Excellence Messieurs les Vice-Présidents, Messieurs les Ministres et Délégués, Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des o...
Excellence Messieurs les Vice-Présidents,
Messieurs les Ministres et Délégués,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organismes internationaux,
Madame la Représentante du Directeur Exécutif du Cadre Intégré Renforcé,
Chers parties prenantes nationales liées au commerce aux Comores,
Mesdames, Messieurs,
En deuxième lieu, c’est aussi en tant que premier partenaire (bilatéral mais aussi via l’Union européenne) des Comores, pays avec lequel nous avons des relations historiques solides.
Je vous remercie
Par AmbaFrance
Messieurs les Ministres et Délégués,
Mesdames et Messieurs les Ambassadeurs et Représentants des organismes internationaux,
Madame la Représentante du Directeur Exécutif du Cadre Intégré Renforcé,
Chers parties prenantes nationales liées au commerce aux Comores,
Mesdames, Messieurs,
C’est un réel plaisir pour moi de m’adresser à vous
aujourd’hui, à double titre, à l’occasion de l’Atelier national de
validation de l’Etude Diagnostique pour l’intégration du commerce.
D’abord, en premier lieu c’est comme Facilitateur
des Donateurs que la France intervient auprès des Comores dans la
mise en œuvre du Cadre Intégré Renforcé. Ce Programme multi-donateurs
de l’Organisation Mondiale du Commerce auquel la France contribue dans
le cadre d’un soutien à l’Initiative Aide pour le Commerce.
En deuxième lieu, c’est aussi en tant que premier partenaire (bilatéral mais aussi via l’Union européenne) des Comores, pays avec lequel nous avons des relations historiques solides.
Forte de cette relation bilatérale ancrée, c’est
avec son engament constant en faveur du développement socio-économique
de ce pays que la France a accepté de jouer le rôle de Facilitateur
des Donateurs dans le cadre du Programme CIR.
Dans ce cadre, la France s’est montrée attentive à
la volonté du Gouvernement de l’Union des Comores de tirer le meilleure
partie des possibilités de financements au titre de l’Aide pour le
commerce : Que ce soit au travers du véhicule multilatéral que constitue
le CIR ou au niveau bilatéral avec la France et l’Union Européenne.
Je tiens à rappeler que La France est un partenaire
commercial privilégié des Comores : les échanges bilatéraux s’élèvent à
33 M d’euros en 2014, ce qui fait de la France le deuxième client et le
4ème fournisseur de l’archipel.
Nous avons partagé le diagnostic de l’étude
réalisée en 2007. Par l’action de l’AFD auprès du marché bancaire
comorien via le refinancement et l’appui au réseau des Sanduk et l’appui
au renforcement des capacités de la Meck-Moroni, la France tente de
faciliter l’accès au crédit des producteurs, afin qu’ils puissent
développer leur production et se tourner vers l’exportation.
Pour faciliter les échanges commerciaux, la France
est aussi intervenue par la mise à disposition d’un assistant technique
au sein de la Direction générale des Douanes, et poursuit cette action
dans le cadre d’un projet FSD.
L’AFD a également accordé en 2014 un soutien
financier de 2,4M d’euros à l’Union des chambres de commerce et
d’industrie de l’Océan Indien (dont l’UCCIA des Comores est membre)
pour renforcer les capacités commerciales (PRCC) et favoriser les
échanges commerciaux dans l’Océan Indien. Ce projet vise à identifier
les leviers d’amélioration des échanges économiques régionaux en
soutenant l’émergence de filières ou secteurs porteurs (tourisme, TIC,
gestion des déchets, métiers maritimes).
Enfin nous apportons un appui direct par une
subvention de 50 000 € au Centre du commerce international (ITC) au
processus d’accession des Comores à l’OMC.
Mesdames, Messieurs,
Le commerce est un levier important de la croissance
économique et de toute stratégie de développement socio-économique. En
accordant une priorité à la politique commerciale à travers l’Etude
Diagnostique pour l’Intégration du Commerce (EDIC) en 2007 puis dans sa
mise à jour en 2015 et en ayant intégré le commerce comme une
composante importante de la stratégie de développement en 2009 dans le
DSCRP et en 2014-2015 dans la SCA2D, les Comores ont été, parmi les
premiers pays à avoir fait les bons choix.
Nous ne pouvons que constater les progrès réalisés
dans de nombreux domaines identifiés dans l’EDIC 2007, même si de
nombreuses contraintes structurelles persistent, notamment en termes
d’infrastructures, d’accès à l’énergie, de compétitivité et de
développement du secteur privé.
L’exercice de la mise à jour de 2015 a consisté à
faire le bilan de sept ans de mise en œuvre de l’EDIC 2007. Puis
d’analyser in fine le cadre de la politique commerciale dans son
évolution, et aussi de se fixer de nouveaux défis tels les négociations
d’accession à l’OMC, l’Accord de Partenariat Economique avec l’Union
Européenne, le processus d’intégration régionale. Ensuite une équipe
d’experts nationaux et internationaux s’est attelée à identifier des
pistes autour de secteurs porteurs à appuyer par des politiques
sectorielles pour relancer la croissance économique, accéder aux
opportunités dans le cadre des arrangements commerciaux et autres offres
d’accès aux marchés extérieurs.
Tout le monde s’accorde à apprécier le travail
fourni par les experts dans de mise à jour de l’EDIC qui permet de doter
le pays d’un cadre complet de référence autour de la priorité
commerciale de la stratégie de développement.
Mesdames, Messieurs,
Je me réjouis de ce que le commerce soit
parfaitement intégré à ce stade dans la SCA2D 2015-2019. Les éléments
d’analyse saillants de l’EDIC mise à jour doivent nourrir la partie
consacrée dans la SCA2D au commerce. Mais surtout il est nécessaire que
les priorités consignées dans les feuilles de route déclinées dans
l’EDIC mise à jour puissent être intégrées dans le Plan d’Actions
Prioritaires de la SCA2D qui doit être élaboré dans semaines/mois à
venir.
En effet les partenaires financiers doivent pouvoir
travailler sur un seul et même document de mobilisation des
financements dans le cadre de leur cadre de partenariat respectif et ce
sera le Plan d’action prioritaire de la SCA2D. C’est dans la
synchronisation et la coordination de l’aide que le pays peut espérer
mobiliser les ressources de l’aide publique au développement et de
l’aide pour le commerce pour soutenir sa stratégie de croissance
accélérée et de développement durable.
Mesdames, Messieurs,
La France a soutenu et continuera de soutenir les
Comores dans son élan pour le développement socio-économique. Que ce
soit dans le cadre de la mise en œuvre du CIR ou de ses relations
bilatérales.
A cet égard, la France s’est engagée à poursuivre
son soutien au fonds d’affectation spéciale du Cadre Intégrée Renforcé
pour les sept prochaines années, au terme de l’évaluation du Programme
qui a conclu à la pertinence de la prolongation du Programme au-delà de
2015.
Les donateurs et les pays récipiendaires des
ressources du CIR ont eu l’occasion dans le cadre des travaux de la
Plateforme Globale du CIR qui a eu lieu à Genève au début de ce mois
d’avril ( nous y étions invité par le secrétariat exécutif du CIR, et
je tiens ici à remercier plus particulièrement Mme Christiane Kraus,
coordinatrice en chef, pour son attention à notre égard) de s’entendre
à l’issu d’un dialogue constructif, sur de nouvelles modalités de mise
en œuvre du Programme en tirant les leçons du passé.
Je tiens à partager les conclusions de cette
plateforme de Genève : L’EDIC doit être un document pragmatique,
synchronisé avec les stratégies nationales, intégrant la participation
du secteur privé, ayant le soutien politique du gouvernement et
définissant mieux le rôle du facilitateur des donateurs dans la
coordination des partenaires.
Par AmbaFrance