Les Assises pour la réconciliation nationale à Madagascar, sous l'égide du conseil oecuménique des Eglises chrétiennes du pays, le FFKM,...
Les Assises pour la réconciliation nationale à Madagascar, sous l'égide du conseil oecuménique des Eglises chrétiennes du pays, le FFKM, débutent ce mardi 28 avril. Pendant cinq jours, plusieurs centaines de personnes venues de tout le pays vont se réunir en périphérie d'Antananarivo. Le but ultime est de faire la lumière sur les crises cycliques qui secouent le pays puis d'avancer vers une réconciliation nationale pour donner les bases nécessaires au développement de la Grande Ile.
Après un mois de concertation populaire dans les 22 régions de Madagascar, l'heure est désormais au bilan. Membre des Eglises, politiciens et représentants de la société civile vont débattre au sein de trois commissions : Vérité et réconciliation, Réparation et indemnisation et Refondation de la nation. A l'issue de la semaine, une liste de résolutions, sous forme de propositions de loi, sera présentée.
Mais avant même qu'elles ne débutent, ces assises sont déjà marquées par l'absence d'au moins deux des cinq présidents qui avaient été au centre des négociations jusqu'à présent. Albert Zafy et Andry Rajoelina se sont en effet retirés du processus. Marc Ravalomanana, après avoir fait planer le doute, devrait finalement réintégrer les discussions. L'absence de ces acteurs majeurs des crises qui ont secoué l'île pourrait déjà annoncer l'échec de cette réconciliation.
Mais pas pour le FFKM qui souhaite voir le débat dépasser les conflits et les manoeuvres entre politiciens, la réconciliation devra concerner tout le peuple. Encore faut-il que les questions de fond soient vraiment abordées. Car il y a des tabous forts sur certains épisodes de l'histoire malgache qui ont laissé des séquelles et qui compromettent encore aujourd'hui la bonne entente entre les différentes ethnies de l'île.
Par RFI
Après un mois de concertation populaire dans les 22 régions de Madagascar, l'heure est désormais au bilan. Membre des Eglises, politiciens et représentants de la société civile vont débattre au sein de trois commissions : Vérité et réconciliation, Réparation et indemnisation et Refondation de la nation. A l'issue de la semaine, une liste de résolutions, sous forme de propositions de loi, sera présentée.
Mais avant même qu'elles ne débutent, ces assises sont déjà marquées par l'absence d'au moins deux des cinq présidents qui avaient été au centre des négociations jusqu'à présent. Albert Zafy et Andry Rajoelina se sont en effet retirés du processus. Marc Ravalomanana, après avoir fait planer le doute, devrait finalement réintégrer les discussions. L'absence de ces acteurs majeurs des crises qui ont secoué l'île pourrait déjà annoncer l'échec de cette réconciliation.
Mais pas pour le FFKM qui souhaite voir le débat dépasser les conflits et les manoeuvres entre politiciens, la réconciliation devra concerner tout le peuple. Encore faut-il que les questions de fond soient vraiment abordées. Car il y a des tabous forts sur certains épisodes de l'histoire malgache qui ont laissé des séquelles et qui compromettent encore aujourd'hui la bonne entente entre les différentes ethnies de l'île.
Par RFI