LE SCAN SPORT - Battue en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations par la Guinée équatoriale (1-2), avec notamment un penalty ...
LE SCAN SPORT - Battue en quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations par la Guinée équatoriale (1-2), avec notamment un penalty litigieux contre elle, la Tunisie ne digère pas le scénario du match.
Ahmed Akaichi pensait être le héros de la
soirée. Auteur du but qui permettait à la Tunisie de mener (1-0) contre
la Guinée équatoriale samedi en quarts de finale de la Coupe d'Afrique
des nations 2015, l'attaquant de la Tunisie était pourtant très en
colère après la rencontre, finalement perdue par les Aigles de Carthage (1-2).
Furieux, même, comme tous les Tunisiens après l'arbitrage du Mauricien
Rajindraparsad Seechurn, qui a sifflé un penalty très contesté en faveur
de la Guinée équatoriale dans le temps additionnel, transformé par
Javier Balboa (90e+3) et entraînant une prolongation où le même joueur a
fait la décision sur un coup franc.
«Ce n'est pas normal, a réagi Akaichi, attaquant de l'Espérance de Tunis après le match. Tout le monde a vu ce match. C'est un point d'interrogation pour la CAF, pour Issa Hayatou (président de la Confédération africaine de football, ndlr). Il ne peut plus rester dans le foot africain, il faut qu'il parte!» «C'est le foot de la misère!, a-t-il ajouté. L'arbitre a tout fait pour que la Guinée (équatoriale) gagne.»
Le sélectionneur belge de la Tunisie, Georges Leekens, était lui aussi très en colère à l'issue de cette élimination, qualifiant le penalty de l'égalisation d'«inacceptable.» «Le résultat est forcé, a dit Leekens en conférence de presse. Ils sont à domicile, j'avais dit hier (vendredi) que j'espérais que l'arbitre soit au niveau, il ne l'était pas, c'est simple, c'est dommage. Nous sommes très malheureux, la Tunisie ne mérite pas ça. C'est une injustice (...) Tout le monde a rigolé, je n'en croyais pas mes yeux. Ce n'est pas beau pour le foot, c'est dommage.»
Au-delà de ce quart de finale, et sous le coup de la colère, les Tunisiens ont même remis en cause l'accueil qui leur a été réservé depuis le début de la compétition. Bilel Mohsni, défenseur des Aigles de Carthage, s'est ainsi plaint de la série de contrariétés subies par les Tunisiens: «Dès le début, à Ebebiyin, on voit les hôtels des autres équipes, confortables, avec écran géant, nous on n'avait pas de télé, pas d'électricité ni d'eau, OK, pas de problème. On nous déplace en minibus, avec de toutes petites places, où on n'avait pas de clim pendant trois heures, OK on accepte. Après on arrive ici, on joue contre le pays organisateur, on se dit qu'il y aura du monde, que ce sera une belle ambiance, et on tombe sur un arbitre qui était avec eux et ça a détruit toute la fête.»
«C'est normal qu'à la fin, quand on vient jouer un match de foot et qu'on se fait avoir et escroquer, tout le monde soit énervé, a-t-il continué. On s'est fait avoir par l'arbitre et la CAF, donc on a les nerfs.» «On est en Afrique, c'est à cause des matches comme ça, des choses comme ça que l'Afrique n'avancera jamais, a lancé Mohsni. Et c'est dommage, parce que nous, en tant que joueurs européens, on vient pour faire avancer notre pays et l'Afrique, pour montrer qu'il y a de bons joueurs qui peuvent rivaliser avec tous les joueurs du monde, mais ce qui vient de se passer ce soir, on ne peut rien faire du tout.»
«Ca ne sert à rien de venir à la CAN si c'est pour se faire voler, a-t-il continué. Si la Guinée équatoriale avait été meilleure, je l'aurais dit, qu'ils méritaient de gagner. Là on était meilleurs qu'eux, mais l'arbitre a été meilleur que nous, bravo l'arbitre. Si les arbitres continuent comme ça, je pense que la Guinée équatoriale va gagner la coupe, a-t-il avancé. Même les meilleurs joueurs africains ne battront jamais un arbitre comme celui-là.»
«On n'a pas été traités comme il faut depuis deux semaines qu'on est là, et ça on ne l'a pas mérité, ça n'a rien à voir avec la Guinée équatoriale, a poursuivi Georges Leekens. Ce n'est pas seulement ce match, il y a deux penalties reçus et deux qu'on n'a pas reçus, c'est beaucoup en quatre matches. Une fois, d'accord, deux fois, d'accord, trois fois c'est difficile, quatre fois c'est trop!»
(Avec AFP)
«Ce n'est pas normal, a réagi Akaichi, attaquant de l'Espérance de Tunis après le match. Tout le monde a vu ce match. C'est un point d'interrogation pour la CAF, pour Issa Hayatou (président de la Confédération africaine de football, ndlr). Il ne peut plus rester dans le foot africain, il faut qu'il parte!» «C'est le foot de la misère!, a-t-il ajouté. L'arbitre a tout fait pour que la Guinée (équatoriale) gagne.»
Le penalty qui offre les prolongations à la Guinée Équatoriale ! A vous de juger ! #CAN2015 https://t.co/z6xAXUM0Ud
— Actu Foot (@_Actu_Foot_) 1 Février 2015
Le sélectionneur belge de la Tunisie, Georges Leekens, était lui aussi très en colère à l'issue de cette élimination, qualifiant le penalty de l'égalisation d'«inacceptable.» «Le résultat est forcé, a dit Leekens en conférence de presse. Ils sont à domicile, j'avais dit hier (vendredi) que j'espérais que l'arbitre soit au niveau, il ne l'était pas, c'est simple, c'est dommage. Nous sommes très malheureux, la Tunisie ne mérite pas ça. C'est une injustice (...) Tout le monde a rigolé, je n'en croyais pas mes yeux. Ce n'est pas beau pour le foot, c'est dommage.»
Au-delà de ce quart de finale, et sous le coup de la colère, les Tunisiens ont même remis en cause l'accueil qui leur a été réservé depuis le début de la compétition. Bilel Mohsni, défenseur des Aigles de Carthage, s'est ainsi plaint de la série de contrariétés subies par les Tunisiens: «Dès le début, à Ebebiyin, on voit les hôtels des autres équipes, confortables, avec écran géant, nous on n'avait pas de télé, pas d'électricité ni d'eau, OK, pas de problème. On nous déplace en minibus, avec de toutes petites places, où on n'avait pas de clim pendant trois heures, OK on accepte. Après on arrive ici, on joue contre le pays organisateur, on se dit qu'il y aura du monde, que ce sera une belle ambiance, et on tombe sur un arbitre qui était avec eux et ça a détruit toute la fête.»
«C'est normal qu'à la fin, quand on vient jouer un match de foot et qu'on se fait avoir et escroquer, tout le monde soit énervé, a-t-il continué. On s'est fait avoir par l'arbitre et la CAF, donc on a les nerfs.» «On est en Afrique, c'est à cause des matches comme ça, des choses comme ça que l'Afrique n'avancera jamais, a lancé Mohsni. Et c'est dommage, parce que nous, en tant que joueurs européens, on vient pour faire avancer notre pays et l'Afrique, pour montrer qu'il y a de bons joueurs qui peuvent rivaliser avec tous les joueurs du monde, mais ce qui vient de se passer ce soir, on ne peut rien faire du tout.»
«Ca ne sert à rien de venir à la CAN si c'est pour se faire voler, a-t-il continué. Si la Guinée équatoriale avait été meilleure, je l'aurais dit, qu'ils méritaient de gagner. Là on était meilleurs qu'eux, mais l'arbitre a été meilleur que nous, bravo l'arbitre. Si les arbitres continuent comme ça, je pense que la Guinée équatoriale va gagner la coupe, a-t-il avancé. Même les meilleurs joueurs africains ne battront jamais un arbitre comme celui-là.»
«On n'a pas été traités comme il faut depuis deux semaines qu'on est là, et ça on ne l'a pas mérité, ça n'a rien à voir avec la Guinée équatoriale, a poursuivi Georges Leekens. Ce n'est pas seulement ce match, il y a deux penalties reçus et deux qu'on n'a pas reçus, c'est beaucoup en quatre matches. Une fois, d'accord, deux fois, d'accord, trois fois c'est difficile, quatre fois c'est trop!»
(Avec AFP)