Étincelant depuis le début de la saison, Paul-Georges Ntep, l’ailier gauche du Stade Rennais qui s’amuse à humilier les défenses adverses lo...
Étincelant depuis le début de la saison, Paul-Georges Ntep, l’ailier gauche du Stade Rennais qui s’amuse à humilier les défenses adverses lors de chaque journée, est en train de devenir un joueur incontournable de la Ligue 1.
À la vitesse du son, Paul-Georges Ntep n’en fini pas de crever l’écran. Intenable et déterminant sur son côté gauche, l’ailier franco-camerounais du Stade Rennais est l’un des meilleurs joueurs de la Ligue 1 depuis le début de la saison. Il l’a démontré une nouvelle fois lors de la victoire des Bretons sur les Monégasques (2-0) samedi soir, lors de la 15e journée de L1. Lucides, l’entraîneur Leonardo Jardim et le capitaine de l’AS Monaco, Jérémie Toulalan, ont tous deux accusé le joueur de 22 ans d’être la principale cause de leur défaite.
Et
pour cause, impliqué sur les deux buts de son équipe, l’insaisissable
"PG", comme l'appellent ses coéquipiers, a dynamité à lui tout seul
l’arrière-garde de la Principauté. Technique, percutant, rapide, vif et
créatif, il a tout du joueur imprévisible et dangereux. Des atouts qui
lui permettent de s’amuser lors de chaque journée à terroriser les
défenseurs adverses par ses courses incessantes, ses dribbles
déroutants, ses centres millimétrés et ses frappes soudaines.
"Personnellement, je ne me suis jamais défini comme un buteur. J’aime provoquer et servir mes partenaires. Mes coéquipiers savent qu’il faut être à la retombée quand j’ai le ballon sur le côté. Ils le font très bien. Défensivement, je fais des efforts que je ne faisais pas avant. Je prends autant de plaisir à défendre qu’à attaquer", a-t-il expliqué sur le site officiel de son club, après le match contre Monaco.
Décisif depuis le début du championnat (5 buts et 4 passes décisives en 14 matches, dont 10 disputés en tant que titulaire) Paul-Georges Ntep est l’un des principaux artisans de la bonne santé actuelle de son club, cinquième provisoire de Ligue 1 et invaincu depuis 8 matches toutes compétitions confondues. Natif de Douala au Cameroun et formé à Auxerre, d’où il a été transféré vers Rennes en janvier dernier pour 7 millions d’euros, l’international espoir français est bien parti pour confirmer tout son potentiel.
Celui-là même qu’il avait affiché lors de ses premiers pas dans le football professionnel en 2012 sous les couleurs de son club formateur, inscrivant dès sa première saison 9 buts en L2.
Les performances du "numéro 7" rennais et l’insolence de son talent n’ont pas tardé à attirer les regards des grands clubs européens, en attendant peut-être celui du sélectionneur des Bleus Didier Deschamps. En effet, outre le PSG, la Roma et Arsenal semblent avoir coché le nom de ce joueur sur leur liste de recrues potentielles. Avant de franchir une telle étape, Paul-Georges Ntep devra multiplier les exploits afin de faire taire ses détracteurs, qui le décrivent comme un joueur immature, voire comme un sanguin facile à déstabiliser.
Une réputation propagée après son but enfantin inscrit contre Reims la saison dernière, où il avait stoppé le ballon sur la ligne de but avant de se coucher pour le pousser de la tête dans la cage vide. En cause également, son altercation le mois dernier avec le Marseillais Brice Dja-Djédjé, qui l’avait vu écoper d’un carton rouge moins d’une minute après son entrée en jeu, et celle, plus grave, qui l’a opposé à son entraîneur Philippe Montanier, avec qui il a failli en venir aux mains lors d'un entraînement.
Texte par Marc DAOU | France24
À la vitesse du son, Paul-Georges Ntep n’en fini pas de crever l’écran. Intenable et déterminant sur son côté gauche, l’ailier franco-camerounais du Stade Rennais est l’un des meilleurs joueurs de la Ligue 1 depuis le début de la saison. Il l’a démontré une nouvelle fois lors de la victoire des Bretons sur les Monégasques (2-0) samedi soir, lors de la 15e journée de L1. Lucides, l’entraîneur Leonardo Jardim et le capitaine de l’AS Monaco, Jérémie Toulalan, ont tous deux accusé le joueur de 22 ans d’être la principale cause de leur défaite.
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© Jean-François Monier / AFP | Paul-Georges Ntep suvole la Ligue 1 journée après journée. |
Buteur et passeur
"Personnellement, je ne me suis jamais défini comme un buteur. J’aime provoquer et servir mes partenaires. Mes coéquipiers savent qu’il faut être à la retombée quand j’ai le ballon sur le côté. Ils le font très bien. Défensivement, je fais des efforts que je ne faisais pas avant. Je prends autant de plaisir à défendre qu’à attaquer", a-t-il expliqué sur le site officiel de son club, après le match contre Monaco.
Décisif depuis le début du championnat (5 buts et 4 passes décisives en 14 matches, dont 10 disputés en tant que titulaire) Paul-Georges Ntep est l’un des principaux artisans de la bonne santé actuelle de son club, cinquième provisoire de Ligue 1 et invaincu depuis 8 matches toutes compétitions confondues. Natif de Douala au Cameroun et formé à Auxerre, d’où il a été transféré vers Rennes en janvier dernier pour 7 millions d’euros, l’international espoir français est bien parti pour confirmer tout son potentiel.
Celui-là même qu’il avait affiché lors de ses premiers pas dans le football professionnel en 2012 sous les couleurs de son club formateur, inscrivant dès sa première saison 9 buts en L2.
Bientôt avec les Bleus ?
Les performances du "numéro 7" rennais et l’insolence de son talent n’ont pas tardé à attirer les regards des grands clubs européens, en attendant peut-être celui du sélectionneur des Bleus Didier Deschamps. En effet, outre le PSG, la Roma et Arsenal semblent avoir coché le nom de ce joueur sur leur liste de recrues potentielles. Avant de franchir une telle étape, Paul-Georges Ntep devra multiplier les exploits afin de faire taire ses détracteurs, qui le décrivent comme un joueur immature, voire comme un sanguin facile à déstabiliser.
Une réputation propagée après son but enfantin inscrit contre Reims la saison dernière, où il avait stoppé le ballon sur la ligne de but avant de se coucher pour le pousser de la tête dans la cage vide. En cause également, son altercation le mois dernier avec le Marseillais Brice Dja-Djédjé, qui l’avait vu écoper d’un carton rouge moins d’une minute après son entrée en jeu, et celle, plus grave, qui l’a opposé à son entraîneur Philippe Montanier, avec qui il a failli en venir aux mains lors d'un entraînement.
Texte par Marc DAOU | France24