Le leader historique du RIDJA est entre « Très Bien » et « Très bon devoir » sur sa copie Quand on demande à Maître Saïd Larifou, lead...
Le leader historique du RIDJA est entre «Très Bien» et «Très bon devoir» sur sa copie
Quand on demande à Maître Saïd Larifou, leader charismatique et historique du Parti RIDJA, quelle est la citation d'auteur qui l'a le plus marqué au cours de ses études et qui l'accompagne toujours dans sa vie active, notamment politique, il répond sans hésiter: «"L'homme se découvre quand il se mesure à l'obstacle", la perle des perles du grand orfèvre qu'était Antoine de Saint-Exupéry». Et quand on connaît le parcours tout à fait exceptionnel de l'enfant de Foumbouni, qui préfère se définir par une comorienneté de bon aloi plutôt que de se cantonner dans un esprit villageois mesquin et étriqué, on comprend pourquoi le célèbre avocat a choisi la citation de l'auteur de Terre des hommes, Le Petit Prince, Vol de nuit, etc. Car toute la vie de Maître Saïd Larifou est un défi que doit relever un homme à la recherche de lui-même, un homme qui n'a pas peur de «se mesurer à l'obstacle». Il est donc dans une logique de défi permanent. À l'heure qu'il est, il est candidat à la députation dans le Mbadjini-Est. Comme ça au moins, il n'aura pas à supporter les rencontres impromptues et gênantes avec les gens du Parti RADHI impliqués dans le Mbadjini-Ouest dans la mère de toutes les trahisons, celle ayant conduit à la conclusion d'un Pacte avec le diable, quand ce parti officiellement dans «l'opposition» a choisi de soutenir le ministre Abdoulkarim Mohamed dans le Mbadjini-Ouest, avec la complicité malheureuse, imprudente et agissante du Président Ikililou Dhoinine, l'ami et le mentor en politique du ministre poupon et bonbon qui veut devenir Député. Maître Saïd Larifou n'est ni un idiot, ni un naïf.
Comme il veut un jour diriger les Comores, il a décidé d'être pragmatique et intelligent. Dès lors, il sait qu'en s'engageant dans une élection législative âprement disputée, une élection à hauts risques, il risque tout s'il n'est pas élu. Il risque tout, à commencer par sa crédibilité personnelle et son avenir politique. Tapis dans l'ombre, ses ennemis n'attendent qu'un faux pas de sa part pour le pendre par les ongles au-dessus d'une colonie de fourmis rouges et en finir avec quelqu'un qui leur donne mauvaise conscience. En réalité, pour l'avoir entendue de la voix d'un Djoiezien, Maître Saïd Larifou connaît tout de l'histoire des deux élèves de l'École primaire publique de Djoiezi dont l'un avait eu sur son cahier de devoir un «Très Bien», et l'autre un «Très bon devoir». Longue dispute pour rien entre les deux élèves, alors que les deux appréciations signifient la même chose. Maître Saïd Larifou a un «Très Bon devoir» pour sa candidature à la Députation, et un «Très Bien» pour sa candidature présidentielle de 2016. Dans les deux cas, il a entièrement raison de se découvrir «en se mesurant à l'obstacle».
Les deux options électorales de Maître Saïd Larifou l'honorent et le mettent en harmonie avec le vœu très cher à Maître Ibrahim Ali Mzimba, qui daube régulièrement, cruellement et perfidement sur «les fameux présidentiables qui ont peur des électeurs de leurs villages». D'ailleurs, Maître Saïd Larifou souhaite voir tous les autres chefs des partis politiques et tous les présidentiables se jeter dans l'arène électorale au lieu de s'accrocher désespérément aux jupes de leurs mères, aux pagnes de Tatie et Tata et à leurs biberons. Et, il a raison sur toute la ligne. En même temps, il faudra rappeler que Maître Saïd Larifou n'est pas à sa première candidature dans une élection. Seulement, les brigands sans foi, ni loi, ni vergogne, ni sens de l'honneur que sont Azali Assoumani et Ahmed Sambi étaient d'accord pour lui voler chaque fois sa victoire. Ce qui s'est passé en 2010, alors qu'il était le colistier à la Grande-Comore pour le néo-crypto-sambiste de circonstance qu'est Mohamed Saïd Fazul, en est la preuve la preuve la plus honteuse. Dans toutes les élections volées à Maître Saïd Larifou, on a assisté chaque fois à un coup d'État réalisé contre l'État de Droit et la démocratie. Les pouvoirs publics n'ont donc pas volé un homme, mais tout un peuple.
Le régime politique actuel a un seul domaine dans lequel il n'a pas encore prouvé que tout en lui est basé sur le vol, alors que c'est un régime politique à forte concentration de voleurs, mais qui n'a rien inventé en la matière: la fraude électorale. Mais, comme on sait, le ministre Houssen Hassan Ibrahim dit «Jeannot» est déjà à l'œuvre pour la grande fraude du siècle. Naturellement, en sa qualité de juriste prudent, Maître Saïd Larifou n'ignore rien de la rapacité criminelle des pouvoirs publics comoriens d'aujourd'hui et d'hier. Le banditisme général et électoral des brigands que sont Azali Assoumani et Ahmed Sambi lui ont laissé un goût de cendres dans la bouche, mais quand on s'appelle Saïd Larifou, on n'a pas droit à la résignation. En même temps, Maître Baco, que certains ont tout fait pour éloigner du RIDJA, se présente dans la région de Mitsamiouli, où il devra en découdre avec le cadavre politique transformé en carcasse d'hyène qu'est le ministre El-Anrif Said Hassane, donné perdant par tous les gens sérieux connaissant la région de Mitsamiouli. Naturellement, les Comoriens aimant leur pays vont suivre avec intérêt ce qui va se passer dans ces deux régions.
Maître Saïd Larifou dit aujourd'hui vouloir «commencer par le commencement et assumer des responsabilités qui ne peuvent plus attendre. La législature qui vient de s'achever a posé de nombreux problèmes parce qu'on a assisté à des pratiques indignes d'une République moderne. L'Assemblée de l'Union des Comores a été trop négligée alors qu'elle est le cœur palpitant de notre démocratie en devenir. Nous devons réhabiliter le parlementarisme aux Comores de la manière la plus responsable, sans esprit de chapelle et de clocher. Nous ne pouvons plus nous payer le luxe de revivre ce que les Comoriens et les Comoriennes ont vécu cette année du fait de Députés qui ont sous-estimé et méprisé le rôle sacrosaint qui doit être le leur. J'espère être entendu quand je lance un fervent appel à tous ceux qui aiment vraiment leur pays pour qu'ils s'impliquent pleinement dans les élections à venir afin de faire revivre l'esprit qui a valu au parlementarisme comorien des lettres de noblesse, avilies au cours de la dernière législature. Le RIDJA présente de candidats pétris des idéaux d'un État moderne aux antipodes de l'État patrimonial, des principes d'une République aux antipodes de la République de Papa, des valeurs de la démocratie et d'un sens aigu de l'intérêt national. Le RIDJA ne dépose des candidatures que pour tirer notre pays vers le haut. Notre peuple souffre en silence et parfois bruyamment. Nous avons déjà une idée sur les lois que nous voulons proposer afin de faire des Comores un pays résolument engagé dans un processus de développement institutionnel et socioéconomique. Avec les autres formations politiques, si leur cœur y est, nous devons travailler de manière à rendre à ce beau pays ne serait-ce qu'une partie notable de tout ce qu'il nous a si généreusement donné. Au sein du RIDJA, nous avons pris l'engagement d'oublier nos personnes pour n'agir que pour le bien de notre valeureux peuple. Le travail que nous comptons faire au sein du Parlement qui sera bientôt élu s'orientera uniquement dans le sens des intérêts des Comores. Si d'autres partis choisissent les compromissions et la facilité, nous allons privilégier notre seul centre d'intérêt: le bien du peuple comorien, dépositaire légitime de la souveraineté nationale et de nos mandats, résultat de ses suffrages, qui doivent s'exprimer librement».
ARM
© www.lemohelien.com – Vendredi 21 décembre 2014.
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