Quand le passé est mauvais, on le conteste mais il ne faut pas se focaliser sur cela uniquement. Du présent, il faut être vigilent, sinon ...
Quand le passé est mauvais, on le conteste mais il ne faut pas se focaliser sur cela uniquement. Du présent, il faut être vigilent, sinon tous passeront inaperçus. Quel péché que les comoriens ont commis pour qu'ils soient destinés des autorités désobligeantes, sans scrupule ?
A quand les Comores connaitront un vote digne de ce nom, vote sans achats de conscience ? Le pouvoir en place repose sur une tonne de dartres qui sans doute menacent sa destinée. Dans un pays où les fonctionnaires ignorent ce qu'on appelle salaire normal, où l'hôpital de référence devient des lieux de fin de vie… à cause de manque de courant électrique, d'eau, d'équipements... Cela fait 22 ans que les Comores vivent dans la sombre et la soif, où le pouvoir d'achat est le plus bas que dans les pays les plus pauvres du monde et pourtant les conférences, les séminaires, les missions à l'étranger sont perpétuels…
« les candidats des régimes en défaillance »
Depuis les premiers jours de l'ouverture des campagnes électorales pour les élections harmonisées, le mois de décembre dernier, les pouvoirs: central et insulaires, voient leurs candidats sur les bancs de touche. Avec ce rejet par le peuple, les lieutenants des régimes susdits, prennent conscience de la défaillance de leurs candidats. En manque d'argument, bilan renfrogné… les gouvernements utilisent la politique des recrutements.
C'est juste pour tenter de retenir quelques souffles. Mais tout le monde sait que ce sont des recrutements électoraux, donc des contrats à durée éphémère, des paies qui se feront à coup de lance pierre. D'autres disent que c'est toujours comme ça. Oui, mais ca ne doit pas continuer comme ca. Tout cela en exploitant la misère du peuple, produite par ces mêmes autorités. La campagne arrosant. Les billets de banque, se promènent, et se croisent dans les mains des autorités et celles du peuple nécessiteux. C'est après avoir abandonné les gueux dans la misère et les déshérités dans le malheur.
Illustration, un extrait d'un texte du sociologue Msa Ali jamal, paru dans son mur facebook, « Soulaimane Mohamed Soilihi est le candidat à la députation le plus endetté et l'équipe de Mamadou en est consciente de cette situation et pour se faire le patron en l'occurrence le ministre des finances Mohamed Ali Soilihi met la main dans les caisses de l'Etat pour régler les dettes à celui qui a accepté de porter ses couleurs dans les législatives.». Selon ce même texte « Consulté en dernier recours Soulaimane Mohamed Soilihi a accepté en posant des conditions au vice président d'éponger ses dettes dont 60 millions de francs comoriens qu'il doit au commerçant communément appelé KIABI, 12 millions au Meck de Mbeni, et d'autres valeurs… ».
« Encore une somme pour le bourrage des urnes »
Ensuite, le ministre des affaires étrangères, lui-même candidat à la députation dans la 17èmecirconscription, Mr Elarif Said Hassane, aurait fait une hérésie, interdite aux hommes de twarika. Quand on est muridi, on s'abstient de vol, d'adultères, de mensonges… de corruption. Dr Elarif Said Hassane, muridi shadhwili, n'a pas volé ni commis un adultère, mais il suit la cadence de ses ainés politiques du pouvoir.
Une somme de 10 millions de franc comorien, aurait été donnée à main propre à la localité de Ndzauze-Mitsamiuli, une des localités composant sa circonscription. Quelle que soit la destination, mais vider les caisses de l'Etat pour un bourrage des urnes, est délictueux. Cela s'effectuerait en présence du douanier, Mr Ali Hatari, ancien député du régime Mwangaza-RDR, sous Djohar. Dans cette affaire Ali Hatar n'est autre que son conseiller. Le candidat Elarif Said Hassane… aurait remis cette grosse somme, en petites coupures de 10000 fc, ce mercredi 21 janvier 2015, vers 12h, heures de Moroni.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
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