Fatouma Abdallah est une femme militante dynamique, activiste politique et engagée. Une leader d'opinion et une des personnes ressour...
Fatouma Abdallah est une femme militante dynamique, activiste politique et engagée. Une leader d'opinion et une des personnes ressources incontournables en matière d'environnement aux Comores. Après avoir enseigné la biologie pendant 10 années, cette femme charismatique a mis ses connaissances et son savoir faire au service du ministère de la production et l'environnement. Ambitieuse, cette mère de quatre enfants rêve d'un avenir meilleur de son pays mais aussi de sa ville natale.
Au ministère de la production depuis 1996, Fatouma Abdallah est l'une des précurseurs de la politique environnementale des Comores. Si cette détentrice d'un Master 2 n'était pas à la conception, elle était à l'exécution des plans de protection de l'environnement au pays. "J'ai initié et suivi l’adhésion des Comores au programme Micro-financement du Fond Mondial pour l’Environnement, un programme qui contribue beaucoup à la protection de l’environnement. J'ai participé au renforcement des capacités dans le domaine de l’environnement. J'ai appuyé certains villes et villages dans le gestion des déchets... ", raconte-t-elle sans être exhaustive. Cette présence effective et active fait d'elle, une des personnes clés dans le domaine de l'environnement dans tout l'archipel. Une notoriété acquise à travers son apport en matière de formation mais aussi et surtout dans le terrain en contact avec la réalité et avec la population.
Et pourtant au départ, l'épouse Adamo ne s'était pas préparée pour l'environnement en tant que tel. "Je suis rentrée au pays en octobre1986 après avoir obtenu une licence de biochimie à l’université de Bordeaux II, dans le but travailler dans un laboratoire mais le destin a décidé autrement", se souvient-elle. A cette période, le pays avait plutôt besoin d’enseignants en biologie et elle est recrutée au ministère de l’éducation nationale. "Je me suis donc retrouvée enseignante en biologie malgré ma formation de base", se remémore celle qui a enseigné au lycée de Moroni, à Foumbouni et à Mitsamiouli. En tout, une dizaine de génération de ceux qui dirigent aujourd'hui le pays, est passée entre ses mains.
Parallèlement à ses activités professionnelles, elle n'a jamais lâché d'un semelle son engagement en faveur de la communauté. Militante de première heure du Réseau femme et Développement, elle ne compte pas les associations nationales, régionales ou internationales qu'elle milite pour le combat de l'émancipation de la femme. Après une grande expérience dans un monde dominé par les hommes, elle déplore que "certains des collègues hommes sont frustrés de voir des femmes occuper de postes importants et ils ne les ménagent pas du tout". C'est pourquoi Fatouma Abdallah attire l'attention des femmes en estimant que "les hommes ne nous cèderont jamais leurs places. Nous devons les acquérir par l’instruction, le savoir faire, le courage, la persévérance, et l’engagement dans le développement du pays".
Dans sa ville natale, Moroni, elle met tout son énergie pour son développement. Elle est l'une des leaders des associations féminines de cette capitale fédérale. Et ce n'est pas tout. Fatouma fait partie de la commission d'élaboration et de suivi du Katiba (pour le grand mariage) et a participé à l'élaboration du statut particulier de Moroni... entre autre. Sa main magique et son savoir ont permis la naissance du foyer des femmes de Moroni mais aussi le Centre d'Animation socio-culturelle de Mtsangani (Casm).
Salwa Mag
Au ministère de la production depuis 1996, Fatouma Abdallah est l'une des précurseurs de la politique environnementale des Comores. Si cette détentrice d'un Master 2 n'était pas à la conception, elle était à l'exécution des plans de protection de l'environnement au pays. "J'ai initié et suivi l’adhésion des Comores au programme Micro-financement du Fond Mondial pour l’Environnement, un programme qui contribue beaucoup à la protection de l’environnement. J'ai participé au renforcement des capacités dans le domaine de l’environnement. J'ai appuyé certains villes et villages dans le gestion des déchets... ", raconte-t-elle sans être exhaustive. Cette présence effective et active fait d'elle, une des personnes clés dans le domaine de l'environnement dans tout l'archipel. Une notoriété acquise à travers son apport en matière de formation mais aussi et surtout dans le terrain en contact avec la réalité et avec la population.
Et pourtant au départ, l'épouse Adamo ne s'était pas préparée pour l'environnement en tant que tel. "Je suis rentrée au pays en octobre1986 après avoir obtenu une licence de biochimie à l’université de Bordeaux II, dans le but travailler dans un laboratoire mais le destin a décidé autrement", se souvient-elle. A cette période, le pays avait plutôt besoin d’enseignants en biologie et elle est recrutée au ministère de l’éducation nationale. "Je me suis donc retrouvée enseignante en biologie malgré ma formation de base", se remémore celle qui a enseigné au lycée de Moroni, à Foumbouni et à Mitsamiouli. En tout, une dizaine de génération de ceux qui dirigent aujourd'hui le pays, est passée entre ses mains.
Parallèlement à ses activités professionnelles, elle n'a jamais lâché d'un semelle son engagement en faveur de la communauté. Militante de première heure du Réseau femme et Développement, elle ne compte pas les associations nationales, régionales ou internationales qu'elle milite pour le combat de l'émancipation de la femme. Après une grande expérience dans un monde dominé par les hommes, elle déplore que "certains des collègues hommes sont frustrés de voir des femmes occuper de postes importants et ils ne les ménagent pas du tout". C'est pourquoi Fatouma Abdallah attire l'attention des femmes en estimant que "les hommes ne nous cèderont jamais leurs places. Nous devons les acquérir par l’instruction, le savoir faire, le courage, la persévérance, et l’engagement dans le développement du pays".
Dans sa ville natale, Moroni, elle met tout son énergie pour son développement. Elle est l'une des leaders des associations féminines de cette capitale fédérale. Et ce n'est pas tout. Fatouma fait partie de la commission d'élaboration et de suivi du Katiba (pour le grand mariage) et a participé à l'élaboration du statut particulier de Moroni... entre autre. Sa main magique et son savoir ont permis la naissance du foyer des femmes de Moroni mais aussi le Centre d'Animation socio-culturelle de Mtsangani (Casm).
Salwa Mag