23 décembre 2014 – Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés ( HCR ) a exprimé son inquiétude mardi face à la situation préc...
23 décembre 2014 – Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a exprimé son inquiétude mardi face à la situation précaire dans laquelle se trouve un groupe minoritaire de Peuls musulmans, pris au piège par les violences actuelles en République centrafricaine.
Lors d'une conférence de presse prononcée à Genève, un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, a déclaré que 474 membres issus de l'ethnie peule en République centrafricaine se trouvent actuellement pris au piège dans la ville de Yaloke, à 200 km au nord-ouest de Bangui, la capitale du pays, où ils sont confrontés depuis plusieurs mois à des conditions humanitaires désastreuses.
Les adultes comme les enfants souffrent sévèrement de malnutrition et plus de 30% d'entre eux sont atteints de paludisme, a noté le HCR, ajoutant que six cas connus de tuberculose ont également été reportés.
Par ailleurs, depuis l'arrivée des Peuls musulmans à Yaloke en avril dernier, 42 d'entre eux ont trouvé la mort et de nombreux autres s'affaiblissent de jour en jour, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés.
Lors d'une conférence de presse prononcée à Genève, un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, a déclaré que 474 membres issus de l'ethnie peule en République centrafricaine se trouvent actuellement pris au piège dans la ville de Yaloke, à 200 km au nord-ouest de Bangui, la capitale du pays, où ils sont confrontés depuis plusieurs mois à des conditions humanitaires désastreuses.
Les adultes comme les enfants souffrent sévèrement de malnutrition et plus de 30% d'entre eux sont atteints de paludisme, a noté le HCR, ajoutant que six cas connus de tuberculose ont également été reportés.
Par ailleurs, depuis l'arrivée des Peuls musulmans à Yaloke en avril dernier, 42 d'entre eux ont trouvé la mort et de nombreux autres s'affaiblissent de jour en jour, a indiqué l'agence de l'ONU pour les réfugiés.
Un groupe de personnes déplacées à l’intérieur de Yakole en République centrafricaine. Photo : UNHCR/M. Dore |
« En dépit de la présence des forces internationales, le groupe à Yaloke est toujours sous le coup de menaces récurrentes, d'agressions verbales et physiques et de pillages par les milices anti-Balaka », a déclaré le HCR. « Une aide humanitaire d'urgence est nécessaire, de même qu'une assistance afin de procéder à leur relocalisation dans des lieux plus sûrs, à l'intérieur de la République centrafricaine ou dans les pays voisins ».
« Les Peuls déplacés sont les seuls musulmans toujours à Yaloke », a ajouté le HCR, précisant qu'ils sont confinés dans un site surpeuplé. « Ils ne peuvent pas s'aventurer au-delà d'un périmètre de 500 mètres en raison des dangers encourus. Cela signifie non seulement qu'ils ne peuvent pas rechercher la sécurité ailleurs, mais également qu'ils sont dans l'incapacité d'assurer leurs moyens de subsistance ou de chercher de l'aide ».
Le 18 décembre, une équipe du HCR avait visité les Peuls afin d'évaluer la situation. A cette occasion, 90% des membres du groupe avaient exprimé le désir de chercher refuge dans les pays voisins, tels que le Cameroun
Plus de deux ans de guerre civile et de violences sectaires dans le pays ont entrainé les déplacements de milliers de personnes, selon le HCR, qui estime à près de 440.000 le nombre de personnes toujours déplacées à l'intérieur du pays et à 190.000 celui des personnes ayant demandé l'asile au-delà des frontières du pays. Dans le même temps, plus de 36.000 personnes, dont les Peuls musulmans, restent piégés dans des enclaves à travers le pays, nourrissant l'espoir de trouver asile dans les Etats voisins.
Tout en soulignant le rôle clé joué par la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) dans la protection des personnes contre les actes de violence, le HCR a appelé en conclusion à la conduite d'une action immédiate afin de mettre les Peuls de Yaloke en sécurité.