Comme la Grèce, la mauvaise gestion, la corruption caractérisée et active, les détournements quasi quotidiens des maigres ressources de l...
Comme la Grèce, la mauvaise gestion, la corruption caractérisée et active, les détournements quasi quotidiens des maigres ressources de l'Etat, des hautes autorités aux directeurs généraux, en passant par les caissiers des administrations financières, sous le regard complice des missions des institutions de Bretton Woods, l'Union des Comores vient, à son tour, de déclarer faillite et se trouve aujourd'hui en cessation de paiement. Il ne reste plus que sa mise sous tutelle de l'organisation des Nations Unies-ONU, comme le fut le Timor Oriental.
L’État n'est pas, aujourd'hui, en mesure d'assurer aucune de ses missions, sans l'assistance financière de la communauté internationale, de l'organisation d'une élection aux besoins les plus élémentaires, alors qu'il y a des recettes considérables effectuées dans les différentes administrations comme la douane et les impôts, Comores- télécom mais dont les destinations restent inconnues ou plutôt connues.
L’État n'est pas, aujourd'hui, en mesure d'assurer aucune de ses missions, sans l'assistance financière de la communauté internationale, de l'organisation d'une élection aux besoins les plus élémentaires, alors qu'il y a des recettes considérables effectuées dans les différentes administrations comme la douane et les impôts, Comores- télécom mais dont les destinations restent inconnues ou plutôt connues.
Tout le monde s'accorde à dire que si le régime précèdent lui a légué 3 mois de salaires impayés, le successeur de celui-ci risque de se retrouver avec un héritage de pas moins de 10 mois de salaires impayés, pour les plus optimistes, voir toute l'année 2015, pour les plus objectifs, excusez-moi, j'allais dire pessimistes.
Ce pays qui marche, à contre-courant de l'histoire, dans lequel l'eau de robinet et l'électricité sont des produits de luxe, la capitale jonchée d'ordures, la santé inexistante, les misérables salaires des fonctionnaires impayés depuis la suspension du programme honteux de vente de la citoyenneté économique et qui occupe une place de « choix » sur la tristement célèbre liste des pays les plus corrompus de la planète, son gouvernant ose parler d'un bilan positif et demande à ses victimes ou complices, selon, de lui donner une majorité à l'assemblée nationale pour continuer son entreprise de destruction massive.
Pire, les autorités font usage, toute honte bue, d'intimidations et de menaces, à l'égard des fonctionnaires (déjà punis par le non versement de salaire totalisant bientôt 4 mois) qui, dans leur droit, expriment des opinions différentes.
Face à cette situation chaotique, la population commence à exprimer son indignation et l'exécutif a fait couler le sang par la répression violente d' un mouvement qui ne demande, ni le plein emploi, ni l'avancement des salaires, pour tenir compte de la cherté de la vie, ni la couverture maladie, bref, les genres de revendications qui sont exprimées dans les autres pays en voie de développement.
Mais les gendarmes qui confondent maintien de la paix et agression et ce, malgré les séminaires sur la paix et sécurité, qu'on nous rabat les oreilles à longueur de journée (il ne se passe pas une semaine sans la tenue d'un séminaire sur la sécurité), ont tiré à balles réelles sur ces pauvres gens, pour avoir demandé le droit à l'eau et à l'électricité.