En même temps que le gouverneur, le secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja a torturé les handicapés au plais de Mrodjouw. Mohamed Ah...
En même temps que le gouverneur, le secrétaire général du gouvernorat de Ngazidja a torturé les handicapés au plais de Mrodjouw. Mohamed Ahamada Djimbanaou ne savait ou ne voulais pas faire la différence entre personnes à capacité réduite et autre. Il s’est comporté en un homme insensible, au cœur de caillou, sans tenir compte aux difficultés que pourraient éprouver les handicapés en voulant se déplacer.
Quand Mouigni Baraka s’est fixé comme devise ‘’Retard, Inaptitude et Trahison’’, son secrétaire général semble austère et indifférent vis-à-vis des handicapés. Samedi dernier, lors d’une réception des personnes à capacité réduite par le gouverneur de Ngazidja au palais de Mrodjouw, le chef de l’exécutif a fait attendre les handicapés pendant à peine deux heures de temps. Durant ce temps où les invalides s’étaient languis, Mr Djimbanaou n’a jamais voulu les laisser en paix, malgré leur difficulté à se mouvoir. Des vieilles et des vieux, des jeunes, mais aussi des enfants, les uns piégés sur un siège roulant, les autres, dépourvus, rampaient à même le sol, tel un bébé de six mois, tous étaient à bout de souffle. Ils étaient venus si nombreux, avec bien sûr des handicaps différents, tellement l’émoi fut grand, que chacun fut au bout des larmes, sauf Mr Djimbanaou, qui a affiché une désinvolture éhontée.
Quand Mouigni Baraka s’est fixé comme devise ‘’Retard, Inaptitude et Trahison’’, son secrétaire général semble austère et indifférent vis-à-vis des handicapés. Samedi dernier, lors d’une réception des personnes à capacité réduite par le gouverneur de Ngazidja au palais de Mrodjouw, le chef de l’exécutif a fait attendre les handicapés pendant à peine deux heures de temps. Durant ce temps où les invalides s’étaient languis, Mr Djimbanaou n’a jamais voulu les laisser en paix, malgré leur difficulté à se mouvoir. Des vieilles et des vieux, des jeunes, mais aussi des enfants, les uns piégés sur un siège roulant, les autres, dépourvus, rampaient à même le sol, tel un bébé de six mois, tous étaient à bout de souffle. Ils étaient venus si nombreux, avec bien sûr des handicaps différents, tellement l’émoi fut grand, que chacun fut au bout des larmes, sauf Mr Djimbanaou, qui a affiché une désinvolture éhontée.
Il n’a pas tenu compte de l’état physique réduit de ces malheureux handicapés. Quand chacun a pris place, par l’aide du protocole du gouverneur, qui les soulevaient jusque sur les places respectives, Mr le secrétaire général du gouvernorat a eu le courage impitoyable de demander aux handicapés de libérer les chaises de devant aux invités du gouverneur. Ceux-ci se sont pliés. Les uns se sont mis à ramper, tandis que les autres avaient besoin d’être soulevés. Ce n’est pas fini par là. Mais Mr Djimbanaou a encore réitéré sa demande, mais cette fois avec d’autres formules de fer dans une langue de velours : « Revenez vous asseoir de ce coté là. Comme ça vous serez face à face avec les invités qu’on attend ». Yaa-Allah, Yaa-Roihmaan…
Encore une fois les handicapés se sont mis à se glisser sur le sol pour regagner les places indiquées par le secrétaire général. Une fois le gouverneur tant attendu venu sur place, Mr Djimbanaou a annoncé le programme. Il a appelé Soilihi Mkoufoundi, un handicapé apode, pour le récit de quelques versets Coraniques. Mr Soilihi, qui était assis sur la chaise les bout des pieds pendus, s’est jeté sur le sol et s’est mis à ramper. Ce fut une scène très touchant, et tout le monde s’est mis à crier sur Mr Djimbanaou : « Emmène le micro et va là-bas toi, au lieu de l’appeler ici. Il ne peut pas se deplacer ». C’était à partir de là que Mr Djimbanaou est revenu sur terre.
A la fin de la cérémonie, tout le monde attendait des excuses de Djimbanaou aux handicapés. Mais, hélas, c’était comme si rien n’était. Quand je me suis approché des invalides, et leur ai demandé de me faire part de leur réaction, deux d’entre eux ont soulevé les ‘’tortures’’ qu’ils ont éprouvés avec Mr Djimbanaou. Je pensais que ces responsables se foutaient seulement de nous, mais des handicapés ! franchement c’est triste.