Feu président François Mitterrand a dit un jour : "là où il y a une volonté, il y a un chemin". N'attendons pas une divine Pr...
Feu président François Mitterrand a dit un jour : "là où il y a une volonté, il y a un chemin".
N'attendons pas une divine Providence pour développer notre pays. Nous développer tous nous y mettre. C'est ensemble, dans l' Unité, dans un esprit patriotique et déterminé que nous pouvons hisser notre pays au rang des grandes Nations du Monde. Le chemin est certes long, parsemé d'embûches et de personnalités défaitistes et malsaines, mais l'objectif n'est pas impossible à réaliser. Si les autres pays ou archipels comme le Cap-Vert ou l'île Maurice ont réussi à s'en sortir et à rejoindre au moins pays à revenu intermédiaires voir parmi les puissances émergentes de l'Afrique, pourquoi pas un jour pour les Comores. Pour ce faire, nous devons préparer cette phase et ce processus pour qu'ils soient les plus courts possibles. Nous devons faire un effort de conscience et de réveil à a fois collectif et individuel pour avancer davantage. Notre pays mérite mieux. Et un mieux-être est parfaitement possible pour nos concitoyens à conditions de changer nos pratiques, nos habitudes et mettre en œuvre des mesures et réformes courageuses mais salutaires pour notre Nation.
N'attendons pas une divine Providence pour développer notre pays. Nous développer tous nous y mettre. C'est ensemble, dans l' Unité, dans un esprit patriotique et déterminé que nous pouvons hisser notre pays au rang des grandes Nations du Monde. Le chemin est certes long, parsemé d'embûches et de personnalités défaitistes et malsaines, mais l'objectif n'est pas impossible à réaliser. Si les autres pays ou archipels comme le Cap-Vert ou l'île Maurice ont réussi à s'en sortir et à rejoindre au moins pays à revenu intermédiaires voir parmi les puissances émergentes de l'Afrique, pourquoi pas un jour pour les Comores. Pour ce faire, nous devons préparer cette phase et ce processus pour qu'ils soient les plus courts possibles. Nous devons faire un effort de conscience et de réveil à a fois collectif et individuel pour avancer davantage. Notre pays mérite mieux. Et un mieux-être est parfaitement possible pour nos concitoyens à conditions de changer nos pratiques, nos habitudes et mettre en œuvre des mesures et réformes courageuses mais salutaires pour notre Nation.
Les Comores disposent de ressources immenses sans parler du pétrole. Alors ne mm e dites pas que notre pays est pauvre. Nos richesses sont nombreuses à commencer par la Mer. Le Cap-Vert fabrique des sardines en boîtes , pourquoi pas nous. Les Comores disposent de ressources naturelles au delà de nos produits phares tels que la vanille, les clous de girofle et l''ylang ylang qu'il convient de transformer et conditionner localement. Les plantes, les fruits exotiques et les épices sont des atouts à ne pas négliger. Les Comores disposent de ressources humaines exploitables dont le coût salarial est faible. Et la diaspora comorienne est aussi une richesse pas seulement en termes de transferts d'argent mais également et surtout en termes de savoir-faire et de dynamisme.
Le tourisme est aussi une richesse potentielle et créatrice d'emplois à condition que nos politiques et bons gouvernants agissent réellement et concrètement... Le potentiel de développement touristique est immense quand on sait que le flux de touristes à Maurice dépasse 1 million d'entrées par an, et les Seychelles largement plus de 200 000 personnes alors que l'Union des Comores hors diaspora atteint à peine 20 000 touristes par an.
Bien d'autres ressources sont exploitables pour notre pays. Il convient néanmoins de commencer par mobiliser nos ressources internes en luttant contre les fuites de recettes, en limitant les détournements de deniers publics, en restaurant une justice exemplaire et égale pour tous réduisant à néant la culture de l'impunité et surtout en augmentant le taux de recouvrement fiscal et donc des recettes publiques. Cela ne signifie pas forcément une imposition fiscale plus lourde. Des possibilité d'actions existent.
La mise en place d'un programme national de formation continue et de reconversion reste indispensable avec le développement d'un enseignement professionnalise et technique dès la fin du Collège. L'Université des Comores qui n'a pas démérité devra davantage travailler dans le sens d'une plus grande professionnalisation afin de faciliter l'insertion professionnelle des futurs diplômés. La collaboration avec le secteur privé doit être poursuivie sans relâche.
La volonté politique est bien entendu primordiale. L'émergence de l'Union des Comores à partir de 2035 est possible si chacune et chacun se mobilise dès maintenant.
Par Darchari Mikidache, président du think tank. "Cercle des Économistes et des Experts Comoriens (CEEC)- www.ceec-comores.com