Le 1er mai arrive à grand pas. La confédération des travailleurs comoriens (CTC) s’y apprête, comme pour chaque année d’ailleurs. Quant à l...
Le 1er mai arrive à grand pas. La confédération des travailleurs comoriens (CTC) s’y apprête, comme pour chaque année d’ailleurs. Quant à l’année dernière, le thème qui était à l’honneur est la ‘’syndicalisation des femmes’’.
Le secrétaire général de la CTC, Mr Salimou Soulaimana, dit avoir réussi son pari de syndicaliser les femmes. C’est ainsi qu’il ose cette année-ci ouvrir une autre porte : ‘’faire du travail décent une priorité aux Comores’’. Plusieurs perspectives feront l’objet dudit thème.
Le thème n’est pas choisi au hasard. Bon moment, bon endroit. Si on sait que des jeunes, filles et garçons, sont utilisés dans l’administration sans aucune rémunération, si on sait que ces recrutements clientélistes et électoralistes font l’objet de plaidoiries de la CTC, si on sait que les fonctionnaires ne sont pas au bout de leur surprise concernant les salaires…, on saura le pourquoi du thème de cette année.
Le thème n’est pas choisi au hasard. Bon moment, bon endroit. Si on sait que des jeunes, filles et garçons, sont utilisés dans l’administration sans aucune rémunération, si on sait que ces recrutements clientélistes et électoralistes font l’objet de plaidoiries de la CTC, si on sait que les fonctionnaires ne sont pas au bout de leur surprise concernant les salaires…, on saura le pourquoi du thème de cette année.
Pour le secrétaire général de la CTC, Mr Salimou Soulaimana, « le 1er mai de cette année va être fêté dans une conjoncture économique difficile dans la mesure où la crise énergétique a anéanti d’une manière systématique l’économie réelle du pays et plusieurs exemples le corroborent ». Mais peu importe, ce qui compte c’est la mobilisation en masse. Se mobiliser pour dire au travail sans rémunération. Se mobiliser pour dire non à des stages au-delà de trois mois. Oui, ça vaut le coup de se mobiliser pour faire du travail décent une réalité aux Comores.
Par Toufé Maecha
Par Toufé Maecha