La deuxième édition du salon de l’Emploi et de la Jeunesse s’est ouverte dimanche dernier après 3 jours de travail. Les autorités et les ...
La deuxième édition du salon de l’Emploi et de la Jeunesse s’est ouverte dimanche dernier après 3 jours de travail. Les autorités et les partenaires au développement projettent la création de 5000 emplois en deux ans pour une enveloppe de 5 milliards de francs KMF.
Le ministère de l’emploi en collaboration avec les partenaires au développement a organisé le deuxième salon de l’emploi. Cette deuxième édition s’est clôturée dimanche dernier après trois jours d’activités marqués par des assises pour l’emploi mais aussi des expositions où une cinquantaine d’entreprises et sociétés privées et publiques ont pris part. Cette deuxième édition accouche d’un plan d’urgence pour l’emploi des jeunes sur une période de deux ans. « Nous allons mettre l’accent sur la formation », déclare Mohamed Ahmed Assoumani, le secrétaire général du ministère de l’Emploi.
En deux ans, les autorités de l’Etat et les partenaires au développement comptent créer 5000 emplois avec une enveloppe de 5 milliards de francs comoriens. Ce dernier se dit satisfait de la bonne organisation de cette deuxième édition et gardent confiance quant au suivi de ce plan d’urgence censé désamorcer la crise du chômage, surtout des jeunes, qui s’illustre avec un taux de 28,1% pour la tranche d’âge allant de 25 à 35 ans. Au cours des activités du salon, il y a eu 1010 visiteurs et 50 entreprises ont pris part aux expositions. Il y a eu 560 jeunes demandeurs d’emploi, 90 offres d’emploi et 23 offres de stage et 456 jeunes qui ont bénéficié des formations sur les techniques de recherche d’emploi, sur la culture entrepreneuriale , sur la culture de la paix et le leadership et sur l’orientation professionnelle.
D’ici les deux années à venir, 5000 emplois seront crées et occupés par des jeunes et des femmes à travers d’une part, le développement des compétences répondant mieux aux besoins des secteurs prioritaires de l’économie comorienne et d’autre part le soutien à la promotion de l’emploi et à l’insertion professionnelle.
Le gouvernement se donne deux défis à relever pour promouvoir de manière urgente, à cour terme et à moyen terme l’emploi des jeunes aux Comores. Le premier défi s’agit d’offrir des opportunités d’emplois productifs et décents aux jeunes comoriens, fortement déstabilisés et appauvris en améliorant leur niveau d’employabilité et en investissant non seulement en capitale mais surtout en développement des compétences. Le second consiste à encourager l’instauration d’un environnement favorable à la productivité de la main d’œuvre et la croissance économique accélérée à forte intensité d’emplois.
Compte tenu de ces défis et l’aspect urgent des actions à réaliser pour promouvoir l’emploi des jeunes aux Comores, le Plan d’Urgence pour l’Emploi des Jeunes (PUREJ) va mettre l’accent sur l’agriculture et l’élevage, la pêche, l’agroalimentaire, le tourisme et les infrastructures de bases (BTP). Le plan se décline en deux axes stratégiques. Il s’agit du développement des compétences et l’employabilité du capital humain et le soutien à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes. Ce premier axe consiste à la promotion de la recherche et de l’innovation technologique, la promotion de l’implication du milieu professionnel dans le système d’enseignement technique et de formation professionnelle et l’accès des groupes vulnérables au marché de l’emploi.
Le second axe va consister à son tour au renforcement de la gouvernance de l’emploi en opérationnalisant la Maison d’Emploi (MDE), l’accompagnement des jeunes formés dans le processus d’insertion sur le marché du travail, la promotion de l’auto-emploi chez les jeunes et le soutien au développement de l’entrepreneuriat féminin et les coopératives.
Le PUREJ retient de ces deux axes, 7 programmes permettant d’atteindre les objectifs. Il s’agit du programme d’appui à la recherche et la mise en place d’un répertoire des métiers et des formations référentielles, du programme de mise en place d’un mécanisme de conventionnement entre les milieux professionnelles et les établissements de formation permettant de faciliter l’insertion en stage et l’apprentissage des étudiants, du programme de promotion de l’alphabétisation fonctionnelle et développer la formation communautaire pour une meilleure employabilité des travailleurs ruraux et des informels, du programme d’appui à l’opérationnalisation de la MDE en développant les services de l’observatoire de l’emploi et la formation professionnelle, les services d’orientation et d’accompagnement et en mettant en place un fonds national pour l’appui à l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, du programme d’appui la création des micro-entreprises des jeunes et des femmes à travers les secteurs porteurs, du programme d’appui à la promotion de l’emploi public et du programme de renforcement de capacité en gestion simplifiée des organisations féminines qui développement des activités génératrices d’emplois soutenues par les organisations civiles et appuyer la mise en place et la pérennisation des unités de production et de commercialisation des produits. Par : gouvernement.km
Le ministère de l’emploi en collaboration avec les partenaires au développement a organisé le deuxième salon de l’emploi. Cette deuxième édition s’est clôturée dimanche dernier après trois jours d’activités marqués par des assises pour l’emploi mais aussi des expositions où une cinquantaine d’entreprises et sociétés privées et publiques ont pris part. Cette deuxième édition accouche d’un plan d’urgence pour l’emploi des jeunes sur une période de deux ans. « Nous allons mettre l’accent sur la formation », déclare Mohamed Ahmed Assoumani, le secrétaire général du ministère de l’Emploi.
En deux ans, les autorités de l’Etat et les partenaires au développement comptent créer 5000 emplois avec une enveloppe de 5 milliards de francs comoriens. Ce dernier se dit satisfait de la bonne organisation de cette deuxième édition et gardent confiance quant au suivi de ce plan d’urgence censé désamorcer la crise du chômage, surtout des jeunes, qui s’illustre avec un taux de 28,1% pour la tranche d’âge allant de 25 à 35 ans. Au cours des activités du salon, il y a eu 1010 visiteurs et 50 entreprises ont pris part aux expositions. Il y a eu 560 jeunes demandeurs d’emploi, 90 offres d’emploi et 23 offres de stage et 456 jeunes qui ont bénéficié des formations sur les techniques de recherche d’emploi, sur la culture entrepreneuriale , sur la culture de la paix et le leadership et sur l’orientation professionnelle.
D’ici les deux années à venir, 5000 emplois seront crées et occupés par des jeunes et des femmes à travers d’une part, le développement des compétences répondant mieux aux besoins des secteurs prioritaires de l’économie comorienne et d’autre part le soutien à la promotion de l’emploi et à l’insertion professionnelle.
Le gouvernement se donne deux défis à relever pour promouvoir de manière urgente, à cour terme et à moyen terme l’emploi des jeunes aux Comores. Le premier défi s’agit d’offrir des opportunités d’emplois productifs et décents aux jeunes comoriens, fortement déstabilisés et appauvris en améliorant leur niveau d’employabilité et en investissant non seulement en capitale mais surtout en développement des compétences. Le second consiste à encourager l’instauration d’un environnement favorable à la productivité de la main d’œuvre et la croissance économique accélérée à forte intensité d’emplois.
Compte tenu de ces défis et l’aspect urgent des actions à réaliser pour promouvoir l’emploi des jeunes aux Comores, le Plan d’Urgence pour l’Emploi des Jeunes (PUREJ) va mettre l’accent sur l’agriculture et l’élevage, la pêche, l’agroalimentaire, le tourisme et les infrastructures de bases (BTP). Le plan se décline en deux axes stratégiques. Il s’agit du développement des compétences et l’employabilité du capital humain et le soutien à la promotion de l’emploi des jeunes et des femmes. Ce premier axe consiste à la promotion de la recherche et de l’innovation technologique, la promotion de l’implication du milieu professionnel dans le système d’enseignement technique et de formation professionnelle et l’accès des groupes vulnérables au marché de l’emploi.
Le second axe va consister à son tour au renforcement de la gouvernance de l’emploi en opérationnalisant la Maison d’Emploi (MDE), l’accompagnement des jeunes formés dans le processus d’insertion sur le marché du travail, la promotion de l’auto-emploi chez les jeunes et le soutien au développement de l’entrepreneuriat féminin et les coopératives.
Le PUREJ retient de ces deux axes, 7 programmes permettant d’atteindre les objectifs. Il s’agit du programme d’appui à la recherche et la mise en place d’un répertoire des métiers et des formations référentielles, du programme de mise en place d’un mécanisme de conventionnement entre les milieux professionnelles et les établissements de formation permettant de faciliter l’insertion en stage et l’apprentissage des étudiants, du programme de promotion de l’alphabétisation fonctionnelle et développer la formation communautaire pour une meilleure employabilité des travailleurs ruraux et des informels, du programme d’appui à l’opérationnalisation de la MDE en développant les services de l’observatoire de l’emploi et la formation professionnelle, les services d’orientation et d’accompagnement et en mettant en place un fonds national pour l’appui à l’insertion professionnelle des jeunes et des femmes, du programme d’appui la création des micro-entreprises des jeunes et des femmes à travers les secteurs porteurs, du programme d’appui à la promotion de l’emploi public et du programme de renforcement de capacité en gestion simplifiée des organisations féminines qui développement des activités génératrices d’emplois soutenues par les organisations civiles et appuyer la mise en place et la pérennisation des unités de production et de commercialisation des produits. Par : gouvernement.km