Le grand frère Kamal Abdallah Salim sort de son silence, s'indigne et condamne Messieurs, j'ignore si les propos portés à mon frè...
Le grand frère Kamal Abdallah Salim sort de son silence, s'indigne et condamne
Je voudrai préciser que dans la conception et dans la philosophie soilihiste il n'existe pas des prophètes, des notables, ou des muftis qui s'érigent en juges ou en donneurs de leçons pour s'autoriser et se permettre à procéder à une classification et une catégorisation des bons ou des mauvais soilihistes. Qui détient-il ce pouvoir qui lui aurait légué puisque le soilihisme ne se transmet pas en héritage comme dans une dynastie monarchique, alors sur quelle base s'appuie-t-il?
Messieurs, j'ignore si les propos portés à mon frère écrits et publiés mardi 2 décembre 2014 par un certain ARM à travers le blog Lemohelien sont avérés ou imaginaires. Toujours est-il que je déplore leur teneur, leur brutalité, voire leur vulgarité quel qu'en soit l'auteur. Quand bien même nos chemins divergent semble-t-il aujourd'hui entre Youssouf Saïd et moi-même, il n'empêche que de 1986 à 1990, nous avons ensemble accompli des bonnes choses pour notre famille politique notamment l'union réussie de l'OJC et le FNUK-UNICOM dont nous avons été les deux principaux artisans qui constitue aujourd'hui la base du soilihisme authentique.
Le soilihisme aujourd'hui a dépassé toutes les frontières possibles et imaginables. Il n'appartient ni à un clan, ni à une famille, ni à un parti. C'est devenu une pensée universellement reconnue. Il se perpétue et se perpétuera à travers les générations d'enfants africains, n'en déplaise à certains. Notre démarche consiste à rassembler tous les Comoriens et les Comoriennes de tous bords, sans aucune exception, ni aucune contrainte, ni obligation.
Nous refusons toute polémique inutile et nous ne céderons pas à la provocation, et nous poursuivrons notre voie en tâchant d'honorer et de respecter la mémoire de notre frère. Que chacun s'y emploie à sa façon, en son âme et conscience. Les insultes de tous bords, les calomnies et les caricatures sont les arguments des faibles et ne servent aucunement à ré-hausser, ni à enrichir le débat politique et surtout n'honorent sûrement pas celui qui s'en sert comme argument.
Car c'est bien nos actes posés quotidiennement et notre comportement de citoyens responsables qui serviront de modèle d'exemplarité sur lequel nous serons jugés par notre peuple. Prenons garde aux dérapages inutiles.
«L'histoire reste le seul juge»
Par Kamal Abdallah
Par Kamal Abdallah
ARM
© www.lemohelien.com – Mardi 2 décembre 2014.
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