Le directeur général de la Ma-Mwe vient d'être auditionné par le conseil de l'île autonome de Ngazidja, dont Inoussa Said est le pr...
Le directeur général de la Ma-Mwe vient d'être auditionné par le conseil de l'île autonome de Ngazidja, dont Inoussa Said est le président, ce matin, sur les perspectives et solutions à préconiser devant la crise énergétique sans précédent. Il a annoncé que deux grands projets sont en cours: la révision des moteurs, et un plan de redressement. Aussi a-t-il rassuré que pendant le mois de ramadan, il y aura de l'électricité partout.
Il s'est débrouillé tant bien que mal. Conscient que toutes les classes sociales lui fait porter le chapeau de cette crise énergétique sans précédent qui ronge l'économie du pays. Il a annoncé les deux grands projets qui, selon lui, vont offrir à la société une bouffée d'oxygène. Il s'agit d'une révision générale assurée par la Banque Africaine de Développement, et le plan de redressement assuré par des experts de la banque mondiale.
Quand à la révision, la société est actuellement en phase de commande des pièces qui doivent parvenir au pays fin mai, début juin, après quoi la révision va démarrer. Pour le deuxième grand projet qui est le plan de redressement, des experts de la Banque Mondiale sont à Moroni avec les agents de la Ma-Mwe pour la bonne gestion des affaires financières, administratives, et commerciales de la société. Ibrahim Mzé promet que pendant et après le mois de ramadan, il y aura de la lumière partout.
Et si les travaux de révisions traînent d'ici le mois sacré, la société va passer à un plan de réhabilitation des moteurs (rajout des pièces consistant à augmenter la puissance), en attendant. Sachant qu'il y a une semaine la Ma-Mwe fourni 9 méga watts d'électricité au lieu de 6 auparavant, la société compte monter jusqu'à 12 ou 13 Mwh.
Il s'est débrouillé tant bien que mal. Conscient que toutes les classes sociales lui fait porter le chapeau de cette crise énergétique sans précédent qui ronge l'économie du pays. Il a annoncé les deux grands projets qui, selon lui, vont offrir à la société une bouffée d'oxygène. Il s'agit d'une révision générale assurée par la Banque Africaine de Développement, et le plan de redressement assuré par des experts de la banque mondiale.
Quand à la révision, la société est actuellement en phase de commande des pièces qui doivent parvenir au pays fin mai, début juin, après quoi la révision va démarrer. Pour le deuxième grand projet qui est le plan de redressement, des experts de la Banque Mondiale sont à Moroni avec les agents de la Ma-Mwe pour la bonne gestion des affaires financières, administratives, et commerciales de la société. Ibrahim Mzé promet que pendant et après le mois de ramadan, il y aura de la lumière partout.
Et si les travaux de révisions traînent d'ici le mois sacré, la société va passer à un plan de réhabilitation des moteurs (rajout des pièces consistant à augmenter la puissance), en attendant. Sachant qu'il y a une semaine la Ma-Mwe fourni 9 méga watts d'électricité au lieu de 6 auparavant, la société compte monter jusqu'à 12 ou 13 Mwh.
Un rêve irréalisable avant la révision des moteurs. Le directeur a aussi promis que les fils électriques, vétustes soient-ils, vont être changés. Car ils seraient responsables d'une perte technique estimée à 21% d'électricité. Il félicite de même le gouvernement qui a allégé les taxes de la société des Hydro Carbures ces derniers jours.
Un geste qui valu à Ma-Mwe de soupirer sur le prix du gasoil qui a passé de 400 à 300fc le litre, il y a juste quelques jours. Ma-Mwe a besoin 35 000 litres par jour pour alimenter Ngazidja. Mais vu les difficultés financières dues aux impayés des factures par les abonnés, la société arrive à s'acheter seulement 21 000 litres/jour. Avec 300KMF le litre de gasoil, ça revient à 6.300.000 au lieu 8.400.000KMF par jour.
Le directeur mise beaucoup sur l'apport technique de la BAD, tout en espérant que les résultats seront palpables avant la fin du ramadan. Par ailleurs, il s'est défendu des rumeurs selon lesquelles Ma-Mwe aurait reçu sept milliards de nos francs comoriens de la BAD, et ce sans qu'elle puisse se remettre sur les rails : «La BAD (Banque Africaine de Developpement) a accepté de nous octroyer cette somme, mais on ne l'a pas dans nos mains, et on ne l'aura pas. Car c'est à eux de gérer. Cette enveloppe est destinée à la vente des pièces Caterpillar, et ainsi assurer la révision générale des moteurs et du réseau. Ça sera à la BAD de payer les dépenses, avec ces sept milliards, bien entendu».
Le président du conseil, Mr Inoussa, a promis à Ibrahim Mzé de mener une campagne de sensibilisation pour qu'enfin les impayés soient réglés, afin que la société puisse prendre son envol. Mais avant cela, le président du conseil de l'île de Ngazidja, méfiant quant au respect de la fourniture régulière de l'électricité, demande au directeur de la Ma-Mwe de tenir parole pour sauver la population grand-comorienne ainsi que celle des autres îles.
Toufé Maecha, Karibu Hebdo
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