Officiellement lancés le 24 mai, la 18e édition des Jeux Universitaires présentent déjà un joli spécimen d’attractivités. Entre sportifs, s...
Officiellement lancés le 24 mai, la 18e édition des Jeux Universitaires présentent déjà un joli spécimen d’attractivités. Entre sportifs, saltimbanques, fans clubs et entreprises, l’originalité est à couper le souffle.
Il était là, Jacques Fame Ndongo, ministre des Enseignements Supérieurs, à l’esplanade du stade de football de l’université de Yaoundé I Ngoa-Ekelle, pour donner le « coup » d’envoi de la 18e édition des JU. En marge des activités ludiques auxquelles s’étaient livrés les fans clubs aux premières heures de la matinée, le ministre a surtout insisté sur l’esprit de compétitivité, d’union et de rassemblement dont savent meubler les compétitions sportives. Citant à titre d’exemple l’ambassadeur itinérant du Cameroun, Roger Milla, qu’il a présenté comme la troisième personnalité dont le nom est inscrit en lettres dorées dans le dictionnaire Larousse, Fame Ndongo a voulu que les compétiteurs fassent très bonne impression.
Il était là, Jacques Fame Ndongo, ministre des Enseignements Supérieurs, à l’esplanade du stade de football de l’université de Yaoundé I Ngoa-Ekelle, pour donner le « coup » d’envoi de la 18e édition des JU. En marge des activités ludiques auxquelles s’étaient livrés les fans clubs aux premières heures de la matinée, le ministre a surtout insisté sur l’esprit de compétitivité, d’union et de rassemblement dont savent meubler les compétitions sportives. Citant à titre d’exemple l’ambassadeur itinérant du Cameroun, Roger Milla, qu’il a présenté comme la troisième personnalité dont le nom est inscrit en lettres dorées dans le dictionnaire Larousse, Fame Ndongo a voulu que les compétiteurs fassent très bonne impression.
Le flambeau olympique ayant été allumé, les premières compétitions ont été entamées avec déjà une grande affluence populaire qui s’est rassemblée autour des points de rencontre de tennis. Tout prête donc à croire que sport et ambiance seront encore au rendez-vous cette année. Et pour cause, des entreprises ont posé leurs « empreintes » sur le site et c’est principalement deux qui font figure de titan : MTN Cameroun et la SABC à travers la marque de boisson Coca-Cola. Plusieurs petites et moyennes structures ont décidé de marquer ce 18e épisode au travers d’une présence efficace. Tel est le cas de Kaymu Cameroun qui s’est liée à l’opérateur téléphonique pour booster les services online mis en exergue avec le 3G+. Petits commerçants et vendeurs à la sauvette ne sont pas en reste. Retrouvés un peu partout, ils font le bonheur des affamés.
Convaincre le public et se convaincre non sans manquer d’arroger des médailles, voilà le dur mais passionnant défi qui attend les étudiants athlètes des universités et institutions universitaires du Cameroun qui y ont pris part. Par Gaspard Ngono
Les commerçants sans stand provoquent un soulèvement
Plusieurs commerçants ont intenté un soulèvement populaire au campus universitaire de Ngoa-Ekelle parce que n’ayant pas obtenu de stand alors qu’ils ont pourtant versé les sommes requises pour en bénéficier dans le village de jeux universitaires.
Alors que Jacques Fame Ndongo, ministre des Enseignements Supérieures, exécutait son allocution à la tribune d’honneur des jeux universitaires situé dans le stade de football, c’est une bande d’hommes et de femmes très en colère qui ont fait irruption. Menaçant et bruyant, ils sont venus le 24 mai avec la ferme intention de se faire entendre et surtout de revendiquer les stands à eux promis après versement d’une somme d’argent. Ils ont été stoppés par les éléments de la police universitaire qui leur ont bloqué le passage. Pour plus d’une centaine de stand de 25 mètres carrés, quelques cinquante commerçants se sont retrouvés lésés.
D’après une commerçante ayant requis l’anonymat, des stands auraient été réservés et payés en date du 2 mai 2015 contre reçus auprès du comité d’organisation. Cependant dans les faits, plusieurs requérants ayant versé 300.000 Fcfa se sont retrouvés avec leurs marchandises au dehors ; ce qui a soulevé leur colère. « On va dire au ministre que vous nous avez trompés ! On ne peut pas verser autant d’argent pour se retrouver sans stand à la dernière minute ! C’est inconcevable ! », s’est plaint un commerçant lésé. Au-delà de cet aspect, l’organisation dit voir mis à disposition des espaces non loin de ceux de MTN, sponsor officielle de la compétition, lequel abrite celui de son partenaire Kaymu. Bien qu’ils eussent été calmés et ramenés à la raison, quelques commerçants se sont obstinés à faire le pied de grue. La plupart est rentrée, attendant de voir se réaliser la promesse qui leur été faite.
Par Gaspard Ngono
Alors que Jacques Fame Ndongo, ministre des Enseignements Supérieures, exécutait son allocution à la tribune d’honneur des jeux universitaires situé dans le stade de football, c’est une bande d’hommes et de femmes très en colère qui ont fait irruption. Menaçant et bruyant, ils sont venus le 24 mai avec la ferme intention de se faire entendre et surtout de revendiquer les stands à eux promis après versement d’une somme d’argent. Ils ont été stoppés par les éléments de la police universitaire qui leur ont bloqué le passage. Pour plus d’une centaine de stand de 25 mètres carrés, quelques cinquante commerçants se sont retrouvés lésés.
D’après une commerçante ayant requis l’anonymat, des stands auraient été réservés et payés en date du 2 mai 2015 contre reçus auprès du comité d’organisation. Cependant dans les faits, plusieurs requérants ayant versé 300.000 Fcfa se sont retrouvés avec leurs marchandises au dehors ; ce qui a soulevé leur colère. « On va dire au ministre que vous nous avez trompés ! On ne peut pas verser autant d’argent pour se retrouver sans stand à la dernière minute ! C’est inconcevable ! », s’est plaint un commerçant lésé. Au-delà de cet aspect, l’organisation dit voir mis à disposition des espaces non loin de ceux de MTN, sponsor officielle de la compétition, lequel abrite celui de son partenaire Kaymu. Bien qu’ils eussent été calmés et ramenés à la raison, quelques commerçants se sont obstinés à faire le pied de grue. La plupart est rentrée, attendant de voir se réaliser la promesse qui leur été faite.
Par Gaspard Ngono