Mutsamudu a vibré au rythme des festivals. « Fuka la mwegne peya », festival scolaire de l’île Autonome de Ndzuwani Mutsamudu qui a, du ...
Mutsamudu a vibré au rythme des festivals. « Fuka la mwegne peya », festival scolaire de l’île Autonome de Ndzuwani Mutsamudu qui a, du 1er au 2, fêté sa deuxième édition, suivi du 4 au 7 mai 2015 par la 13ème édition du festival Franco jeune de l’océan indien.
« Fuka la mwegne peya » avec pour thème « Jeunesse, Citoyenneté et Solidarité» est organisé par le Commissariat en charge de l’Enseignement, quant au festival Franco jeune avec pour thème « les dix mots que tu accueilles » est également organisé par le Commissariat en charge de l’Enseignement, en partenariat avec l’Alliance Franco Comorienne (AFC), le Conseil Général de Mayotte et l’Amicale pour la Francophonie dans l’Océan Indien (A.FRA.O.I.).
Pour le festival scolaire, c’est l’aboutissement d’un processus qui a commencé au début de l’année scolaire 2014 – 2015, dans tous les établissements puis entre eux en vue de dégager les meilleurs talents de l’île dans le domaine des activités extra et para scolaires notamment des ateliers de lecture et d’écriture, un concours d’orthographe « Epelle- Moi », des ateliers de folklore, de music, d’arts de la scène, et des activités sportives.
Lors de l‘ouverture du festival scolaire, le vendredi 1er mai au gymnase de Missiri, plusieurs allocutions ont été prononcées en la circonstance par une représentante des élèves, l’initiatrice du festival la Commissaire Zaitoune Mounir et par la Commissaire à la Santé, madame Assiati Abdallah assurant l’intérim du Gouverneur Anissi Chamsidine qui était en voyage à l’étranger, devant une grande foule d’élèves des différents niveaux.
La Commissaire à la Santé, madame Assiati Abdallah, a d’abord présenté ses vœux les plus sincères aux travailleurs comoriens et manifesté son soutien pour améliorer leurs conditions de travail dans « la concertation et le dialogue ». Par rapport au festival, l’intérimaire a entre autre souligné que : « l’apprentissage des valeurs démocratiques par les jeunes les prépare à être les citoyens exemplaires de demain qui seront soucieux de l’intérêt général avant l’intérêt particulier tel que l’a souligné Jean Jacques Rousseau dans Du contrat social». Après les festivités du gymnase, c’est le lycée de Mutsamudu qui accueilli le samedi 2 mai, la suite du programme du festival « Fuka la mwegne peya » essentiellement marquée par la présentation d’activités culturelles telles que le théâtre, la lecture de texte et la remise des prix. Selon un membre du comité d’organisation, monsieur Mouhtar Nazarin : « le festival scolaire prend de l’ampleur et nécessite l’appui conséquent des départements concernés et la mobilisation effective de tous les acteurs de l’éducation ».
Il est à rappeler que ce festival mis en place depuis l’année dernière par le Commissariat de l’Enseignement, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports amène les jeunes de l’ile d’Anjouan à se côtoyer, développer la cohésion sociale, la solidarité, le patriotisme, l’appartenance à une même société ainsi que le sens de la responsabilité, de la créativité, de l’initiative et de fair-play. Et pour une bonne organisation des activités à travers les établissements scolaires, l’île a été divisée en quatre zones.
Le développement de la culture francophone dans l’Océan Indien
S’agissant du Festival Franco jeune, tenu du 4 au 7 mai 2015, le thème était : « les dix mots que tu accueilles » Ce sont : amalgame, bravo, cibler, grigri, inuit, kermesse, kitsch, sérendipipité, wiki et zénitude. L’ouverture tenue à l’AFC a été ainsi précédée d’un carnaval qui a fait tour de la capitale. Ensuite viennent les soirées littéraires, à Mutsamudu et à Moya où les festivaliers ont été chaleureusement accueils par les Maires. Ces activités artistiques, notons-le, ont été animées par d’éminents écrivains des îles de la région tels que monsieur Nassur Attoumane, grand écrivain de l’océan indien.
Les discours prononcés lors de la cérémonie de clôture ont été entrecoupés par des œuvres variées et soigneusement travaillées. Monsieur Youssouf Thami, Président de l’A FRA O I, a remercié les autorités insulaires pour leur mobilisation et les délégations de Madagascar, Ngazidja, Mohéli, Mayotte et Anjouan pour leur participation au festival. Signalons que pour des raisons techniques la délégation de Zanzibar n’a pas pu être au rendez-vous de cette 13ème édition du Festival Franco jeune.
Pour sa part, la Commissaire à l’Enseignement, madame Zaitoune Mounir a remercié le Gouverneur d’Anjouan SEM Anissi Chamsidine pour les facilités accordées au Commissariat pour l’organisation du festival, les organisateurs et toutes les bonnes volontés qui « ont fait de ce festival une réalité »
Par ailleurs, la Commissaire ayant noté que tout le monde est d’accord que le travail réalisé pendant 13 ans par David Jaomanoro ne « disparaisse pas avec lui », pour la pérennisation du Festival Franco jeune « les responsables des différentes délégations se sont mis d’accord pour créer une ONG regroupant les associations et personnes morales de toutes les îles, qui ont comme objectif commun le développement de la culture francophone dans l’Océan Indien », a déclaré la Commissaire. Et la prochaine édition se tiendra dans l’île de Zanzibar, a-t-on annoncé.
Par Dar Nadjah
« Fuka la mwegne peya » avec pour thème « Jeunesse, Citoyenneté et Solidarité» est organisé par le Commissariat en charge de l’Enseignement, quant au festival Franco jeune avec pour thème « les dix mots que tu accueilles » est également organisé par le Commissariat en charge de l’Enseignement, en partenariat avec l’Alliance Franco Comorienne (AFC), le Conseil Général de Mayotte et l’Amicale pour la Francophonie dans l’Océan Indien (A.FRA.O.I.).
Pour le festival scolaire, c’est l’aboutissement d’un processus qui a commencé au début de l’année scolaire 2014 – 2015, dans tous les établissements puis entre eux en vue de dégager les meilleurs talents de l’île dans le domaine des activités extra et para scolaires notamment des ateliers de lecture et d’écriture, un concours d’orthographe « Epelle- Moi », des ateliers de folklore, de music, d’arts de la scène, et des activités sportives.
Lors de l‘ouverture du festival scolaire, le vendredi 1er mai au gymnase de Missiri, plusieurs allocutions ont été prononcées en la circonstance par une représentante des élèves, l’initiatrice du festival la Commissaire Zaitoune Mounir et par la Commissaire à la Santé, madame Assiati Abdallah assurant l’intérim du Gouverneur Anissi Chamsidine qui était en voyage à l’étranger, devant une grande foule d’élèves des différents niveaux.
La Commissaire à la Santé, madame Assiati Abdallah, a d’abord présenté ses vœux les plus sincères aux travailleurs comoriens et manifesté son soutien pour améliorer leurs conditions de travail dans « la concertation et le dialogue ». Par rapport au festival, l’intérimaire a entre autre souligné que : « l’apprentissage des valeurs démocratiques par les jeunes les prépare à être les citoyens exemplaires de demain qui seront soucieux de l’intérêt général avant l’intérêt particulier tel que l’a souligné Jean Jacques Rousseau dans Du contrat social». Après les festivités du gymnase, c’est le lycée de Mutsamudu qui accueilli le samedi 2 mai, la suite du programme du festival « Fuka la mwegne peya » essentiellement marquée par la présentation d’activités culturelles telles que le théâtre, la lecture de texte et la remise des prix. Selon un membre du comité d’organisation, monsieur Mouhtar Nazarin : « le festival scolaire prend de l’ampleur et nécessite l’appui conséquent des départements concernés et la mobilisation effective de tous les acteurs de l’éducation ».
Il est à rappeler que ce festival mis en place depuis l’année dernière par le Commissariat de l’Enseignement, de la Culture, de la Jeunesse et des Sports amène les jeunes de l’ile d’Anjouan à se côtoyer, développer la cohésion sociale, la solidarité, le patriotisme, l’appartenance à une même société ainsi que le sens de la responsabilité, de la créativité, de l’initiative et de fair-play. Et pour une bonne organisation des activités à travers les établissements scolaires, l’île a été divisée en quatre zones.
Le développement de la culture francophone dans l’Océan Indien
S’agissant du Festival Franco jeune, tenu du 4 au 7 mai 2015, le thème était : « les dix mots que tu accueilles » Ce sont : amalgame, bravo, cibler, grigri, inuit, kermesse, kitsch, sérendipipité, wiki et zénitude. L’ouverture tenue à l’AFC a été ainsi précédée d’un carnaval qui a fait tour de la capitale. Ensuite viennent les soirées littéraires, à Mutsamudu et à Moya où les festivaliers ont été chaleureusement accueils par les Maires. Ces activités artistiques, notons-le, ont été animées par d’éminents écrivains des îles de la région tels que monsieur Nassur Attoumane, grand écrivain de l’océan indien.
Les discours prononcés lors de la cérémonie de clôture ont été entrecoupés par des œuvres variées et soigneusement travaillées. Monsieur Youssouf Thami, Président de l’A FRA O I, a remercié les autorités insulaires pour leur mobilisation et les délégations de Madagascar, Ngazidja, Mohéli, Mayotte et Anjouan pour leur participation au festival. Signalons que pour des raisons techniques la délégation de Zanzibar n’a pas pu être au rendez-vous de cette 13ème édition du Festival Franco jeune.
Pour sa part, la Commissaire à l’Enseignement, madame Zaitoune Mounir a remercié le Gouverneur d’Anjouan SEM Anissi Chamsidine pour les facilités accordées au Commissariat pour l’organisation du festival, les organisateurs et toutes les bonnes volontés qui « ont fait de ce festival une réalité »
Par ailleurs, la Commissaire ayant noté que tout le monde est d’accord que le travail réalisé pendant 13 ans par David Jaomanoro ne « disparaisse pas avec lui », pour la pérennisation du Festival Franco jeune « les responsables des différentes délégations se sont mis d’accord pour créer une ONG regroupant les associations et personnes morales de toutes les îles, qui ont comme objectif commun le développement de la culture francophone dans l’Océan Indien », a déclaré la Commissaire. Et la prochaine édition se tiendra dans l’île de Zanzibar, a-t-on annoncé.
Par Dar Nadjah