Aux Comores, les régimes passent et se ressemblent, les libertés d’expression hachées, les directeurs d’ Alwatwan continuent de servir leu...
Aux Comores, les régimes passent et se ressemblent, les libertés d’expression hachées, les directeurs d’Alwatwan continuent de servir leur maître, les victimes d’hier dont nous nous sommes battus pour leurs libertés deviennent les compresseurs d’aujourd’hui, et leurs comportements ne nous font MEME PAS PEUR.
Le licenciement de Faïza nous interpelle beaucoup ; la répression mentale qu’exerce le régime Ikililou au Directeur du journal M. Soimadou atteint son paroxysme. La mission du moment, car elle en est une, est de se débarrasser de Faïza, cette jeune journaliste dont la plume persuasive titille et remue la situation du pays, et elle devient finalement la proie sacrifiée d’un régime en mal être, déjà d’une gouvernance ivre et sans direction.
Certes Faïza est une jeune journaliste non soumise, et est d’une stature constante. C’est à la fin d’année 2014 que M. Soimadou a licencié la jeune Faïza parce qu’elle a expédié de l’étranger et à sa direction une justification de traitement médical. Depuis, l’équipe de la Rédaction est sous contrôle, les manipulations fusent de partout.
En effet, Faïza vient de rejeter l’offre de M. Soimadou qui l’aurait proposé de revenir sur son exécutoire de licenciement, si elle lui présente des excuses écrites. Aucune réaction, le silence est susurrant, et sous-entend, nenni au marché sans valeur.
Voila que M. Soimadou accepte de robotiser dans sa lancée et sur un chemin exigu, raide et sans issue le processus en déni d’accès ou en perdition, c’est-à-dire, l’irresponsabilité de mettre fin au parcours professionnel de la jeune Faïza, quel courage et du dégout !
Seulement, s’il avait à vrai dire ses mains et sa tête libres, il aurait des marges de manœuvre d’associer l’inspection du travail et l’équipe de la rédaction pour aboutir à une solution sincère et apaisante. En réalité M. Soimadou n’a aucune maîtrise sur la décision qu’il a cru initier et entreprendre sous sa responsabilité.
Et en ce temps, il est probable que le dossier de Faïza échoit entre les mains du directeur de l’inspection de travail. A ce niveau, il serait surprenant que ce dernier ne soit qu’un exécuteur terminal, c’est-à-dire le coupeur de tête d’une décision déjà fixée ailleurs par des « invisibles » Dans ce champs de ping-pong, le ministre tutelle et le Président de la République font semblant de ne pas savoir ce que nous savons qu’ils savent, ces pires injustices froides qu’ils préparent et qu’ils nous font avaler les uns et les autres, de jour en jour et du matin au soir.
M. Soimadou Directeur d’Alwatwan n’est ni à sa première ni à sa dernière prise de bec aux journalistes d’Alwatwan ; les plus célèbres d’entre eux ont eu à payer des sanctions frontales et rocambolesques.
A vrai dire, la jeune Faïza est persécutée au point de perdre ses droits par sa liberté d’expression, et parce qu’elle sait être dans tous les engagements actifs. Elle bouge dans les réseaux sociaux que sur terrain, porte intérêts aux réflexions sociétales et aux causes communes même à notre absence, elle est à soutenir, et à encourager ; ne soyons pas tous des lâches !
Dans ce pays la compression des libertés et des droits s’abat aux partis de l’opposition, aux médias, et aux pans des Administrations publiques (...) et la caravane passe. Et tels tant d’autres à des situations similaires, nous avons cru qu’ils vont arrêter de rebondir sur les refrains revanchards de la rue « à chacun son tour, et le prochain régime est à eux » C’est vraiment malheureux de voir même nos anciens combattants s’embourber dans les camps de censure des libertés !
== Par Hadji Mouigni == 16/01/2015 ==
Le licenciement de Faïza nous interpelle beaucoup ; la répression mentale qu’exerce le régime Ikililou au Directeur du journal M. Soimadou atteint son paroxysme. La mission du moment, car elle en est une, est de se débarrasser de Faïza, cette jeune journaliste dont la plume persuasive titille et remue la situation du pays, et elle devient finalement la proie sacrifiée d’un régime en mal être, déjà d’une gouvernance ivre et sans direction.
Certes Faïza est une jeune journaliste non soumise, et est d’une stature constante. C’est à la fin d’année 2014 que M. Soimadou a licencié la jeune Faïza parce qu’elle a expédié de l’étranger et à sa direction une justification de traitement médical. Depuis, l’équipe de la Rédaction est sous contrôle, les manipulations fusent de partout.
En effet, Faïza vient de rejeter l’offre de M. Soimadou qui l’aurait proposé de revenir sur son exécutoire de licenciement, si elle lui présente des excuses écrites. Aucune réaction, le silence est susurrant, et sous-entend, nenni au marché sans valeur.
Voila que M. Soimadou accepte de robotiser dans sa lancée et sur un chemin exigu, raide et sans issue le processus en déni d’accès ou en perdition, c’est-à-dire, l’irresponsabilité de mettre fin au parcours professionnel de la jeune Faïza, quel courage et du dégout !
Seulement, s’il avait à vrai dire ses mains et sa tête libres, il aurait des marges de manœuvre d’associer l’inspection du travail et l’équipe de la rédaction pour aboutir à une solution sincère et apaisante. En réalité M. Soimadou n’a aucune maîtrise sur la décision qu’il a cru initier et entreprendre sous sa responsabilité.
Et en ce temps, il est probable que le dossier de Faïza échoit entre les mains du directeur de l’inspection de travail. A ce niveau, il serait surprenant que ce dernier ne soit qu’un exécuteur terminal, c’est-à-dire le coupeur de tête d’une décision déjà fixée ailleurs par des « invisibles » Dans ce champs de ping-pong, le ministre tutelle et le Président de la République font semblant de ne pas savoir ce que nous savons qu’ils savent, ces pires injustices froides qu’ils préparent et qu’ils nous font avaler les uns et les autres, de jour en jour et du matin au soir.
M. Soimadou Directeur d’Alwatwan n’est ni à sa première ni à sa dernière prise de bec aux journalistes d’Alwatwan ; les plus célèbres d’entre eux ont eu à payer des sanctions frontales et rocambolesques.
A vrai dire, la jeune Faïza est persécutée au point de perdre ses droits par sa liberté d’expression, et parce qu’elle sait être dans tous les engagements actifs. Elle bouge dans les réseaux sociaux que sur terrain, porte intérêts aux réflexions sociétales et aux causes communes même à notre absence, elle est à soutenir, et à encourager ; ne soyons pas tous des lâches !
Dans ce pays la compression des libertés et des droits s’abat aux partis de l’opposition, aux médias, et aux pans des Administrations publiques (...) et la caravane passe. Et tels tant d’autres à des situations similaires, nous avons cru qu’ils vont arrêter de rebondir sur les refrains revanchards de la rue « à chacun son tour, et le prochain régime est à eux » C’est vraiment malheureux de voir même nos anciens combattants s’embourber dans les camps de censure des libertés !
== Par Hadji Mouigni == 16/01/2015 ==