianina, dans son discours de clôture de l'Assise pour la Réconciliation nationale, organisée par le Conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM).
Marc Ravalomanana, qui vivait en exil en Afrique du Sud depuis son renversement en 2009, est en résidence surveillée depuis son fracassant retour au pays en octobre 2014.
Son statut juridique doit cependant encore être précisé. Il a notamment été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité, alors qu'il était en exil en Afrique du Sud, pour la mort de 36 manifestants abattus par sa garde en février 2009 lors de la révolte qui l'a emporté.
En dépit de cette condamnation, l'ex-président malgache ne cache pas ses ambitions politiques. Le 9 avril, lors d'une conférence de presse, il a ainsi annoncé la participation de son parti TIM aux élections municipales du 31 juillet.
Interrogé sur son maintien en résidence surveillée pour avoir semblé remettre en cause la légitimité du président Hery Rajaonarimampianina après être rentré en catimini à Madagascar, il avait alors botté en touche : "Elle n'est pas encore levée, avait-il dit, mais je suis un homme politique et je dirige le parti TIM."
AFP
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
"Nous avons tous entendu ce matin la déclaration de monsieur Marc Ravalomanana (...). Il a dit +Je respecte l'État de droit, je reconnais la légitimité du régime actuel+ (...) donc j'accepte de faire l'abrogation du décret le mettant en résidence fixe", a déclaré le président Rajaonarimampianina, dans son discours de clôture de l'Assise pour la Réconciliation nationale, organisée par le Conseil oecuménique des églises chrétiennes de Madagascar (FFKM).
Marc Ravalomanana, qui vivait en exil en Afrique du Sud depuis son renversement en 2009, est en résidence surveillée depuis son fracassant retour au pays en octobre 2014.
Son statut juridique doit cependant encore être précisé. Il a notamment été condamné par contumace aux travaux forcés à perpétuité, alors qu'il était en exil en Afrique du Sud, pour la mort de 36 manifestants abattus par sa garde en février 2009 lors de la révolte qui l'a emporté.
En dépit de cette condamnation, l'ex-président malgache ne cache pas ses ambitions politiques. Le 9 avril, lors d'une conférence de presse, il a ainsi annoncé la participation de son parti TIM aux élections municipales du 31 juillet.
Interrogé sur son maintien en résidence surveillée pour avoir semblé remettre en cause la légitimité du président Hery Rajaonarimampianina après être rentré en catimini à Madagascar, il avait alors botté en touche : "Elle n'est pas encore levée, avait-il dit, mais je suis un homme politique et je dirige le parti TIM."
AFP
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