Dans une lettre ouverte signée ce 18 janvier 2015 et adressée à tous les candidats aux élections des représentants de la nation, des consei...
Dans une lettre ouverte signée ce 18 janvier 2015 et adressée à tous les candidats aux élections des représentants de la nation, des conseillers des îles et des conseillers communaux du 25 janvier et 22 février 2015, les anciens dignitaires du pays surnommés « les dinosaures » et qui ont milité pour l’indépendance de notre pays (Said Hassane Said Hachim, Abdou Razak Abdoulhamid, Dr Mouhtare Ahmed Charif, Ali Mlahaili, Abdallah Halifa et Ali Mroudjaé) ont prôné encore une fois, la tenue des primaires de l’élection présidentielle de 2016 à Mayotte. Ils ont regretté dans cette lettre ouverte que « la plupart des partis politiques n’aient pas cru bon lors de la présente campagne électorale d’introduite la question de l’ile comorienne de Mayotte dans le débat électoral ».
Nous étions dans ce blog parmi les pionniers du combat de la tournante au profit de Mayotte en réaffirmant dès 2010, la nécessité, de respecter les dispositions de l’article 13 de la constitution comorienne. Cette position nous a valu des insultes, des critiques de certains compatriotes et des attaques notamment de la part des lecteurs mahorais dont certains affirmèrent que ce blog « augmentait » leur haine vis-à-vis des « comoriens ». Et ce billet va sûrement réveiller et énerver encore plus, ces défaitistes de tout poil, qui estiment que la question de Mayotte est déjà réglée avec sa « départementalisation ». Ils vont se lancer, sous la bénédiction de leur protecteur et bienfaiteur, dans des diatribes contre cette petite minorité de comoriens qui milite pour « la tournante mahoraise ». Ils peuvent continuer avec agressivité et mépris dans ce sens, mais ils ne parviendront jamias à nous faire avaliser le fait accompli et surout à nous faire taire, sur une question importante pour l’avenir de notre pays.
Nous étions dans ce blog parmi les pionniers du combat de la tournante au profit de Mayotte en réaffirmant dès 2010, la nécessité, de respecter les dispositions de l’article 13 de la constitution comorienne. Cette position nous a valu des insultes, des critiques de certains compatriotes et des attaques notamment de la part des lecteurs mahorais dont certains affirmèrent que ce blog « augmentait » leur haine vis-à-vis des « comoriens ». Et ce billet va sûrement réveiller et énerver encore plus, ces défaitistes de tout poil, qui estiment que la question de Mayotte est déjà réglée avec sa « départementalisation ». Ils vont se lancer, sous la bénédiction de leur protecteur et bienfaiteur, dans des diatribes contre cette petite minorité de comoriens qui milite pour « la tournante mahoraise ». Ils peuvent continuer avec agressivité et mépris dans ce sens, mais ils ne parviendront jamias à nous faire avaliser le fait accompli et surout à nous faire taire, sur une question importante pour l’avenir de notre pays.
Pour contourner l’obstacle de l’organisation matérielle des primaires de l’élection présidentielle 2016 à Mayotte, à l’heure des nouvelles technologies de l’information, nous avons avancé dans ce blog l’idée d’organiser les primaires avec un vote électronique (e-voting) au profit de tous les électeurs mahorais disposant d’une carte d’identité comorienne. En effet, Ils sont des milliers, les mahorais qui disposent de la carte d’identité comorienne et le Ministère de l’intérieur dispose de ce fichier qui pourra constituer l’ébauche d’une liste électorale. Il appartiendra aux pouvoirs exécutif et législatif, de rendre cette option possible pour faciliter la tenue des primaires dans cette ile sous administration française. A situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.
Alors que plusieurs personnalités politiques de la Grande Comore et d’Anjouan, notamment des anciens chefs d’état, taraudent l’idée, soit de mettre fin à la tournante, soit de se présenter aux prochaines primaires de l’élection présidentielle de la Grande Comore, l’idée de la tournante au profit de Mayotte ne fait plus l’objet de débats malheureusement et cette campagne électorale a fait fi de cette importante question. En fait, pour la plupart des hommes politiques comoriens, le cycle de la tournante de l’élection présidentielle prévue par l’article 13 de la constitution doit s’achever en 2016 avec l’exercice du mandat présidentiel par le natif de Mohéli. Ils continuent de revendiquer, les mains sur leurs cœurs, le retour de Mayotte dans son giron naturel, sans pour autant formuler des propositions concrètes pour intéresser les compatriotes mahorais à la vie politique du pays.
La dernière réforme référendaire du 25 février 2014 n’a pas prévu des dispositions spécifiques en faveur de la tournante mahoraise. Et pourtant, la tournante n’a pas encore fait son temps et ne s’achève pas à Mohéli en 2016. L’article 1er de la loi relative aux conditions d’éligibilité du Président de l’Union et aux modalités d’application de l’article 13 de la Constitution dispose que « La présidence de l’Union est tournante. Au terme du mandat en cours, exercé par Ngazidja, le tour revient à Ndzuwani, puis Mwali ensuite Maoré sous réserve des dispositions de l’article 39 de la Constitution et ainsi de suite ».
Ainsi après l’exercice du mandat présidentiel de l’Union par un natif de Mohéli, le retour reviendra en principe à un natif de Mayotte d’exercer ce mandat. Si le combat du retour de Mayotte dans son giron naturel est sincère, nos hommes politiques devraient réfléchir sérieusement, sur les dispositions juridiques exceptionnelles pouvant faciliter la tenue des élections primaires qui peuvent avoir lieu soit á Mayotte après la tournante de Mohéli soit dans toute autre partie du territoire national, pour le choix des candidats mahorais qui se porteront candidats à la magistrature suprême. Ça sera une récompense bien méritée aux indépendantistes comoriens de Mayotte, minoritaires certes, mais qui ne cessent de mener un combat difficile à Mayotte contre la présence française dans cette ile. Cette tournante ne doit pas pour autant permettre aux séparatistes mahorais, d’imposer leurs vues dans ce dossier de Mayotte qui demeura toujours comorienne.
Le 18 septembre 2010, la cour constitutionnelle a déjà reconnu à l’île de Mayotte son droit de disposer d’un Vice-président et il est normal qu’elle ait aussi, le droit de disposer d’un président de la république issu de son ile. Par ComoresDroit
Le 18 septembre 2010, la cour constitutionnelle a déjà reconnu à l’île de Mayotte son droit de disposer d’un Vice-président et il est normal qu’elle ait aussi, le droit de disposer d’un président de la république issu de son ile. Par ComoresDroit