PALAIS DE MRODJOU, 22 novembre 2014 – Le projet d’exploitation de la géothermie sur le Karthala a « atteint un point de non retour », a a...
PALAIS DE MRODJOU, 22 novembre 2014 – Le projet d’exploitation de la géothermie sur le Karthala a « atteint un point de non retour », a assuré le ministre chargé de l’Energie, Abdou Nassur Madi au cours d’une conférence de presse au Palais de Mrodjou le 21 novembre.
M. Andou Nassur, qui s’exprimait en présence du gouverneur de Ngazidja et de la représentante par intérim du PNUD, Emma Ngouan-Anoh, s’est efforcé de rassurer les journalistes quant à l’aspect de la séccurité des riveraiins affirmant toutefois « que le risque zéro n’existe pas. » Suite à un accord signé le 23 septembre 2014 à New York entre le gouvernement de l’Union des Comores, la Nouvelle-Zélande et PNUD, « les premières études de surfaces ont été lancées courant de ce mois de novembre » a affirmé le responsable comorien ajoutant qu’une « équipe conjointe d’experts néozélandais et comoriens ont mené une première étude géothermique sur le volcan Karthala. » Parlant de la participation de la nouvelle Zélande, Mme Emma Ngouah-Anoh, a évoqué la nécessité pour le gouvernement de rechercher des partenariats innovants. « Une équipe d’experts nationaux du Bureau de géologie des Comores poursuit les travaux de reconnaissance sur le flan nord du Karthala jusqu’à mi-décembre 2014.
M. Andou Nassur, qui s’exprimait en présence du gouverneur de Ngazidja et de la représentante par intérim du PNUD, Emma Ngouan-Anoh, s’est efforcé de rassurer les journalistes quant à l’aspect de la séccurité des riveraiins affirmant toutefois « que le risque zéro n’existe pas. » Suite à un accord signé le 23 septembre 2014 à New York entre le gouvernement de l’Union des Comores, la Nouvelle-Zélande et PNUD, « les premières études de surfaces ont été lancées courant de ce mois de novembre » a affirmé le responsable comorien ajoutant qu’une « équipe conjointe d’experts néozélandais et comoriens ont mené une première étude géothermique sur le volcan Karthala. » Parlant de la participation de la nouvelle Zélande, Mme Emma Ngouah-Anoh, a évoqué la nécessité pour le gouvernement de rechercher des partenariats innovants. « Une équipe d’experts nationaux du Bureau de géologie des Comores poursuit les travaux de reconnaissance sur le flan nord du Karthala jusqu’à mi-décembre 2014.
Les résultats sont attendus en début d’année 2015 », a encore dit le ministre tandis que le chef de ce bureau Naoildine Houmadi promettait que la première exploitation du courant électrique issue des tréfonds du Karthala aura lieu dans cinq ans. « Parallèlement, le gouvernement poursuit sa stratégie de mobilisation des ressources techniques et financières pour le financement de la phase des forages. Un appel à partenariats multiples pour mobiliser les fonds nécessaires pour cette deuxième phase de confirmation du potentiel d’énergie géothermique est en cours » a fait observer M. Abdou Nassur.Les promoteurs de ce projet porté par l’Union africaine, le PNUD et la nouvelle Zélande ont d’ores et déjà sollicité des financements du Fond Mondial pour l’Environnement ( FEM) et de la Géothermal Risk Mitigation Facility (GRMF). « Une deuxième étape de cette phase exploratoire consistant en une étude géophysique est ainsi prévue au premier semestre 2015. Le résultat final des études exploratoires est attendu durant cette même année.» A noter que le conseiller technique principal en energie durable venu de New York, Marcel Alers, a donné des précisions techniques sur le projet. Il effectuait une mission conjointe avec Saliou Toure, conseiller Technique au Bureau Régional à Addis Abeba.Par Ngazi Ngomé