Malgré qu'elle a quitté les Comores depuis 35 ans, l'amour de son pays est resté intact. Plus les années passent, plus elle monte...
Malgré qu'elle a quitté les Comores depuis 35 ans, l'amour de son pays est resté intact. Plus les années passent, plus elle monte de projet au profit de l'archipel mais aussi en faveur des compatriotes en France et ailleurs. Active militante socialiste, Aniami Mchangama a profité de son élection en 2008 en tant que conseillère municipale, pour redynamiser le secteur associatif de sa commune.
Derrière ces lunettes correctrices fashion, Aniami Mchangama est fière de ses origines. Ses actions en faveur du développement de son pays en témoignent. « En 1988, j'ai créé la première association de Hadjambou Hamahamet, mon village natal (AHF).
En région parisienne, nous étions deux (Ntsiranana et moi) à agir pour l'aménagement et le développement pendant 15 ans», se gratifie-t-elle. Cette association qui est à l'origine de plusieurs réalisation (bitume, les trottoirs, aide à la construction de la grande mosquée, installation des cabines téléphoniques et enfin, l'électrification du village), est le début d'un long engagement associatif très riche.
Mariée et mère de 3 enfants, Aniami participe à la création de plusieurs associations pour le bien-être des comoriens en France mais aussi aux comores . « J'ai initié la création de l'association des Comoriens d'Argenteuil, l'Association Féminine pour le développement de Hadjambou, l'Association pour la coopération décentralisée et le soutien au développement local (La passerelle) », martèle-t-elle. Et en voulant être toujours proche des compatriotes, elle lance en 2012 la FEC (Fondation des Etudiants Comoriens à l'Etranger).
Cet engagement ne se limite pas à la communauté comorienne. La quarantaine révolue, elle est aussi militante socialiste à Argenteuil, sa commune de résidence depuis 20 ans. « Mon engagement au Parti Socialiste est une suite logique de mes convictions. Profondément de gauche et œuvrant pour la solidarité et le partage, c'est ainsi que je me vois porter haut et fort mes valeurs », affirme-t-elle.
Son engagement s'est vu récompenser lorsqu'en 2008, elle est élue conseillère municipale. Dans ses nouvelles fonctions, Aniami s'est vu confier la tâche du développement de la vie associative dans cette ville qui compte 1 600 associations et 104 000 habitants. « J'ai mis en place le guide des bénévoles qui a permis aux hommes et femmes de valoriser leur savoir-faire », se félicite-t-elle. Et grâce à elle, le téléthon est passé de 14 000€ de récolte en 2010, à ma prise de fonction à 40 000€ en 2013.
Malgré les lourdes responsabilités qu'elle assume dans plusieurs associations pour le développement, elle a mis une priorité pour les étudiants comoriens.
« On projette d'organiser le salon de l'orientation aux Comores afin de donner plus de lumière à nos futurs étudiants quant au choix de leurs formations », dixit Aniami avant d'ajouter que « la FEC met en place des actions, comme la création d'une page Facebook dédiée à la critique de la littérature comorienne ».
Des actions qui peuvent aider les étudiants comoriens éparpillés partout dans le monde.
Par Salwa Mag
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Derrière ces lunettes correctrices fashion, Aniami Mchangama est fière de ses origines. Ses actions en faveur du développement de son pays en témoignent. « En 1988, j'ai créé la première association de Hadjambou Hamahamet, mon village natal (AHF).
En région parisienne, nous étions deux (Ntsiranana et moi) à agir pour l'aménagement et le développement pendant 15 ans», se gratifie-t-elle. Cette association qui est à l'origine de plusieurs réalisation (bitume, les trottoirs, aide à la construction de la grande mosquée, installation des cabines téléphoniques et enfin, l'électrification du village), est le début d'un long engagement associatif très riche.
Mariée et mère de 3 enfants, Aniami participe à la création de plusieurs associations pour le bien-être des comoriens en France mais aussi aux comores . « J'ai initié la création de l'association des Comoriens d'Argenteuil, l'Association Féminine pour le développement de Hadjambou, l'Association pour la coopération décentralisée et le soutien au développement local (La passerelle) », martèle-t-elle. Et en voulant être toujours proche des compatriotes, elle lance en 2012 la FEC (Fondation des Etudiants Comoriens à l'Etranger).
Cet engagement ne se limite pas à la communauté comorienne. La quarantaine révolue, elle est aussi militante socialiste à Argenteuil, sa commune de résidence depuis 20 ans. « Mon engagement au Parti Socialiste est une suite logique de mes convictions. Profondément de gauche et œuvrant pour la solidarité et le partage, c'est ainsi que je me vois porter haut et fort mes valeurs », affirme-t-elle.
Son engagement s'est vu récompenser lorsqu'en 2008, elle est élue conseillère municipale. Dans ses nouvelles fonctions, Aniami s'est vu confier la tâche du développement de la vie associative dans cette ville qui compte 1 600 associations et 104 000 habitants. « J'ai mis en place le guide des bénévoles qui a permis aux hommes et femmes de valoriser leur savoir-faire », se félicite-t-elle. Et grâce à elle, le téléthon est passé de 14 000€ de récolte en 2010, à ma prise de fonction à 40 000€ en 2013.
Malgré les lourdes responsabilités qu'elle assume dans plusieurs associations pour le développement, elle a mis une priorité pour les étudiants comoriens.
« On projette d'organiser le salon de l'orientation aux Comores afin de donner plus de lumière à nos futurs étudiants quant au choix de leurs formations », dixit Aniami avant d'ajouter que « la FEC met en place des actions, comme la création d'une page Facebook dédiée à la critique de la littérature comorienne ».
Des actions qui peuvent aider les étudiants comoriens éparpillés partout dans le monde.
Par Salwa Mag
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