Mouigni Baraka, inconsolable enfant gâté de la République, ébranlé par les élections Il faudra bientôt l’appeler « Mouigni Baraka le Magnifi...
Mouigni Baraka, inconsolable enfant gâté de la République, ébranlé par les élections
Il faudra bientôt l’appeler «Mouigni Baraka le Magnifique». Il aurait pu être un homme bon, ce Mouigni Baraka-là. Seulement, il a décidé de suivre des voies controversées et très peu orthodoxes pour faire de la politique, des voies qui l’ont conduit à devenir le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, à la suite de son fameux match d’exhibition de 2014, à Aubervilliers, en région parisienne, où il y a eu quelques fractures de mâchoires et de clavicules. Aujourd’hui, notre Mouigni Baraka«le Magnifique» est plongé dans un rêve insensé, celui qui doit lui permettre de sauver son honneur électoral, après la raclée qu’il a subie, notamment par la défaite sanglante et cinglante de ses hommes les plus emblématiques que sont Raoul Yvon Delapeyre et Djaé Ahamada Chanfi. Inconsolable, Mouigni Baraka. Oui, il est devenu inconsolable. Et, ça sent le roussi parce que des candidats malheureux du RDC, le parti de l’inconsolable Gouverneur Mouigni Baraka, sous l’impulsion de leur maître, ont décidé d’introduire des recours à la Cour constitutionnelle pour dire qu’ils n’ont pas perdu l’élection de manière régulière, mais à la suite d’un coup de Jarnac et qu’ils demandent l’invalidation de l’élection de leurs concurrents à leur profit. Rien que ça! Les candidats malheureux dont il s’agit ne sont autres que Mohamed Soulé Issilame, Raoul Yvon Delapeyre, Hassane Soilihi et Abbasse Mhadjou. Pour l’instant, l’homme Djaé Ahamada Chanfi a adopté un profil bas et médite à Koimbani-Oichili. On peut en rire et dire que les quatre candidats du RDC qui ont décidé de contester leur défaite peuvent toujours courir.
Mais, il ne faut pas oublier une chose fondamentale: Mouigni Baraka dispose de solides relais au sein de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Il finira par appuyer là où ça fait mal et ça fera mal. S’il arrive à obtenir un seul Député de plus dans une circonscription stratégique, il y aura des grincements de dents, mais ça fera des malheureux, surtout quand on sait que cet homme a tout fait pour frauder, allant jusqu’à faire signer une procuration de vote à son malheureux chauffeur mort par balle en 2014. Que n’a pas fait Mouigni Baraka pour placer ses hommes à l’Assemblée de l’Union des Comores: achats de consciences et inconsciences, usage massif d’argent de l’État, 7.000 fausses procurations électorales, «rapt et kidnapping» des procès-verbaux des élections (…)? Mauvais perdant, à défaut d’être un bon gagnant, puisqu’il a tout perdu et n’a rien gagné, Mouigni Baraka a même déclaré sur une chaîne de la télévision mahoraise qu’il avait quatre Députés élus, alors qu’il n’en a que deux. C’est très dangereux ce qu’il dit et ce qu’il envisage de faire.
Mouigni Baraka veut plus de Députés parce que sa crédibilité personnelle est engagée dans la défaite de ses candidats. Comment pourra-t-il se positionner en présidentiable pour 2016 s’il n’a que deux Députés à l’Assemblée de l’Union des Comores? Aujourd’hui, il est donc astreint à une politique du chiffre, un chiffre de Députés plus élevé. Mais, des Députés, où va-t-il en chercher et surtout où va-t-il en trouver alors que ses candidats viennent de manger du sable électoral? Le Super Gouverneur a une solution dans sa manche, et cette solution se retrouve dans la corruptibilité et la vénalité de la CÉNI et de la Cour constitutionnelle. Naturellement, si le bon Mouigni Baraka remue ses relations bien placées, qu’il a lui-même nommées, cela fera des étincelles et donnera des résultats époustouflants, mais ça divisera la Grande-Comore en plusieurs morceaux incollables. L’homme de Ntsoudjini aurait gagné en se montrant sous le visage d’un Grand Seigneur, en faisant comme le frère Djaé Ahamada Chanfi qui, la mort dans l’âme, et avec la joie qu’on a quand on avale du poison, a reconnu sa défaite car, s’il faut provoquer le destin, il est toujours de bon ton de ne pas provoquer le ridicule et le pousser jusqu’à ses derniers retranchements.
Depuis le début de son mandat de Gouverneur, Mouigni Baraka est engagé dans une voie sans issue. Il n’écoute pas les conseils qui l’auraient aidé à être un grand dirigeant. Il en fait trop à sa tête, et il est temps pour lui de digérer sa cinglante défaite et de prendre rendez-vous avec l’avenir, non pas avec ses rocambolesques velléités présidentielles (soyons sérieux), mais en cherchant juste à redevenir Gouverneur de la Grande-Comore, et encore. Mouigni Baraka doit cesser de bouder et de se comporter en horrible enfant gâté de la République. On comprend sa douleur et ses doutes, mais on ne change pas une donne électorale pour faire plaisir à un grand garçon qui refuse d’admettre sa douloureuse défaite. Il a dépassé l’âge de jouer les garçons boutonneux et gommeux qui réclament des confiseries dans une cour de récréation.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 27 février 2015.
Il faudra bientôt l’appeler «Mouigni Baraka le Magnifique». Il aurait pu être un homme bon, ce Mouigni Baraka-là. Seulement, il a décidé de suivre des voies controversées et très peu orthodoxes pour faire de la politique, des voies qui l’ont conduit à devenir le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, à la suite de son fameux match d’exhibition de 2014, à Aubervilliers, en région parisienne, où il y a eu quelques fractures de mâchoires et de clavicules. Aujourd’hui, notre Mouigni Baraka«le Magnifique» est plongé dans un rêve insensé, celui qui doit lui permettre de sauver son honneur électoral, après la raclée qu’il a subie, notamment par la défaite sanglante et cinglante de ses hommes les plus emblématiques que sont Raoul Yvon Delapeyre et Djaé Ahamada Chanfi. Inconsolable, Mouigni Baraka. Oui, il est devenu inconsolable. Et, ça sent le roussi parce que des candidats malheureux du RDC, le parti de l’inconsolable Gouverneur Mouigni Baraka, sous l’impulsion de leur maître, ont décidé d’introduire des recours à la Cour constitutionnelle pour dire qu’ils n’ont pas perdu l’élection de manière régulière, mais à la suite d’un coup de Jarnac et qu’ils demandent l’invalidation de l’élection de leurs concurrents à leur profit. Rien que ça! Les candidats malheureux dont il s’agit ne sont autres que Mohamed Soulé Issilame, Raoul Yvon Delapeyre, Hassane Soilihi et Abbasse Mhadjou. Pour l’instant, l’homme Djaé Ahamada Chanfi a adopté un profil bas et médite à Koimbani-Oichili. On peut en rire et dire que les quatre candidats du RDC qui ont décidé de contester leur défaite peuvent toujours courir.
Mais, il ne faut pas oublier une chose fondamentale: Mouigni Baraka dispose de solides relais au sein de la Cour constitutionnelle et de la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI). Il finira par appuyer là où ça fait mal et ça fera mal. S’il arrive à obtenir un seul Député de plus dans une circonscription stratégique, il y aura des grincements de dents, mais ça fera des malheureux, surtout quand on sait que cet homme a tout fait pour frauder, allant jusqu’à faire signer une procuration de vote à son malheureux chauffeur mort par balle en 2014. Que n’a pas fait Mouigni Baraka pour placer ses hommes à l’Assemblée de l’Union des Comores: achats de consciences et inconsciences, usage massif d’argent de l’État, 7.000 fausses procurations électorales, «rapt et kidnapping» des procès-verbaux des élections (…)? Mauvais perdant, à défaut d’être un bon gagnant, puisqu’il a tout perdu et n’a rien gagné, Mouigni Baraka a même déclaré sur une chaîne de la télévision mahoraise qu’il avait quatre Députés élus, alors qu’il n’en a que deux. C’est très dangereux ce qu’il dit et ce qu’il envisage de faire.
Mouigni Baraka veut plus de Députés parce que sa crédibilité personnelle est engagée dans la défaite de ses candidats. Comment pourra-t-il se positionner en présidentiable pour 2016 s’il n’a que deux Députés à l’Assemblée de l’Union des Comores? Aujourd’hui, il est donc astreint à une politique du chiffre, un chiffre de Députés plus élevé. Mais, des Députés, où va-t-il en chercher et surtout où va-t-il en trouver alors que ses candidats viennent de manger du sable électoral? Le Super Gouverneur a une solution dans sa manche, et cette solution se retrouve dans la corruptibilité et la vénalité de la CÉNI et de la Cour constitutionnelle. Naturellement, si le bon Mouigni Baraka remue ses relations bien placées, qu’il a lui-même nommées, cela fera des étincelles et donnera des résultats époustouflants, mais ça divisera la Grande-Comore en plusieurs morceaux incollables. L’homme de Ntsoudjini aurait gagné en se montrant sous le visage d’un Grand Seigneur, en faisant comme le frère Djaé Ahamada Chanfi qui, la mort dans l’âme, et avec la joie qu’on a quand on avale du poison, a reconnu sa défaite car, s’il faut provoquer le destin, il est toujours de bon ton de ne pas provoquer le ridicule et le pousser jusqu’à ses derniers retranchements.
Depuis le début de son mandat de Gouverneur, Mouigni Baraka est engagé dans une voie sans issue. Il n’écoute pas les conseils qui l’auraient aidé à être un grand dirigeant. Il en fait trop à sa tête, et il est temps pour lui de digérer sa cinglante défaite et de prendre rendez-vous avec l’avenir, non pas avec ses rocambolesques velléités présidentielles (soyons sérieux), mais en cherchant juste à redevenir Gouverneur de la Grande-Comore, et encore. Mouigni Baraka doit cesser de bouder et de se comporter en horrible enfant gâté de la République. On comprend sa douleur et ses doutes, mais on ne change pas une donne électorale pour faire plaisir à un grand garçon qui refuse d’admettre sa douloureuse défaite. Il a dépassé l’âge de jouer les garçons boutonneux et gommeux qui réclament des confiseries dans une cour de récréation.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 27 février 2015.