Les fantômes du passé sont de retour. Après une longue période d'accalmie et de semblant de normalité, les nuages noirs s'amoncelle...
Les fantômes du passé sont de retour. Après une longue période d'accalmie et de semblant de normalité, les nuages noirs s'amoncellent, signes précurseurs d'une tempête. L'archipel des Comores renoue avec ses vieux démons. C'est la fin des vaches grasses, nous rentrons en période de vaches maigres.
Parfois ses fantômes du passé prennent la forme d'une circulaire ministérielle liberticide qui interdit toute manifestation à caractère politique. Hier samedi, le gouvernement Ikililou a réussi à violer 2 articles des droits de l'homme en une seule action. Violation du droit à la liberté de réunion et violation droit protégeant la propriété privée, en interdisant au parti juwa de se réunir à l'intérieur d'une résidence privée.
Parfois les fantômes du passé, se cachent derrière des appels à un coup d'État et à un renversement du gouvernement à la Burkinabé. Le paradoxe comorien dans toute sa splendeur. Certains opposants veulent que les gouvernants se comportent en véritables démocrates, alors qu'eux-mêmes refusent de respecter la démocratie et veulent un changement de régime qui ne passe pas par les urnes.
Et enfin parfois les fantômes du passé, prennent un visage humain comme celui de Mohamed Bacar, l'incarnation de la division et du séparatisme. Pour la première fois depuis 1997 des personnes osent remettre en cause l'existence même de l'État comorien, en parlant d'une confédération. Que personne ne se trompe sur les intentions de ces gens. En droit international une confédération n'est pas reconnue comme un état mais comme une association d'états. C'est donc bel et bien la mort de l'État comorien, la fin de notre république que ces personnes réclament.
Et dans tout ça quand est-ce que nous nous concentrerons sur le développement économique de notre pays et les préoccupations du citoyen lambda?