Biubwa Abdallah est l'une des premières hôtesses de la défunte Air Comores. Cette femme née en Zanzibar a ensuite crée avec des amis ...
Biubwa Abdallah est l'une des premières hôtesses de la défunte Air Comores. Cette femme née en Zanzibar a ensuite crée avec des amis leur propre compagnie aérienne. Cette ancienne directrice générale de Air Service Comores, vit aujourd'hui aux Etats-unis aux cotés de son mari diplomate après la cessation des activités de sa compagnie. Celle qui est arrivée aux Comores à l'âge de 17 ans, nous parle de son expérience dans le secteur aérien mais aussi de sa nouvelle vie au pays de l'Oncle Sam.
Un parcours enrichissant
" En 1977, j'ai passé un concours dans la compagnie Air Comores pour devenir hôtesse de l'air. A l'époque, Air Comores possédait sa propre flotte (deux DC4). En 1980, je suis partie en France pour rejoindre mon mari et je me suis inscrite à l'école Internationale d'hôtesse Tunon de Bordeaux. C'est dans cette école que j'ai obtenu mon diplôme d'hôtesse d'accueil avec l'idée de réintégrer Air Comores. En effet, après une dizaine d'années en France, je suis rentrée avec mon mari aux Comores et j'ai effectivement réintégré Air Comores jusqu'a sa disparition. C'était pour moi et toutes mes collègues un triste événement de voir disparaître Air Comores. Une compagnie qui faisait notre fierté et celle de tous les comoriens.
Et après...
Mais avec l'arrivée des Nouvelles Frontières, je suis engagée comme chef d'agence. En suite, on est passé à Air Service Comores avant de créer avec une ancienne collègue de Air Comores notre compagnie jusqu'à la cessation des nos activités. Cette dernière compagnie a été contrainte de fermer, soit disant, pour des raisons techniques.
Et l'émancipation de la femme...
Par cette expérience personnelle, j'ose affirmer que entrepreneuriat féminin n'est pas réellement encouragé. Il se heurte toujours à des forces obscures qui freinent notre émancipation.
La nouvelle vie...
Actuellement sans travail, j'ai dû venir aux USA rejoindre encore une fois mon mari diplomate. Je m'adapte à cette nouvelle vie ici. Une chose qui n'est pas toujours facile. Mais il y a beaucoup des choses à apprendre et à découvrir. Je mène des activités sociales et caritatives avec d'autres femmes de diplomates. Ce qui est très enrichissant et très motivant sur le plan personnel. Mais j'avoue que les enfants me manquent. Vivre loin des enfants est très dur. Mais, on s'habitue doucement surtout que j'ai déjà vécu cette expérience avant même de venir aux USA. C'est lorsque les enfants sont parties l'étranger faire leur études car je suis mère de 4 enfants dont 3 qui sont à l'université et le quatrième prépare son bac cette année.
Le regard sur le transport aérien
Finalement après plus d'une quinzaine d'années dans le transport aérien, je constate avec amertume que le secteur ne s'est guerre amélioré".
Un parcours enrichissant
" En 1977, j'ai passé un concours dans la compagnie Air Comores pour devenir hôtesse de l'air. A l'époque, Air Comores possédait sa propre flotte (deux DC4). En 1980, je suis partie en France pour rejoindre mon mari et je me suis inscrite à l'école Internationale d'hôtesse Tunon de Bordeaux. C'est dans cette école que j'ai obtenu mon diplôme d'hôtesse d'accueil avec l'idée de réintégrer Air Comores. En effet, après une dizaine d'années en France, je suis rentrée avec mon mari aux Comores et j'ai effectivement réintégré Air Comores jusqu'a sa disparition. C'était pour moi et toutes mes collègues un triste événement de voir disparaître Air Comores. Une compagnie qui faisait notre fierté et celle de tous les comoriens.
Et après...
Mais avec l'arrivée des Nouvelles Frontières, je suis engagée comme chef d'agence. En suite, on est passé à Air Service Comores avant de créer avec une ancienne collègue de Air Comores notre compagnie jusqu'à la cessation des nos activités. Cette dernière compagnie a été contrainte de fermer, soit disant, pour des raisons techniques.
Et l'émancipation de la femme...
Par cette expérience personnelle, j'ose affirmer que entrepreneuriat féminin n'est pas réellement encouragé. Il se heurte toujours à des forces obscures qui freinent notre émancipation.
La nouvelle vie...
Actuellement sans travail, j'ai dû venir aux USA rejoindre encore une fois mon mari diplomate. Je m'adapte à cette nouvelle vie ici. Une chose qui n'est pas toujours facile. Mais il y a beaucoup des choses à apprendre et à découvrir. Je mène des activités sociales et caritatives avec d'autres femmes de diplomates. Ce qui est très enrichissant et très motivant sur le plan personnel. Mais j'avoue que les enfants me manquent. Vivre loin des enfants est très dur. Mais, on s'habitue doucement surtout que j'ai déjà vécu cette expérience avant même de venir aux USA. C'est lorsque les enfants sont parties l'étranger faire leur études car je suis mère de 4 enfants dont 3 qui sont à l'université et le quatrième prépare son bac cette année.
Le regard sur le transport aérien
Finalement après plus d'une quinzaine d'années dans le transport aérien, je constate avec amertume que le secteur ne s'est guerre amélioré".