«Encore beaucoup de chemin à faire pour le droit foncier » Pas assez de jeunes d'origine comorienne ne rentrent au pays pour y lancer...
«Encore beaucoup de chemin à faire pour le droit foncier »
Pas assez de jeunes d'origine comorienne ne rentrent au pays pour y lancer des entreprises. Kala Saïd fait exception.Cette jeune femme a quitté Marseille en janvier dernier après avoir acquis une solide expérience dans le secteur bancaire.
A Moroni elle étudie le marché de l'immobilier pendant quelques mois avant de créer sa propre agence Comores immobilier. Pour elle, si ce marché est encore vierge, il faut toutefois bien le connaître avant toute entreprise : »beaucoup de maisons sont inachevées, d'autres sont terminées mais restent fermées. J'ai pensé alors développer deux segments d'activité à partir de ce constat : ouvrir des chambres d'hôte et proposer de la gestion locative. J'ai vite déchanté pour la première idée. En effet l'aménagement de maisons en cours d'achèvement nécessite beaucoup trop d'investissements.
En revanche la gestion locative suscite beaucoup d'intérêt. Nous avons aujourd'hui une centaine de produits en location et vente avec des prestations touristiques proposées comme la location de maisons avec personnel à partir d'une nuit » Autant de bonnes perspectives pour Kala et son équipe qui doit quand même savoir jongler avec la complexité d'un marché un peu irrationnel sur les bords : « trop de propriétaires ont tendance à surévaluer leurs biens car ils veulent rentabiliser leur investissement sans tenir compte du pouvoir d'achat comorien qui reste relativement bas ».
Publié par : APOI
HabarizaComores.com | أخبار من جزر القمر.
Pas assez de jeunes d'origine comorienne ne rentrent au pays pour y lancer des entreprises. Kala Saïd fait exception.Cette jeune femme a quitté Marseille en janvier dernier après avoir acquis une solide expérience dans le secteur bancaire.
A Moroni elle étudie le marché de l'immobilier pendant quelques mois avant de créer sa propre agence Comores immobilier. Pour elle, si ce marché est encore vierge, il faut toutefois bien le connaître avant toute entreprise : »beaucoup de maisons sont inachevées, d'autres sont terminées mais restent fermées. J'ai pensé alors développer deux segments d'activité à partir de ce constat : ouvrir des chambres d'hôte et proposer de la gestion locative. J'ai vite déchanté pour la première idée. En effet l'aménagement de maisons en cours d'achèvement nécessite beaucoup trop d'investissements.
En revanche la gestion locative suscite beaucoup d'intérêt. Nous avons aujourd'hui une centaine de produits en location et vente avec des prestations touristiques proposées comme la location de maisons avec personnel à partir d'une nuit » Autant de bonnes perspectives pour Kala et son équipe qui doit quand même savoir jongler avec la complexité d'un marché un peu irrationnel sur les bords : « trop de propriétaires ont tendance à surévaluer leurs biens car ils veulent rentabiliser leur investissement sans tenir compte du pouvoir d'achat comorien qui reste relativement bas ».
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