Une pharmacienne de retour d'Afrique de l'Ouest a été hospitalisée vendredi soir à Saint-Denis de la Réunion avec une forte fièvre, ...
Une pharmacienne de retour d'Afrique de l'Ouest a été hospitalisée vendredi soir à Saint-Denis de la Réunion avec une forte fièvre, premier cas suspect de fièvre Ebola dans l'île.
"Ce matin, le directeur du centre hospitalier universitaire, Monsieur David Gruson et la directrice de l'Agence régionale de santé, Madame Chantale de Singly m'ont informé qu'une patiente avait été hospitalisée avec une forte fièvre", a indiqué Serge Camatchy, président de la CRSA, instance en charge de la politique sanitaire et sociale dans cette collectivité de l'océan Indien.
La pharmacienne revenait d'une mission humanitaire en Afrique de l'ouest, a priori en Guinée, le berceau du virus d'Ebola. Vendredi, prise d'une forte fièvre, elle a été prise en charge par le Smur, en raison de son récent séjour dans cette région frappée par l'épidémie.
Revêtus d'une tenue étanche, les urgentistes sont venus la chercher à son domicile dans le sud de la Réunion, avant de l'hospitaliser au CHU Félix Guyon de Bellepierre (Saint-Denis), seul hôpital de l'île habilité pour la prise en charge de malades d'Ebola. Les résultats des analyses de sang pour confirmer ou non la maladie, effectuées par un laboratoire de Lyon, seront connus dans 48 heures.
"Conformément au protocole mis en place depuis le début de la crise sanitaire, le ministère ne commente pas les cas de suspicion", a réagi samedi matin le ministère de la Santé. "Il y aura une communication uniquement si le cas est confirmé par les analyses."
Une réunion des représentants de l'ensemble des personnels de santé est organisée au CHU où la patiente a été admise ce samedi matin, selon M. Camatchy, qui appelle à "ne pas s'affoler". "En tout état de cause, La Réunion est médicalement et sanitairement bien équipée pour faire face à ce type de cas", assure-t-il.
C'est le premier cas suspect de fièvre Ebola à La Réunion. Un cas suspect avait été enregistré à Maurice, l'île voisine, en septembre, mais le patient de retour d'un voyage en de trois mois en Guinée souffrait en fait du paludisme.
L'Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) a mis en place, à La Réunion et à Mayotte, le dispositif national relatif à la prévention et la prise en charge d'une personne susceptible d'avoir contracté la maladie, car le risque d'importation du virus par le biais des voyageurs au sein de l'Union européenne n'es pas "totalement exclu", même s'il est "très faible".
L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l'Ouest a fait 6 583 morts sur 18 188 personnes contaminées dans les trois pays les plus touchés (Libéria, Guinée et Sierra-Leone), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), daté du 10 décembre. Quinze autres morts ont été enregistrés dans trois pays (Mali, Etats-Unis, Nigeria). Ebola est une maladie à fort taux de mortalité contre laquelle il n'existe encore aucun médicament.
Par AFP
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
"Ce matin, le directeur du centre hospitalier universitaire, Monsieur David Gruson et la directrice de l'Agence régionale de santé, Madame Chantale de Singly m'ont informé qu'une patiente avait été hospitalisée avec une forte fièvre", a indiqué Serge Camatchy, président de la CRSA, instance en charge de la politique sanitaire et sociale dans cette collectivité de l'océan Indien.
La pharmacienne revenait d'une mission humanitaire en Afrique de l'ouest, a priori en Guinée, le berceau du virus d'Ebola. Vendredi, prise d'une forte fièvre, elle a été prise en charge par le Smur, en raison de son récent séjour dans cette région frappée par l'épidémie.
Revêtus d'une tenue étanche, les urgentistes sont venus la chercher à son domicile dans le sud de la Réunion, avant de l'hospitaliser au CHU Félix Guyon de Bellepierre (Saint-Denis), seul hôpital de l'île habilité pour la prise en charge de malades d'Ebola. Les résultats des analyses de sang pour confirmer ou non la maladie, effectuées par un laboratoire de Lyon, seront connus dans 48 heures.
"Conformément au protocole mis en place depuis le début de la crise sanitaire, le ministère ne commente pas les cas de suspicion", a réagi samedi matin le ministère de la Santé. "Il y aura une communication uniquement si le cas est confirmé par les analyses."
Une réunion des représentants de l'ensemble des personnels de santé est organisée au CHU où la patiente a été admise ce samedi matin, selon M. Camatchy, qui appelle à "ne pas s'affoler". "En tout état de cause, La Réunion est médicalement et sanitairement bien équipée pour faire face à ce type de cas", assure-t-il.
C'est le premier cas suspect de fièvre Ebola à La Réunion. Un cas suspect avait été enregistré à Maurice, l'île voisine, en septembre, mais le patient de retour d'un voyage en de trois mois en Guinée souffrait en fait du paludisme.
L'Agence régionale de santé océan Indien (ARS OI) a mis en place, à La Réunion et à Mayotte, le dispositif national relatif à la prévention et la prise en charge d'une personne susceptible d'avoir contracté la maladie, car le risque d'importation du virus par le biais des voyageurs au sein de l'Union européenne n'es pas "totalement exclu", même s'il est "très faible".
L'épidémie de fièvre hémorragique Ebola en Afrique de l'Ouest a fait 6 583 morts sur 18 188 personnes contaminées dans les trois pays les plus touchés (Libéria, Guinée et Sierra-Leone), selon le dernier bilan de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), daté du 10 décembre. Quinze autres morts ont été enregistrés dans trois pays (Mali, Etats-Unis, Nigeria). Ebola est une maladie à fort taux de mortalité contre laquelle il n'existe encore aucun médicament.
Par AFP
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