La candidature des ministres El-Anrif Saïd Hassane et Aboulkarim Mohamed avait été invalidée Décidément, cette année 2014 aura été celle de...
La candidature des ministres El-Anrif Saïd Hassane et Aboulkarim Mohamed avait été invalidée
Décidément, cette année 2014 aura été celle de toutes les mésaventures abracadabrantesques des autorités comoriennes à l’Aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. On croyait que ces mésaventures étaient terminées avec ce religieux comorien que disait: «Ha! Il faut voir. J’ai de la baraka et ma baraka est tellement grande que les portes de l’Aéroport de chez les Blancs, à Paris, s’ouvrent seules dès que je m’approche d’elles. Gloire à Dieu!». Puis, vint la mésaventure du Gouverneur d’une île des Comores qui est allé se casser la figure au sens propre sur les vitres de ce même Aéroport parisien, des vitres qui étaient tellement propres qu’on ne sentait pas qu’il y en avait aux portes. Notre bonhomme avait du sang partout. Paix à son âme. Alors que les Comoriens commençaient à louer Dieu pour leur avoir permis d’en finir avec cette page parisienne peu glorieuse, il a fallu que le Caporal Bourhane Hamidou, Président de la malheureuse Assemblée de l’Union des Comores, aille se faire piquer dans ce même Aéroport, cette année 2014, les mains dans un pot de confiture ayant pour nom une valise clandestine remplie de 80.000 euros.
Or, Aboubacar Abdou Moussa était à Paris à l’aube de cette horrible matinée du vendredi 5 décembre 2014. Il a fallu que notre boxeur-catcheur lui intime l’ordre de rentrer dare-dare à Moroni, même s’il était sur une table d’hôpital en train de se faire opérer d’on ne sait quelle maladie «honteuse». En homme qui sait qui l’a nommé à la Cour constitutionnelle, et par solidarité entre gens de la même ville, le brave «Abouba» courut à la vitesse d’un TGV et a failli se rendre à l’Aéroport de parisien de Roissy Charles-de-Gaulle, à pied, sous le froid et en courant. Un brave homme. Fidèle aussi. Mais, on le calma avant de le ramener en voiture jusqu’à Roissy. Mais, là, un gros problème comme un immeuble du quartier de la Défense se présenta: il n’y a pas de place, alors que dès le samedi, on va commencer à remuer la fange à la Cour constitutionnelle, et sans le fidèle Aboubacar Abdou Moussa dit «Abouba», toute la stratégie de fraude et de passage en force de Mouigni Baraka courait à la perte. Or, il faut casser du Mohamed Daoudou dit «Kiki» et d’autres empêcheurs de tourner en rond.
Quand «Abouba» arrivera à Moroni ce samedi 6 décembre 2014, il aura fort à faire parce que la bande gouvernementale de Mouigni Baraka devra travailler également sur les dossiers toxiques des deux ministres Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane, qui ont été invalidés par la CÉNI jusqu’à ce que le chef fraudeur Houssen Hassan Ibrahim dit «Jeannot», notre bon ami, l’incorrigible ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (Assez! De grâce! Ne nous achevez pas avec tous ces titres ronflants) ne se mette à menacer, éructer et insulter toute la nuit pour que les chouchous du gouvernement soient autorisés à aller se casser les reins dans une élection qu’ils n’ont aucune chance de remporter de manière honnête. De belles «engueulades» à ce qu’il paraît. Ce n’est jamais facile d’être ministre de l’Intérieur. Et c’est ainsi que la pauvre CÉNI a accepté de se déshabiller en public en face du Marché de Volo-Volo. On l’aura compris: pour être légalement admis à la compétition électorale à venir, il aurait fallu que les deux ministres démissionnassent de leurs fonctions gouvernementales d’abord. Ils ne l’ont pas fait. La CÉNI avait cru pouvoir faire son travail et a été rappelée à l’ordre, signant ainsi l’une de ses premières forfaitures et démissions. En attendant d’autres. Car, il y en aura d’autres. C’est promis. Quand un gouvernement se montre incapable d’éradiquer la corruption financière, rien ne l’empêche de faire prospérer la corruption électorale avant même les élections. On aura tout vu, et plus rien n’étonne les Comoriens.
Décidément, cette année 2014 aura été celle de toutes les mésaventures abracadabrantesques des autorités comoriennes à l’Aéroport parisien de Roissy Charles-de-Gaulle. On croyait que ces mésaventures étaient terminées avec ce religieux comorien que disait: «Ha! Il faut voir. J’ai de la baraka et ma baraka est tellement grande que les portes de l’Aéroport de chez les Blancs, à Paris, s’ouvrent seules dès que je m’approche d’elles. Gloire à Dieu!». Puis, vint la mésaventure du Gouverneur d’une île des Comores qui est allé se casser la figure au sens propre sur les vitres de ce même Aéroport parisien, des vitres qui étaient tellement propres qu’on ne sentait pas qu’il y en avait aux portes. Notre bonhomme avait du sang partout. Paix à son âme. Alors que les Comoriens commençaient à louer Dieu pour leur avoir permis d’en finir avec cette page parisienne peu glorieuse, il a fallu que le Caporal Bourhane Hamidou, Président de la malheureuse Assemblée de l’Union des Comores, aille se faire piquer dans ce même Aéroport, cette année 2014, les mains dans un pot de confiture ayant pour nom une valise clandestine remplie de 80.000 euros.
Une honte nationale. Les Comoriens voyaient la fin de cette année horrible s’approcher avec un réel soulagement jusqu’à ce que la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) se soit jetée dans la gueule du loup en invalidant des candidatures tout à fait acceptables, comme celle de Mohamed Daoudou dit «Kiki», et en validant celles, absolument contestables des ministres Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane. Comme le Gouverneur Mouigni Baraka de la Grande-Comore sait que même les bébés savent que c’est lui qui a été à l’origine de l’invalidation de la candidature de l’ennemi préféré Mohamed Daoudou dit «Kiki», Président du Parti Orange, il a commencé à prendre peur et à trembler comme un collégien la veille de son premier rendez-vous galant. Il lui a donc fallu chercher à couvrir ses arrières, en appelant son juriste villageois, de chez lui à Ntosudjini, le bon Aboubacar Abdou Moussa, qu’il a nommé à la Cour constitutionnelle pour parer à toute éventualité. Alors, quand dans la matinée de ce vendredi 5 novembre 2014, avant même que ça commence à craquer et à se plaindre partout à Moroni à la suite de l’invalidation des candidatures valides et de la validation des candidatures invalides, Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps, a pris peur et a commencé à crier. Il lui fallait son petit «Abouba», qui n’est autre que ce cher Aboubacar Abdou Moussa.
Or, Aboubacar Abdou Moussa était à Paris à l’aube de cette horrible matinée du vendredi 5 décembre 2014. Il a fallu que notre boxeur-catcheur lui intime l’ordre de rentrer dare-dare à Moroni, même s’il était sur une table d’hôpital en train de se faire opérer d’on ne sait quelle maladie «honteuse». En homme qui sait qui l’a nommé à la Cour constitutionnelle, et par solidarité entre gens de la même ville, le brave «Abouba» courut à la vitesse d’un TGV et a failli se rendre à l’Aéroport de parisien de Roissy Charles-de-Gaulle, à pied, sous le froid et en courant. Un brave homme. Fidèle aussi. Mais, on le calma avant de le ramener en voiture jusqu’à Roissy. Mais, là, un gros problème comme un immeuble du quartier de la Défense se présenta: il n’y a pas de place, alors que dès le samedi, on va commencer à remuer la fange à la Cour constitutionnelle, et sans le fidèle Aboubacar Abdou Moussa dit «Abouba», toute la stratégie de fraude et de passage en force de Mouigni Baraka courait à la perte. Or, il faut casser du Mohamed Daoudou dit «Kiki» et d’autres empêcheurs de tourner en rond.
Le sang de Mouigni Baraka ne fit alors qu’un tour dans ses veines encore meurtries par son fameux accident vasculaire cérébral (AVC) du début d’année 2014 à Bobigny. La mort dans l’âme, il se résolut alors à bousculer tout l’Aéroport de Roissy pour qu’on mette son «Abouba» dans le premier avion. On en parle encore à Roissy, où on ne comprend toujours pas comment les dictateurs africains infréquentables règlent leurs problèmes à Paris. En fait, il y avait de la place dans l’avion, mais uniquement en première classe. «Et qu’attendez-vous pour foutre Abouba en première classe? Savez-vous dans quelle merde je serais demain si Abouba n’est pas à Moroni demain?», criait comme un charretier le Gouverneur Mouigni Baraka, avec une verdeur qu’on ne lui connaissait pas. Et c’est ainsi que le bon «Abouba» quitta Paris dans un avion en première classe. Quand on a eu le bonheur de voyager une fois en première classe en août 1992, par pure chance et par arrangement d’une agence de voyages, on sait que c’est la classe et tout et tout. Seulement, cette fois, c’est le peuple comorien qui paie, et Mouigni Baraka, l’homme des rings, s’en moque.
Quand «Abouba» arrivera à Moroni ce samedi 6 décembre 2014, il aura fort à faire parce que la bande gouvernementale de Mouigni Baraka devra travailler également sur les dossiers toxiques des deux ministres Abdoulkarim Mohamed et El-Anrif Saïd Hassane, qui ont été invalidés par la CÉNI jusqu’à ce que le chef fraudeur Houssen Hassan Ibrahim dit «Jeannot», notre bon ami, l’incorrigible ministre de l’Intérieur, de l’Information, de la Décentralisation, chargé des Relations avec les Institutions (Assez! De grâce! Ne nous achevez pas avec tous ces titres ronflants) ne se mette à menacer, éructer et insulter toute la nuit pour que les chouchous du gouvernement soient autorisés à aller se casser les reins dans une élection qu’ils n’ont aucune chance de remporter de manière honnête. De belles «engueulades» à ce qu’il paraît. Ce n’est jamais facile d’être ministre de l’Intérieur. Et c’est ainsi que la pauvre CÉNI a accepté de se déshabiller en public en face du Marché de Volo-Volo. On l’aura compris: pour être légalement admis à la compétition électorale à venir, il aurait fallu que les deux ministres démissionnassent de leurs fonctions gouvernementales d’abord. Ils ne l’ont pas fait. La CÉNI avait cru pouvoir faire son travail et a été rappelée à l’ordre, signant ainsi l’une de ses premières forfaitures et démissions. En attendant d’autres. Car, il y en aura d’autres. C’est promis. Quand un gouvernement se montre incapable d’éradiquer la corruption financière, rien ne l’empêche de faire prospérer la corruption électorale avant même les élections. On aura tout vu, et plus rien n’étonne les Comoriens.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 5 décembre.
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