Les autorités comoriennes «refusent et refuseront» la participation de Mayotte aux prochains jeux des îles de La Réunion (JIOI) sous une au...
Les autorités comoriennes «refusent et refuseront» la participation de Mayotte aux prochains jeux des îles de La Réunion (JIOI) sous une autre couleur ou drapeaux autres que ceux des jeux. Le Comité olympique et sportif des îles Comores (COSIC), la plus haute instance sportive du pays a fait savoir qu'il est hors de question de laisser participer Mayotte sur la base d'un nouveau statut en violation des règles arrêtées depuis les jeux de 2007 à Madagascar.
«Mayotte participera en tant que Jeunesse de Mayotte mais pas en tant que pays comme Maurice ou Seychelles», a rappelé Mohamed Aboudou Hassane, le directeur administratif du COSIC, cité par le journal d'Etat Al-Watwan. Le haut cadre a laissé entendre que «Jeunesse de Mayotte» se servira des emblèmes des jeux (drapeau et hymne) comme cela a été le cas dans les précédentes éditions. Le changement de statut de Mayotte aux jeux a été rejeté en 2012 et en 2013 à l'issue des réunions des responsables sportifs des îles de l'Océan indien.
Il faut noter que «ce statut quo» dérange les responsables sportifs et politiques mahorais qui parlent de «discriminations». Et ils l'ont fait savoir au ministre française des Sports, George Pau-Langevin, dans un courrier datant du 5 mars où ils s'interrogent sur la couleur que porteront les jeunes de Mayotte aux prochains jeux. La réponse du ministre a été laconique, vague et imprécise : la France, dit-il, «prendra toutes les mesures nécessaires pour donner à Mayotte toute sa place dans les prochains jeux des îles».
En 2001 à Antananarivo, le ministre comorien des Sports de l'époque, Abdou Madi Mari avait laissé exploser sa colère, demandant aux sportifs comoriens de quitter les stades des jeux après avoir appris la participation de Mayotte en tant qu'entité à part aux jeux de la CJSOI. Mais, au fil des années, un compromis se dégage «pour ne pas priver éternellement les jeunes mahorais aux manifestations sportives et culturelles de la région» aux JIOI. Mayotte participe alors aux compétitions régionales en tant que «France de l'Océan indien» aux côtés des Réunionnais et souvent sous les couleurs des Jeux. Sera-t-il le cas en août prochain à La Réunion ?
Par APOI ( Agence Presse Océan Indien)
«Mayotte participera en tant que Jeunesse de Mayotte mais pas en tant que pays comme Maurice ou Seychelles», a rappelé Mohamed Aboudou Hassane, le directeur administratif du COSIC, cité par le journal d'Etat Al-Watwan. Le haut cadre a laissé entendre que «Jeunesse de Mayotte» se servira des emblèmes des jeux (drapeau et hymne) comme cela a été le cas dans les précédentes éditions. Le changement de statut de Mayotte aux jeux a été rejeté en 2012 et en 2013 à l'issue des réunions des responsables sportifs des îles de l'Océan indien.
Il faut noter que «ce statut quo» dérange les responsables sportifs et politiques mahorais qui parlent de «discriminations». Et ils l'ont fait savoir au ministre française des Sports, George Pau-Langevin, dans un courrier datant du 5 mars où ils s'interrogent sur la couleur que porteront les jeunes de Mayotte aux prochains jeux. La réponse du ministre a été laconique, vague et imprécise : la France, dit-il, «prendra toutes les mesures nécessaires pour donner à Mayotte toute sa place dans les prochains jeux des îles».
En 2001 à Antananarivo, le ministre comorien des Sports de l'époque, Abdou Madi Mari avait laissé exploser sa colère, demandant aux sportifs comoriens de quitter les stades des jeux après avoir appris la participation de Mayotte en tant qu'entité à part aux jeux de la CJSOI. Mais, au fil des années, un compromis se dégage «pour ne pas priver éternellement les jeunes mahorais aux manifestations sportives et culturelles de la région» aux JIOI. Mayotte participe alors aux compétitions régionales en tant que «France de l'Océan indien» aux côtés des Réunionnais et souvent sous les couleurs des Jeux. Sera-t-il le cas en août prochain à La Réunion ?
Par APOI ( Agence Presse Océan Indien)