Depuis un moment, les adeptes de Facebook admirent, les yeux ébahis, les habits faits de tissus traditionnels comoriens de la marque Baha...
Depuis un moment, les adeptes de Facebook admirent, les yeux ébahis, les habits faits de tissus traditionnels comoriens de la marque Bahati Sugar. Cet enseigne basé en France s'offre le malin plaisir de marier tradition et modernité. D'où les résultats éclatants de ses oeuvres. Derrière cette marque, se cache Aida, une jeune étudiante comorienne de 24 ans. En parallèle à ses études de styliste et modéliste à l’école de mode ESTAH à Paris, elle confectionne avec beauté et ingéniosité des habits de femme "sur mesure". Pour la première fois depuis la création de sa toute jeune société, elle se confie à un journal en l'occurrence Salwa Mag.
1. C'est quoi le concept Bahati Sugar ?
Je suis passionnée de mon pays. Pour cela, je voudrais transmettre ma culture ainsi que la beauté des tissus comoriens car c’est un héritage qui mérite d’être connu par le monde. Donc, j’ai créé BAHATI SUGAR qui est une marque de vêtements «sur-mesure» destinée aux femmes. J’insiste sur le "sur mesure" car c’est ce qui me différencie des autres. Je crée des vêtements qui correspondent non seulement à la morphologie des femmes mais aussi à leur personnalité pour qu’elles puissent se sentir uniques et exceptionnelles dans leur robe.
J’aime aussi les richesses de ce monde. C’est pour cela que je n’utilise pas que les tissus comoriens (Chiromani, Lessos ) dans mes créations. J’essaie également d’explorer les tissus traditionnels du monde afin d’en faire des créations chics, modernes, uniques et originales. Je souhaite que chaque personne qui porte mes créations se sente à l’aise et qu’elle ne s’impose pas de barrières, qu’elles se sente femme du monde à l’image de notre société pluriculturelle.
2. D’ou vient cette idée?
A mon tout premier voyage aux Comores, j’ai découvert la richesse de mon pays à travers les tissus en coton (le Lesso et le Chiromani) utilisés par les femmes comoriennes et d’Afrique de l’Est. Je voyais des femmes et des hommes de ma communauté porter ces beaux costumes lors de divers événements. Très vite, je voulais aller au-delà de sa forme traditionnelle et faire de ces tissus réservé à certaine classe sociale ou à des événements culturels, un vêtement accessible à tous et à toute afin que tout le monde puisse le porter sans complexe et qu’il n’y ait pas de frontière. Que cette culture soit transmise à travers mes créations.
3. D'où vient cette passion de la couture?
Petite, j’ai toujours aimé dessiner, regarder les défilés de mode à la télévision et customiser mes vêtements. Puis un jour en classe de 3eme, j’ai participé au défilé de fin d’année. Avec aucune notion en couture, j’ai réussi à confectionner ma première robe à la main et voir quelque chose dessinée de mon imaginaire passer à la réalité. Ensuite, l’émerveillement du public ma juste réconforté dans l’idée de créer des vêtements.
4. Et comment se fait la vente?
En pleine phase de création d’entreprise et en tant qu’auto entrepreneuse, je confectionne et vends mes créations depuis chez moi.
5- Et ça se passe comment ?
Les premiers contacts se font souvent au téléphone ou sur ma page Facebook « Bahati Sugar ». La cliente m’explique ce qu’elle veut puis une prise de rendez-vous est nécessaire pour la prise des mesures et la finalisation du model.
5. Quelles sont les difficultés rencontrées?
Etant encore étudiante, c’est assez difficile de concilier le travail et les études. Mais j’aime ce que je fais surtout quand je vois le résultat final et la satisfaction de ma cliente.
6. Vous visez quel objectifs?
Passionnée par mon pays d’origine, je tente de transmettre ma culture à travers mes créations. Notre tissu traditionnel est un héritage qui doit être connu par le plus grand nombre. J’ai donc l'espoir que je pourrais contribuer à son développement, une fois mon projet abouti. J’envisage également de recourir à des couturiers aux pays car j’aimerais créer une dynamisme aux Comores pour les femmes et qu’elles puissent avoir un emploi.
Un mot pour les femmes ?
N’ayez pas peur de suivre vos rêves et d’être ambitieuse. Votre beauté reste votre force et surtout portez du « Bahati Sugar ».
Propos recueillis par Salwa Mag
1. C'est quoi le concept Bahati Sugar ?
Je suis passionnée de mon pays. Pour cela, je voudrais transmettre ma culture ainsi que la beauté des tissus comoriens car c’est un héritage qui mérite d’être connu par le monde. Donc, j’ai créé BAHATI SUGAR qui est une marque de vêtements «sur-mesure» destinée aux femmes. J’insiste sur le "sur mesure" car c’est ce qui me différencie des autres. Je crée des vêtements qui correspondent non seulement à la morphologie des femmes mais aussi à leur personnalité pour qu’elles puissent se sentir uniques et exceptionnelles dans leur robe.
J’aime aussi les richesses de ce monde. C’est pour cela que je n’utilise pas que les tissus comoriens (Chiromani, Lessos ) dans mes créations. J’essaie également d’explorer les tissus traditionnels du monde afin d’en faire des créations chics, modernes, uniques et originales. Je souhaite que chaque personne qui porte mes créations se sente à l’aise et qu’elle ne s’impose pas de barrières, qu’elles se sente femme du monde à l’image de notre société pluriculturelle.
2. D’ou vient cette idée?
A mon tout premier voyage aux Comores, j’ai découvert la richesse de mon pays à travers les tissus en coton (le Lesso et le Chiromani) utilisés par les femmes comoriennes et d’Afrique de l’Est. Je voyais des femmes et des hommes de ma communauté porter ces beaux costumes lors de divers événements. Très vite, je voulais aller au-delà de sa forme traditionnelle et faire de ces tissus réservé à certaine classe sociale ou à des événements culturels, un vêtement accessible à tous et à toute afin que tout le monde puisse le porter sans complexe et qu’il n’y ait pas de frontière. Que cette culture soit transmise à travers mes créations.
3. D'où vient cette passion de la couture?
Petite, j’ai toujours aimé dessiner, regarder les défilés de mode à la télévision et customiser mes vêtements. Puis un jour en classe de 3eme, j’ai participé au défilé de fin d’année. Avec aucune notion en couture, j’ai réussi à confectionner ma première robe à la main et voir quelque chose dessinée de mon imaginaire passer à la réalité. Ensuite, l’émerveillement du public ma juste réconforté dans l’idée de créer des vêtements.
4. Et comment se fait la vente?
En pleine phase de création d’entreprise et en tant qu’auto entrepreneuse, je confectionne et vends mes créations depuis chez moi.
5- Et ça se passe comment ?
Les premiers contacts se font souvent au téléphone ou sur ma page Facebook « Bahati Sugar ». La cliente m’explique ce qu’elle veut puis une prise de rendez-vous est nécessaire pour la prise des mesures et la finalisation du model.
5. Quelles sont les difficultés rencontrées?
Etant encore étudiante, c’est assez difficile de concilier le travail et les études. Mais j’aime ce que je fais surtout quand je vois le résultat final et la satisfaction de ma cliente.
6. Vous visez quel objectifs?
Passionnée par mon pays d’origine, je tente de transmettre ma culture à travers mes créations. Notre tissu traditionnel est un héritage qui doit être connu par le plus grand nombre. J’ai donc l'espoir que je pourrais contribuer à son développement, une fois mon projet abouti. J’envisage également de recourir à des couturiers aux pays car j’aimerais créer une dynamisme aux Comores pour les femmes et qu’elles puissent avoir un emploi.
Un mot pour les femmes ?
N’ayez pas peur de suivre vos rêves et d’être ambitieuse. Votre beauté reste votre force et surtout portez du « Bahati Sugar ».
Propos recueillis par Salwa Mag