Résurrection du bilan d’autoglorification et critique de jeunes «pressés et incompétents» Où vont nicher l’autosatisfaction et l’autoglor...
Résurrection du bilan d’autoglorification et critique de jeunes «pressés et incompétents»
Où vont nicher l’autosatisfaction et l’autoglorification liées à un bilan que les caciques du Parti UDZIMA («Unité») font tout pour présenter sous le signe de la réussite totale, quand ils étaient aux affaires, sous la présidence d’Ahmed Abdallah Abderemane (1978-1989), prenant prétexte pour traiter les dirigeants venus après de nullards et nullissimes? En tout cas, ce samedi 20 décembre 2014, dans une salle pleine à craquer (plus de 400 personnes) le Parti UDZIMA a fait les choses en grand et avec faste à Clichy, en Région parisienne, en réunissant une belle brochette de personnalités comoriennes pour parler des Comores d’hier et d’aujourd’hui. D’entrée de jeu, le grand notable El Hadj Ismaïl Badoro, dans son discours de bienvenue et de remerciement, a mis le feu à la salle en signalant que le meeting de Clichy présente l’originalité de réunir des Comoriens venus de toutes les îles et de tous les horizons socioprofessionnels sans que les «enveloppes d’argent» n’aient eu à circuler. El Hadj Ismaïl Badoro n’est pas homme à dire n’importe quoi, surtout devant des gens sérieux, et s’il parle perfidement «des enveloppes», c’est qu’il a une idée derrière la tête: verser de l’acide sulfurique sur les partis politiques comoriens qui font «des enveloppes» le seul facteur de mobilisation politique de certains Comoriens vivant en France. Et quand Omar Tamou, emblématique ministre de l’Intérieur d’Ahmed Abdallah, prit la parole, il électrisa la salle par sa verve habituelle et son vocabulaire fleuri et tranchant comme du laser. Il se moqua ouvertement de ceux qui ont daubé et glosé sur «la mort» de l’UDZIMA, alors que ce parti est en train de revenir sur le devant de la scène politique. L’ancien ministre de l’Intérieur déclara avec sa voix de stentor: «Quand on est mort, on ne se réveille jamais, et le Parti UDZIMA est désormais réveillé. Nous ne sommes pas endormis et savons que comme dit le proverbe comorien, “qui n’aime pas quelqu’un n’a jamais manqué de mauvais surnoms à l’affubler”».
Par la suite, l’inimitable et inoxydable Omar Tamou revint sur la création de l’UDZIMA en 1972, dans la perspective de l’acheminement des Comores vers l’indépendance, allant jusqu’à proclamer solennellement et avec componction: «L’UDZIMA a donné naissance aux Comores indépendantes». Il mit en exergue le choix porté sur Ahmed Abdallah Abderemane pour conduire les Comores vers l’indépendance, un choix faisant de lui et de l’UDZIMA les principaux artisans de l’indépendance des Comores. Pour cet homme qui dit n’être ni Grand-Comorien, ni Mbadjinien, ni Foumbounien, mais Comorien, le bilan de l’UDZIMA à la tête des Comores est entièrement positif: construction d’infrastructures, de bâtiments administratifs, établissements scolaires, etc. Avec une certaine joie sadique, le grand Omar Tamou enfonça le clou en annonçant que la génération actuelle ne fait que changer de nom des réalisations de l’UDZIMA en 1978-1989: l’École nationale d’Enseignement supérieur (ÉNES) devient l’Université des Comores, alors que rien de nouveau n’a été créé par les faux créateurs, pendant que la Société d’État Électricité et Eau des Comores (ÉEDC) prenait le nom ridicule de MAMWÉ, une appellation sur laquelle Omar Tamou ironisa avec une cruauté également sadique. Saïd Mohamed Djohar fut accusé d’avoir liquidé Air Comores, faisant des Comores le seul pays au monde n’ayant pas de compagnie aérienne nationale. Omar Tamou fit très fort en disant que l’UDZIMA a fait élire Saïd Mohamed Djohar, Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine, mais que ces trois Présidents l’ont trahie. Naturellement, il était revenu sur les accusations portées contre lui en personne et à des méthodes qui ont permis de faire élire frauduleusement un Saïd Mohamed Djohar qui, une fois installé à la Présidence de la République par le suffrage des Comoriens, trahit l’UDZIMA, et s’entoura de ses pires ennemis: Saïd-Hassane Saïd-Hachim, Ali Bazi Selim et Mouzaoir Abdallah. Pour 2016, il signala que partout aux Comores, pendant que des prétendants s’autoproclament candidats à l’élection présidentielle, à l’UDZIMA, c’est le parti qui désignera son candidat.
Pour sa part, Mme Hidayat Salim Madi a été la plus acclamée et la plus applaudie, et pas seulement par les nombreuses femmes mohéliennes présentes dans la salle et qui ont accompagné chacune des déclarations de leur championne d’invocations du nom de Dieu et de slogans religieux. Mme Hidayat Salim Madi, candidat à la députation à Mohéli, a été la plus acclamée parce qu’elle a rappelé le rôle des Comoriens de France dans la vie économique et sociale des Comores, le mauvais traitement infligé à cette communauté comorienne par l’État comorien, la nécessité d’aider cette communauté, la nécessite d’améliorer les conditions de transport entre les Comores et la France, la nécessité de conclure une Convention de la famille avec la France pour que les conjoints des Franco-Comoriens puissent rejoindre époux et épouses plus facilement en France, la nécessite de faire en sorte que les permis de conduire comoriens puissent être changés en France, mais aussi l’adoption d’une loi pour un allègement, voire une suppression totale et définitive des tarifs douaniers appliqués aux biens et services envoyés de France vers les Comores par les Comoriens qui sont installés sur l’Hexagone. Pour elle, l’UDZIMA va réaliser tout ça.
Nassuf Ahmed Abdallah a amusé à mort la salle quand il déclara qu’Ahmed Sambi avait gagné les élections de 2006 uniquement parce qu’il parlait arabe et que chacune de ses phrases était suivie de la formule «Amen», alors que les gens ne comprenaient rien aux mensonges en arabe de l’ancien satrape. C’est par la suite que les Comoriens comprirent qu’il s’agissait tout simplement d’un vendeur de rêves irréalistes, surréalistes et irréalisables. Il a également parlé du réveil de l’UDZIMA, de la participation des Comoriens de France au développement des Comores, des perspectives gazières et pétrolières aux Comores, des racines anjouanaises de l’UDZIMA, pendant que tous les autres partis politiques sont dirigés par des Grands-Comoriens. Il finit son intervention en invoquant les risques de report des élections de «janvier et février 2015».
Quant à Ali Saandi, il insista sur le fait que les jeunes au pouvoir depuis des années ont hier trop critiqué l’UDZIMA quand elle était au pouvoir, alors qu’«aujourd’hui, nous devons présenter nos excuses aux anciens parce que nous avons échoué», sans valorisation de l’expérience des anciens par une jeunesse incompétente mais pressée d’exercer le pouvoir. Il évoqua le cas des repris de Justice qui sont candidats aux élections. Bonjour, Abou Achirafi Ali Bacar, surnommé à juste titre «le Pablo Escobar comorien», le plus grand criminel comorien de tous les temps.
Pour sa part, Charif Saïd Ali, ministre de l’Économie et des Finances d’Ahmed Abdallah Abderemane, insista sur la crédibilité des institutions et des dirigeants aux temps d’Ahmed Abdallah Abderemane, sur les dépenses effrénées des Gouverneurs des Îles, qui se moquent des recettes, inexistantes, sur le bilan négatif de la présidence tournante, sur la multiplicité des partis politiques inutiles, sur la nocivité des candidats sans partis politiques, sur le train de vie élevé de l’État comorien, en signalant que depuis Azali Assoumani, le Président comorien perçoit un salaire de 28.000 euros, contre 14.000 euros pour le Président français. Il égratigna la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar dit «Papadjo», quand «Mamadjoe», l’épouse présidentielle, faisait et défaisait les gouvernements. Il revint sur l’extrême dépendance extérieure des Comores, sur le fait que depuis la fin de la présidence d’Ahmed Abdallah, les Comores n’accordent plus de bourses à leurs étudiants et sur le fait que depuis la fin de la présidence en question, l’État comorien n’a même pas acheté une chambre de bonne en France, alors qu’Ahmed Abdallah a acheté le local de l’Ambassade des Comores en France et des appartements pour les diplomates comoriens à Paris. Actuellement, les Comores ont une dette extérieure de 50 milliards de francs comoriens, contre 20 milliards en dette interne. À Châtelet, au centre de Paris, les Comoriens parlent trop, mais pour dire des bêtises. Par ailleurs, les Comoriens de France font rentrer beaucoup d’argent aux Comores, mais seulement 10% de ces fonds passent par des circuits financiers officiels. De manière générale, cet argent ressort des Comores pour des achats sans effet sur le développement du pays. La «citoyenneté économique» a été pervertie, vendue comme des madeleines et du chocolat à Dubaï.
Le Maire de Clichy intervint pour signaler l’activisme des Comoriens de la ville et pour annoncer un projet de voyage aux Comores.
Tout ça est bien, mais l’UDZIMA a besoin d’un souffle de jeunesse dans ses rangs. Elle doit se débarrasser de son image de parti gérontocratique et s’orienter vers l’avenir, au lieu de s’accrocher au seul passé. D’ailleurs, cette Comorienne vivant en Région comorienne, qualifiant les anciens de l’UDZIMA de «morts», appela son ami blogueur en pleine nuit, ce samedi 20 décembre 2014, pour lui dire sur le ton de la moquerie:«Alors? Comme ça tu fréquentes les morts, alors que les autres Comoriens ne fréquentent que les jeunes politiciens orientés vers l’avenir? Tu n’as pas peur que ces morts te hantent pendant ton sommeil?». Comme quoi les nouvelles vont vite.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 21 décembre 2014.
Où vont nicher l’autosatisfaction et l’autoglorification liées à un bilan que les caciques du Parti UDZIMA («Unité») font tout pour présenter sous le signe de la réussite totale, quand ils étaient aux affaires, sous la présidence d’Ahmed Abdallah Abderemane (1978-1989), prenant prétexte pour traiter les dirigeants venus après de nullards et nullissimes? En tout cas, ce samedi 20 décembre 2014, dans une salle pleine à craquer (plus de 400 personnes) le Parti UDZIMA a fait les choses en grand et avec faste à Clichy, en Région parisienne, en réunissant une belle brochette de personnalités comoriennes pour parler des Comores d’hier et d’aujourd’hui. D’entrée de jeu, le grand notable El Hadj Ismaïl Badoro, dans son discours de bienvenue et de remerciement, a mis le feu à la salle en signalant que le meeting de Clichy présente l’originalité de réunir des Comoriens venus de toutes les îles et de tous les horizons socioprofessionnels sans que les «enveloppes d’argent» n’aient eu à circuler. El Hadj Ismaïl Badoro n’est pas homme à dire n’importe quoi, surtout devant des gens sérieux, et s’il parle perfidement «des enveloppes», c’est qu’il a une idée derrière la tête: verser de l’acide sulfurique sur les partis politiques comoriens qui font «des enveloppes» le seul facteur de mobilisation politique de certains Comoriens vivant en France. Et quand Omar Tamou, emblématique ministre de l’Intérieur d’Ahmed Abdallah, prit la parole, il électrisa la salle par sa verve habituelle et son vocabulaire fleuri et tranchant comme du laser. Il se moqua ouvertement de ceux qui ont daubé et glosé sur «la mort» de l’UDZIMA, alors que ce parti est en train de revenir sur le devant de la scène politique. L’ancien ministre de l’Intérieur déclara avec sa voix de stentor: «Quand on est mort, on ne se réveille jamais, et le Parti UDZIMA est désormais réveillé. Nous ne sommes pas endormis et savons que comme dit le proverbe comorien, “qui n’aime pas quelqu’un n’a jamais manqué de mauvais surnoms à l’affubler”».
Par la suite, l’inimitable et inoxydable Omar Tamou revint sur la création de l’UDZIMA en 1972, dans la perspective de l’acheminement des Comores vers l’indépendance, allant jusqu’à proclamer solennellement et avec componction: «L’UDZIMA a donné naissance aux Comores indépendantes». Il mit en exergue le choix porté sur Ahmed Abdallah Abderemane pour conduire les Comores vers l’indépendance, un choix faisant de lui et de l’UDZIMA les principaux artisans de l’indépendance des Comores. Pour cet homme qui dit n’être ni Grand-Comorien, ni Mbadjinien, ni Foumbounien, mais Comorien, le bilan de l’UDZIMA à la tête des Comores est entièrement positif: construction d’infrastructures, de bâtiments administratifs, établissements scolaires, etc. Avec une certaine joie sadique, le grand Omar Tamou enfonça le clou en annonçant que la génération actuelle ne fait que changer de nom des réalisations de l’UDZIMA en 1978-1989: l’École nationale d’Enseignement supérieur (ÉNES) devient l’Université des Comores, alors que rien de nouveau n’a été créé par les faux créateurs, pendant que la Société d’État Électricité et Eau des Comores (ÉEDC) prenait le nom ridicule de MAMWÉ, une appellation sur laquelle Omar Tamou ironisa avec une cruauté également sadique. Saïd Mohamed Djohar fut accusé d’avoir liquidé Air Comores, faisant des Comores le seul pays au monde n’ayant pas de compagnie aérienne nationale. Omar Tamou fit très fort en disant que l’UDZIMA a fait élire Saïd Mohamed Djohar, Ahmed Sambi et Ikililou Dhoinine, mais que ces trois Présidents l’ont trahie. Naturellement, il était revenu sur les accusations portées contre lui en personne et à des méthodes qui ont permis de faire élire frauduleusement un Saïd Mohamed Djohar qui, une fois installé à la Présidence de la République par le suffrage des Comoriens, trahit l’UDZIMA, et s’entoura de ses pires ennemis: Saïd-Hassane Saïd-Hachim, Ali Bazi Selim et Mouzaoir Abdallah. Pour 2016, il signala que partout aux Comores, pendant que des prétendants s’autoproclament candidats à l’élection présidentielle, à l’UDZIMA, c’est le parti qui désignera son candidat.
Pour sa part, Mme Hidayat Salim Madi a été la plus acclamée et la plus applaudie, et pas seulement par les nombreuses femmes mohéliennes présentes dans la salle et qui ont accompagné chacune des déclarations de leur championne d’invocations du nom de Dieu et de slogans religieux. Mme Hidayat Salim Madi, candidat à la députation à Mohéli, a été la plus acclamée parce qu’elle a rappelé le rôle des Comoriens de France dans la vie économique et sociale des Comores, le mauvais traitement infligé à cette communauté comorienne par l’État comorien, la nécessité d’aider cette communauté, la nécessite d’améliorer les conditions de transport entre les Comores et la France, la nécessité de conclure une Convention de la famille avec la France pour que les conjoints des Franco-Comoriens puissent rejoindre époux et épouses plus facilement en France, la nécessite de faire en sorte que les permis de conduire comoriens puissent être changés en France, mais aussi l’adoption d’une loi pour un allègement, voire une suppression totale et définitive des tarifs douaniers appliqués aux biens et services envoyés de France vers les Comores par les Comoriens qui sont installés sur l’Hexagone. Pour elle, l’UDZIMA va réaliser tout ça.
Nassuf Ahmed Abdallah a amusé à mort la salle quand il déclara qu’Ahmed Sambi avait gagné les élections de 2006 uniquement parce qu’il parlait arabe et que chacune de ses phrases était suivie de la formule «Amen», alors que les gens ne comprenaient rien aux mensonges en arabe de l’ancien satrape. C’est par la suite que les Comoriens comprirent qu’il s’agissait tout simplement d’un vendeur de rêves irréalistes, surréalistes et irréalisables. Il a également parlé du réveil de l’UDZIMA, de la participation des Comoriens de France au développement des Comores, des perspectives gazières et pétrolières aux Comores, des racines anjouanaises de l’UDZIMA, pendant que tous les autres partis politiques sont dirigés par des Grands-Comoriens. Il finit son intervention en invoquant les risques de report des élections de «janvier et février 2015».
Quant à Ali Saandi, il insista sur le fait que les jeunes au pouvoir depuis des années ont hier trop critiqué l’UDZIMA quand elle était au pouvoir, alors qu’«aujourd’hui, nous devons présenter nos excuses aux anciens parce que nous avons échoué», sans valorisation de l’expérience des anciens par une jeunesse incompétente mais pressée d’exercer le pouvoir. Il évoqua le cas des repris de Justice qui sont candidats aux élections. Bonjour, Abou Achirafi Ali Bacar, surnommé à juste titre «le Pablo Escobar comorien», le plus grand criminel comorien de tous les temps.
Pour sa part, Charif Saïd Ali, ministre de l’Économie et des Finances d’Ahmed Abdallah Abderemane, insista sur la crédibilité des institutions et des dirigeants aux temps d’Ahmed Abdallah Abderemane, sur les dépenses effrénées des Gouverneurs des Îles, qui se moquent des recettes, inexistantes, sur le bilan négatif de la présidence tournante, sur la multiplicité des partis politiques inutiles, sur la nocivité des candidats sans partis politiques, sur le train de vie élevé de l’État comorien, en signalant que depuis Azali Assoumani, le Président comorien perçoit un salaire de 28.000 euros, contre 14.000 euros pour le Président français. Il égratigna la «gendrocratie» de Saïd Mohamed Djohar dit «Papadjo», quand «Mamadjoe», l’épouse présidentielle, faisait et défaisait les gouvernements. Il revint sur l’extrême dépendance extérieure des Comores, sur le fait que depuis la fin de la présidence d’Ahmed Abdallah, les Comores n’accordent plus de bourses à leurs étudiants et sur le fait que depuis la fin de la présidence en question, l’État comorien n’a même pas acheté une chambre de bonne en France, alors qu’Ahmed Abdallah a acheté le local de l’Ambassade des Comores en France et des appartements pour les diplomates comoriens à Paris. Actuellement, les Comores ont une dette extérieure de 50 milliards de francs comoriens, contre 20 milliards en dette interne. À Châtelet, au centre de Paris, les Comoriens parlent trop, mais pour dire des bêtises. Par ailleurs, les Comoriens de France font rentrer beaucoup d’argent aux Comores, mais seulement 10% de ces fonds passent par des circuits financiers officiels. De manière générale, cet argent ressort des Comores pour des achats sans effet sur le développement du pays. La «citoyenneté économique» a été pervertie, vendue comme des madeleines et du chocolat à Dubaï.
Le Maire de Clichy intervint pour signaler l’activisme des Comoriens de la ville et pour annoncer un projet de voyage aux Comores.
Tout ça est bien, mais l’UDZIMA a besoin d’un souffle de jeunesse dans ses rangs. Elle doit se débarrasser de son image de parti gérontocratique et s’orienter vers l’avenir, au lieu de s’accrocher au seul passé. D’ailleurs, cette Comorienne vivant en Région comorienne, qualifiant les anciens de l’UDZIMA de «morts», appela son ami blogueur en pleine nuit, ce samedi 20 décembre 2014, pour lui dire sur le ton de la moquerie:«Alors? Comme ça tu fréquentes les morts, alors que les autres Comoriens ne fréquentent que les jeunes politiciens orientés vers l’avenir? Tu n’as pas peur que ces morts te hantent pendant ton sommeil?». Comme quoi les nouvelles vont vite.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 21 décembre 2014.