La France elle aussi a une énorme ambassade. Un véritable bunker. On n'y entre que sur rendez-vous, pris obligatoirement par une ligne f...
La France elle aussi a une énorme ambassade. Un véritable bunker. On n'y entre que sur rendez-vous, pris obligatoirement par une ligne fixe couteuse alors qu'il n'en existe pratiquement plus à Madagascar.
Pour un malgache une simple demande de visa lui coûtera environ 50 euros, soit trois mois de salaire. Les réponses sont négatives à 90 %, les frais de dossiers jamais remboursés alimentent une caisse richement dotées maintenant
Les fonctionnaires français ne s’intéressent pas au pays, être nommé là bas est pour certains un purgatoire. L'histoire et les affinités que nous avons en commun avec les malgaches paraissent effectivement ne pas peser dans une politique à court terme.
L'état est en vrac, après Philibert Tsiranana pro-français , l'administration giscardienne a entretenu des relations détestables avec "l'amiral rouge" ( l'amiral Ratsiraka) qui a eu beau jeu de détruire les restes d'un passé qui s'est terminé par le bain de sang de la répression de 49 (100 000 morts au moins).
Alors que les anciennes colonies dans le monde entier s 'émancipaient des puissance coloniales, la France d'une main de fer réprimait les forces indépendantistes.
De la guerre de 39-45 à l'indépendance en 60 , les relations France-Madagscar on été faites de trahison et de répression, cette histoire est lourde et obère forcément sur les relations de nos deux pays.
Le pays qui a pesé le plus sur le destin et l'évolution naturelle du paysage politique a Madagascar aurait le devoir de l'aider avec générosité et désintérêt à se reconstruire. C'est une question d'honneur et de morale, de vision généreuse et d'anticipation vertueuse.
04 DÉCEMBRE 2014 | PAR LUC BONGRAND
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Pour un malgache une simple demande de visa lui coûtera environ 50 euros, soit trois mois de salaire. Les réponses sont négatives à 90 %, les frais de dossiers jamais remboursés alimentent une caisse richement dotées maintenant
Les fonctionnaires français ne s’intéressent pas au pays, être nommé là bas est pour certains un purgatoire. L'histoire et les affinités que nous avons en commun avec les malgaches paraissent effectivement ne pas peser dans une politique à court terme.
L'état est en vrac, après Philibert Tsiranana pro-français , l'administration giscardienne a entretenu des relations détestables avec "l'amiral rouge" ( l'amiral Ratsiraka) qui a eu beau jeu de détruire les restes d'un passé qui s'est terminé par le bain de sang de la répression de 49 (100 000 morts au moins).
Alors que les anciennes colonies dans le monde entier s 'émancipaient des puissance coloniales, la France d'une main de fer réprimait les forces indépendantistes.
De la guerre de 39-45 à l'indépendance en 60 , les relations France-Madagscar on été faites de trahison et de répression, cette histoire est lourde et obère forcément sur les relations de nos deux pays.
Le pays qui a pesé le plus sur le destin et l'évolution naturelle du paysage politique a Madagascar aurait le devoir de l'aider avec générosité et désintérêt à se reconstruire. C'est une question d'honneur et de morale, de vision généreuse et d'anticipation vertueuse.
04 DÉCEMBRE 2014 | PAR LUC BONGRAND
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