Plus de 27 mille cartes de doublon et 11 bureaux de vote fictifs. En dépit des assurances des responsables de la CENI, une éventuelle frau...
Plus de 27 mille cartes de doublon et 11 bureaux de vote fictifs.
En dépit des assurances des responsables de la CENI, une éventuelle fraude n'est pas à écarter lors des élections harmonisées du 25 janvier prochain. En effet, près de 27 mille cartes de doublons sont enregistré sur un total de 275 000 inscrits et 11 bureaux supplémentaires ouverts.
Remis en marche pour ses scrutins, le système de cartes électorales biométrique suscite de plus en plus l'inquiétude de la classe politique. Aucun pays n'est à l'abri de la fraude. Ce phénomène menace de nouveau ces élections surtout avec l'application du système de vote par carte électorales biométrique. À deux semaines du premier tour des élections harmonisées, la fiabilité des machines à voter est remise en cause.
En dépit des assurances des responsables de la CENI, une éventuelle fraude n'est pas à écarter lors des élections harmonisées du 25 janvier prochain. En effet, près de 27 mille cartes de doublons sont enregistré sur un total de 275 000 inscrits et 11 bureaux supplémentaires ouverts.
Remis en marche pour ses scrutins, le système de cartes électorales biométrique suscite de plus en plus l'inquiétude de la classe politique. Aucun pays n'est à l'abri de la fraude. Ce phénomène menace de nouveau ces élections surtout avec l'application du système de vote par carte électorales biométrique. À deux semaines du premier tour des élections harmonisées, la fiabilité des machines à voter est remise en cause.
Ce samedi, les partis politiques reviennent à la charge. S'expliquant sur ce point, les chefs de partis et leurs candidats, ont affirmé n'avoir aucune confiance en ce système. «J'ai les mêmes craintes que la population. Il est très facile de modifier les résultats et l'on ne peut pas recompter car il n'y a pas de preuve du vote. Je n'ai pas confiance, » a déclaré le patron de l’ANC. À l'exception des partis au pouvoir, toutes les formations politiques se déclarent stupéfiés à ce système. Le candidat du parti JUWA, Ibrahim Papa, explique la crainte d’une élection transparente. Cela justifie, à ses yeux, «tout est fausse de le départ.» De son côté, le secrétaire général du parti RADHI confirme que « de toute la façon on ne va pas dans des élections démocratique et crédible, » a précisé Houmed Msaidié.
Malgré les assurances des responsables de la CENI, le système biométrique est controversé. Ses politiciens estiment qu'il remet en cause la régularité des opérations électorales. A Mohéli les partis politiques demandent la dissolution de la CEII. Il parait qu’une liste électorale en dehors de celle du CENI est en préparation au palais royal de Mohamed Ali Saïd gouverneur de l’ile. Dans l’ile, 3 nouveaux bureaux fictifs ou supplémentaires sont créés au moment ou 5 bureaux de ces genres ont été identifiés à Anjouan et 4 autres à Ngazidja. Pour ce qui est de fichier, 27 mille électeurs ont deux cartes d’électeurs. Les partis politiques se sont donnés rendez- vous le lundi prochain pour une réunion de concertation pour chercher une issue de crise à la tenue des élections dans la sérénité.
