BURUNDI – Le calme pourrait être rapidement de retour à Bujumbura. Le chef des putschistes burundais, à l'origine d'une tentative de...
BURUNDI – Le calme pourrait être rapidement de retour à Bujumbura. Le chef des putschistes burundais, à l'origine d'une tentative de coup d'Etat mercredi, a annoncé la reddition de son mouvement vendredi. S'il a réussi à échapper aux forces loyalistes, deux autres responsables putschistes ont été arrêtés.
C'est peut-être la fin de deux jours de chaos. Le chef des putschistes burundais, le général Godefroid Niyombare, a annoncé vendredi la reddition des membres de son mouvement. "Nous avons décidé de nous rendre. J'espère qu'ils ne vont pas nous tuer", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP alors que des soldats fidèles au président Pierre Nkurunziza approchaient de lui. Mais il leur a échappé. Dans la foulée, au moins deux autres leaders putschistes ont été arrêtés.
Le retour du président
Un peu plus tôt jeudi soir, le numéro 2 des putschistes avait reconnu l'échec du coup d'Etat. "Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir", déclarait-il. Une annonce qui intervenait alors que la présidence burundaise annonçait le retour sur le territoire du président, resté bloqué en Tanzanie depuis le début de la tentative de coup d'Etat mercredi.
La désignation le 25 avril de Pierre Nkurunziza comme le candidat du parti présidentiel au scrutin du 26 juin avait déclenché des manifestations qui s'étaient déroulées quasi-quotidiennement. Ce mouvement populaire avait été présenté par Godefroid Niyombare comme l'une des justifications du putsch : le général avait reproché au chef de l'Etat, déjà élu en 2005 et 2010, d'avoir pris sa décision de briguer un troisième mandat "au mépris" du peuple.
AFP
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
C'est peut-être la fin de deux jours de chaos. Le chef des putschistes burundais, le général Godefroid Niyombare, a annoncé vendredi la reddition des membres de son mouvement. "Nous avons décidé de nous rendre. J'espère qu'ils ne vont pas nous tuer", a-t-il déclaré par téléphone à l'AFP alors que des soldats fidèles au président Pierre Nkurunziza approchaient de lui. Mais il leur a échappé. Dans la foulée, au moins deux autres leaders putschistes ont été arrêtés.
Le retour du président
Un peu plus tôt jeudi soir, le numéro 2 des putschistes avait reconnu l'échec du coup d'Etat. "Nous avons rencontré une trop grande détermination militaire pour soutenir le système au pouvoir", déclarait-il. Une annonce qui intervenait alors que la présidence burundaise annonçait le retour sur le territoire du président, resté bloqué en Tanzanie depuis le début de la tentative de coup d'Etat mercredi.
La désignation le 25 avril de Pierre Nkurunziza comme le candidat du parti présidentiel au scrutin du 26 juin avait déclenché des manifestations qui s'étaient déroulées quasi-quotidiennement. Ce mouvement populaire avait été présenté par Godefroid Niyombare comme l'une des justifications du putsch : le général avait reproché au chef de l'Etat, déjà élu en 2005 et 2010, d'avoir pris sa décision de briguer un troisième mandat "au mépris" du peuple.
AFP
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