Mais comment passer sous silence les propres errements de Ma- Mwe ? La cécité et l'impéritie de l'Etat comorien, actionnaire à 1...
Mais comment passer sous silence les propres errements de Ma- Mwe ?
Deux tiers des citoyens comoriens ne peuvent toujours pas allumer la lumière le soir. Le groupe électrogène est désormais un objet très connu dans les magasins. Les citoyens moins fortunés ont fait leurs provisions de bougies. En attendant, les comoriens ont dû se familiariser avec un nouveau langage, «Celui de Ma-MWE».
Les comoriens sont très nombreux dans la journée à subir plusieurs heures de coupures de l'électricité. Le réseau national est tellement à bout de souffle, trois quart de ses capacités sont en travaux de maintenance, que son opérateur doit planifier des délestages pour éviter l'effondrement complet du système. Les particuliers ne conservent plus rien dans leur congélateur, les restaurateurs les plus malins proposent des menus spécial délestage, faisable sans l'aide de la fée électricité
Sur le papier, les coupures sont bien programmés. Mais le respect des horaires est aléatoire.
Une partie de la classe aisée aime ainsi, dans les dîners en ville, faire état de leur agacement face à cette situation. Mais ils oublient souvent qu' il y' a encore plus deux tiers qui n'ont pas accès à l'électricité. Un pays sans électricité fiable est un pays condamné à la pauvreté, hélas c'est le cas des COMORES.
La cécité et l'impéritie de l'Etat comorien, actionnaire à 100% qui laisse la situation se dégrader sans réagir, c'est irresponsable.
Deux tiers des citoyens comoriens ne peuvent toujours pas allumer la lumière le soir. Le groupe électrogène est désormais un objet très connu dans les magasins. Les citoyens moins fortunés ont fait leurs provisions de bougies. En attendant, les comoriens ont dû se familiariser avec un nouveau langage, «Celui de Ma-MWE».
Les comoriens sont très nombreux dans la journée à subir plusieurs heures de coupures de l'électricité. Le réseau national est tellement à bout de souffle, trois quart de ses capacités sont en travaux de maintenance, que son opérateur doit planifier des délestages pour éviter l'effondrement complet du système. Les particuliers ne conservent plus rien dans leur congélateur, les restaurateurs les plus malins proposent des menus spécial délestage, faisable sans l'aide de la fée électricité
Sur le papier, les coupures sont bien programmés. Mais le respect des horaires est aléatoire.
Ce qui exaspère les usagers, et surtout les chefs d' entreprises. Alors à qui la faute ? A ces villages qui accumulent auprès de l'opérateur des arriérées de paiements? A ces habitants de villages qui se servent gratuitement sur le réseau grâce à des câbles tirés jusqu'à leurs cabanes en tôle ?
Une partie de la classe aisée aime ainsi, dans les dîners en ville, faire état de leur agacement face à cette situation. Mais ils oublient souvent qu' il y' a encore plus deux tiers qui n'ont pas accès à l'électricité. Un pays sans électricité fiable est un pays condamné à la pauvreté, hélas c'est le cas des COMORES.
Par Mmadi Assomane