Les ministres en exercice n'ont pas démissionné et leurs candidatures ont été retenues Dieu, par Votre immense pouvoir, faites en sort...
Les ministres en exercice n'ont pas démissionné et leurs candidatures ont été retenues
Dieu, par Votre immense pouvoir, faites en sorte que la ville de Moroni ne brûle pas ce vendredi 5 décembre 2014, jour de grande prière collective. En effet, la publication des listes définitives des candidats retenus et non retenus pour les élections à venir fait apparaître des surprises, et elles sont de taille. On comprend facilement qu’Omar Mohamed ne pouvait être permis de se déclarer candidat à la députation, puisqu’il n’a pas démissionné de son poste de Directeur général de l’Aéroport International de Hahaya.
Mais, pourquoi les ministres El-Anrif Saïd Hassane et Abdoulkarim Mohamed sont autorisés à se porter candidats alors qu’ils n’ont pas démissionné de leurs fonctions gouvernementales? Ce n’est pas légal. Et puis, il y a le rejet de la candidature de Mohamed Daoudou dit «Kiki», Président du Parti Orange. Même les enfants en couche-culotte savent que cette invalidation injustifiable est due à des magouilles commanditées par son ennemi intime, le Gouverneur Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps qui, à son entourage proche, promettait depuis le mois d’octobre 2014: «Vous allez voir. Tout a déjà été fait pour que la candidature de ce petit prétentieux de Kiki soit invalidée. Il va ressentir ça comme une provocation et une humiliation personnelle. Il va faire un bruit de tonnerre et de rafale, mais il n’ira pas loin. Tout a déjà été cadenassé. Il n’y aura même pas de scandale.
Par ARM
©lemohelien – Vendredi 5 décembre.
Dieu, par Votre immense pouvoir, faites en sorte que la ville de Moroni ne brûle pas ce vendredi 5 décembre 2014, jour de grande prière collective. En effet, la publication des listes définitives des candidats retenus et non retenus pour les élections à venir fait apparaître des surprises, et elles sont de taille. On comprend facilement qu’Omar Mohamed ne pouvait être permis de se déclarer candidat à la députation, puisqu’il n’a pas démissionné de son poste de Directeur général de l’Aéroport International de Hahaya.
Mais, pourquoi les ministres El-Anrif Saïd Hassane et Abdoulkarim Mohamed sont autorisés à se porter candidats alors qu’ils n’ont pas démissionné de leurs fonctions gouvernementales? Ce n’est pas légal. Et puis, il y a le rejet de la candidature de Mohamed Daoudou dit «Kiki», Président du Parti Orange. Même les enfants en couche-culotte savent que cette invalidation injustifiable est due à des magouilles commanditées par son ennemi intime, le Gouverneur Mouigni Baraka, le plus grand boxeur-catcheur comorien de tous les temps qui, à son entourage proche, promettait depuis le mois d’octobre 2014: «Vous allez voir. Tout a déjà été fait pour que la candidature de ce petit prétentieux de Kiki soit invalidée. Il va ressentir ça comme une provocation et une humiliation personnelle. Il va faire un bruit de tonnerre et de rafale, mais il n’ira pas loin. Tout a déjà été cadenassé. Il n’y aura même pas de scandale.
Il ne peut rien contre l’État et le pouvoir de l’État». Aujourd’hui, nous y sommes. Les institutions de la République sont infectées et instrumentalisées pour devenir l’arme de la vengeance des uns contre les autres. On utilise les moyens de l’État pour assouvir des haines et des vengeances personnelles. Ce retour à l’État patrimonial est très dangereux parce que signifiant qu’en 2016, toutes les candidatures qui vont gêner le candidat du pouvoir vont être invalidées pour des raisons qui n’ont aucun fondement juridique. Saïd-Abdillah Saïd-Ahmed, Président du Parti Comores Alternatives (PCA) et candidat déclaré à l’élection présidentielle de 2016, a intérêt à ne pas bouger d’un seul jour des Comores pendant l’année qui précède l’élection parce que sa candidature sera jetée dans l’océan Indien.
Lui, qui a l’habitude de dire qu’il a une adresse aux Comores et ceci et cela, a vraiment intérêt à savoir que s’il veut se présenter à une élection aux Comores, il doit commencer par se stabiliser aux Comores parce que ce pouvoir politique a des poils sur le front et ne connaît pas la notion de honte. Maintenant, la question qui se pose est celle de savoir si la Commission électorale nationale «indépendante» (CÉNI) va ajouter la honte à l’opprobre, en validant l’invalidation des candidatures qui gênent. En tout état de cause, si le pouvoir politique actuel joue avec ses prérogatives de manière aussi abusive, l’explosion qui se produira pourra casser le pays et empêcher la tenue même des élections, sauf si c’est le but recherché. Et si c’est le cas, qu’on le dise aux Comoriens.
Par ARM
©lemohelien – Vendredi 5 décembre.