Célébration de la journée internationale des droits de l’homme à Vuvuni

La célébration de la journée internationale des droits de l’homme organisée par le Ministère de la justice et la Commission Nationale des d...

La célébration de la journée internationale des droits de l’homme organisée par le Ministère de la justice et la Commission Nationale des droits de l’Homme et des Libertés (CNDHL) a été honorée de la présence du Président de l’Union, des Vice-présidents en charge d Ministère des Finances et du Ministère de l'urbanisme, du Président de l’Assemblée de l’Union, des Ministres, des Secrétaires Généraux, des Directeurs Généraux et des notables de la région de Bambao. Après le mot de bienvenue du Maire de la commune, le Président de la CNDHL a prononcé un discours et a insisté sur les progrès réalisés par le pays en matière des droits de l’homme et de la nécessité de préserver la paix dans cette période de campagne électorale. 

Le Représentant de l’UNICEF assurant l’intérim du Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies aux Comores a lu le message du Secrétaire Général des Nations Unies. Dans ce message, les autorités qui dénient les droits d’une personne ou d’un groupe quelconque ont été dénoncées. Il a été rappelé dans ce message que l’Organisation des Nations Unies défend les droits de l’homme parce que c’est pour elle une mission qu’elle accomplit avec fierté et parce que, quand les gens peuvent jouir de leurs droits, les économies prospèrent et les pays sont en paix. Les violations des droits de l’homme ne sont pas seulement des tragédies personnelles. Elles sont des signaux d’alarme qui peuvent nous avertir de l’imminence d’une crise bien plus grande a affirmé le Secrétaire Général des Nations Unies qui a exhorté les États à respecter l’obligation qu’ils ont de protéger les droits de l’homme chaque jour de l’année, les citoyens à demander des comptes à leurs gouvernements.

Le Président de l’Union a ouvert son allocution en citant l’article 1er de la Déclaration universelle des droits de l'homme qui dispose que « Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité ». Il a parcouru les actions réalisées ces dernières années en matière de protection de droits de l’homme. Il a cité le passage des Comors, pour la deuxième fois, à l'examen périodique universel (EPU) devant le Conseil des Droits de l'Homme et a félicité au passage la CNDHL des actions entreprises pour promouvoir les droits de l’homme. Il a enfin proposé que les 30 articles de la Déclaration universelle des droits de l'homme soient enseignés dans les écoles. En langue comorienne, le Chef de l’Etat a fait un long plaidoyer pour la promotion et la protection des droits de l’enfant et la lutte contre les violences faites aux femmes et aux enfants.

Le préambule de la constitution de l’Union des Comores marque son attachement aux principes et droits fondamentaux tels qu’ils sont définis par la Charte des Nations Unies, celle de l’Organisation de l’Unité africaine, le Pacte de la Ligue des Etats Arabes, la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme des Nations Unies et la Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, ainsi que les conventions internationales notamment celles relatives aux droits de l’enfant et de la femme. Dans les faits on est loin du compte en dépit des bonnes paroles de nos dirigeants. Par ComoresDroit