Un communiqué du Ministère marocain de l'Intérieur, publié le 25 janvier 2015, indique qu'un ressortissant algérien a été interpe...
Un communiqué du Ministère marocain de l'Intérieur, publié le 25 janvier 2015, indique qu'un ressortissant algérien a été interpellé par la Brigade Nationale de la Police Judiciaire (BNPJ) dans la région d'Oujda.
Cette arrestation est la résultante d'investigations conduites par la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) pendant plusieurs mois.
Au moment de son arrestation, ce ressortissant algérien, membre du groupe terroriste "Jund Al Khilafa", très actif en Algérie, était en possession d'importantes quantité substances dangereuses, d'appareils pour les télécommunications sans fil et d'un croquis qui a permis la découverte d'autres substance dangereuses ainsi que des armes à feu.
A rappeler que l'organisation terroriste "Jund Al Khilafa", proche de DAESH, avait revendiqué l'assassinat et la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel en septembre 2014 en Kabylie.
Un nouveau succès des Services de Sécurité marocains, tous corps confondus, qui prouvent une nouvelle fois leur efficacité en matière de lutte anti-terroriste mais aussi l'inefficacité des services algériens à neutraliser les terroristes qui pullulent sur le territoire algérien.
En effet, comment un tel individu a t-il pu circuler en toute tranquilité en compagnie de son complice, activement recherché au Maroc, de la Kabylie à la frontière algéro-marocaine, alors que les services de sécurité algériens, épaulés par plus 3 000 soldats, avaient affirmé encercler la zone du meurtre de Gourdel et anéanti l'ensemble du groupe terroriste ?
L'interrogatoire de ce terroriste fournira certainement les réponses mais également une mine d'informations.
Quoi qu'il en soit, il est évident qu'en raison du gel de la coopération judiciaire et sécuritaire entre le Maroc et la France, il y aura peu de chance que les autorités françaises puissent bénéficier d'un quelconque renseignement ou assister à son procès ou demander et obtenir son extradition.
Une arrestation qui intervient juste la veille de l'arrivée du corps d'Hervé Gourdel en France et le nouvel appel lancé par DAESH à perpétrer des attentats contre les pays occidentaux.
Farid Mnebhi.
Cette arrestation est la résultante d'investigations conduites par la Direction Générale de la Surveillance du Territoire (DGST) pendant plusieurs mois.
Au moment de son arrestation, ce ressortissant algérien, membre du groupe terroriste "Jund Al Khilafa", très actif en Algérie, était en possession d'importantes quantité substances dangereuses, d'appareils pour les télécommunications sans fil et d'un croquis qui a permis la découverte d'autres substance dangereuses ainsi que des armes à feu.
A rappeler que l'organisation terroriste "Jund Al Khilafa", proche de DAESH, avait revendiqué l'assassinat et la décapitation de l'otage français Hervé Gourdel en septembre 2014 en Kabylie.
Un nouveau succès des Services de Sécurité marocains, tous corps confondus, qui prouvent une nouvelle fois leur efficacité en matière de lutte anti-terroriste mais aussi l'inefficacité des services algériens à neutraliser les terroristes qui pullulent sur le territoire algérien.
En effet, comment un tel individu a t-il pu circuler en toute tranquilité en compagnie de son complice, activement recherché au Maroc, de la Kabylie à la frontière algéro-marocaine, alors que les services de sécurité algériens, épaulés par plus 3 000 soldats, avaient affirmé encercler la zone du meurtre de Gourdel et anéanti l'ensemble du groupe terroriste ?
L'interrogatoire de ce terroriste fournira certainement les réponses mais également une mine d'informations.
Quoi qu'il en soit, il est évident qu'en raison du gel de la coopération judiciaire et sécuritaire entre le Maroc et la France, il y aura peu de chance que les autorités françaises puissent bénéficier d'un quelconque renseignement ou assister à son procès ou demander et obtenir son extradition.
Une arrestation qui intervient juste la veille de l'arrivée du corps d'Hervé Gourdel en France et le nouvel appel lancé par DAESH à perpétrer des attentats contre les pays occidentaux.
Farid Mnebhi.