Il y a quatorze mois, plus précisément, le 18 août 2013, le meeting de Sambi à Bambao Mtsanga, dans l’île d’Anjouan a été annulé par le rég...
Il y a quatorze mois, plus précisément, le 18 août 2013, le meeting de Sambi à Bambao Mtsanga, dans l’île d’Anjouan a été annulé par le régime. Deux mois avant la naissance de sa formation politique. Mais cela n’a pas empêché l’ancien Raïs, dernier roi des Comores, Ahmed Sambi 1er, de s’exprimer à travers les médias privés, depuis son domicile.
Un an et deux mois, on dirait que le régime en place ne connait aucun adversaire que Sambi, faisant Mr Ikililou ce qu’il est aujourd’hui. Plusieurs partis politiques soi-disant de l’opposition, ont déjà tenu leurs réunions en public sans tambour ni trompette. Il y a par exemple le parti UDZIMA, le parti CRC, le parti RADHI… ainsi que certains formations qui prétendent être les magiciennes du régime comme l’RDC, vert et le parti Orange de Iki…
Le 29 octobre dernier, un rassemblement de la population comorenne, a paralysé l’île de Ngazidja. On appelait de cela journée île morte. Après quoi, un arrêté ministériel, qui stipule que « toutes manifestations publiques à caractère de réunions politiques, sont interdites, avant l’ouverture des campagnes électorales » D’autres curiosités se penchent vers une mesure préventive.
Est-ce que c’est d’empêcher le parti JUWA, du même Sambi, de tenir son meeting, à l’occasion de la célébration de son premier anniversaire ? Comment les Comores qui ne cessent pas de dire :« ngaridjo hurehemu Hudjadji » à nouveau chef d’Etat, peuvent adopter le « tous sauf Sambi ? ». Mais pourquoi et comment, le régime et la majorité des partis politiques, prétextent de barrer le chemin à Sambi, qui ne sera même pas candidat… en voulant légitimer un pacte avec les séparatistes ? Ceci, fait suite…
Une question, se pose. L’orientation du parti Orange. Tôt vers deux heures du matin de ce premier novembre, quelques bras forts, de cette formation politique susdite, s’ infiltraient chez Mama Doudou, domaine privé du prince Said Ibrahim, pour saccager et casser les chaises et s’en prendre aux militants du parti Juwa avec des armes blanches. Une attitude qui n’a pas été omise dans le discours du secrétaire général du parti, Ahmed Barwan.
Malgré quelques légères intimidations, avec le laxisme du gouvernement et le manque d’autorité qui a suivi l’arrêté ministériel, portant interdiction des réunions publiques…, les partisans du parti Djuwa ont répondu massivement à l’appelle lancé par le dernier roi des Comores, Abdallah Sambi 1er. Et l’inaction des forces de l’ordre doit susciter une curiosité. Incapacité ou dette d’honneur ? L’atmosphère reste donc déraisonnable.
Au cours de la célébration de cet anniversaire, transformé en meeting politique, trois personnalités politiques ont pris la parole. Fahami Said Ibrahim président du parti PEC, qui sans doute témoignait par cette présence sa gratitude à l’ancien chef de l’Etat sous lequel, il a assumé le poste de Ministre des affaires étrangères. Fahami qui depuis l’aube du régime Sambi se manifeste avec croyance à cet homme. Sans doute une situation qui laisse promener le doute.
Il y a eu ensuite l’intervention du secrétaire général du parti Ahmed Barwan, lui-même premier auteur d’un arrêté ministériel, visant à interdire toutes manifestations publiques à caractère politique… moment où il a été ministre de l’intérieur… dans un régime où la population ne s’est jamais manifestée à cause d’une capitale hermétiquement bouclée. Dans son discours, Barwan, a dénoncé publiquement la descente du parti orange… dans le domaine privé du prince Said Ibrahim… pour semer la pagaille. Enfin, c’était le tour du président du parti Juwa, qui a tenu son discours fleuve comme à l’accoutumée, pour remercier les participants… et les fidèles du parti. L’arrêté prendra effet, un autre jour.
Un an et deux mois, on dirait que le régime en place ne connait aucun adversaire que Sambi, faisant Mr Ikililou ce qu’il est aujourd’hui. Plusieurs partis politiques soi-disant de l’opposition, ont déjà tenu leurs réunions en public sans tambour ni trompette. Il y a par exemple le parti UDZIMA, le parti CRC, le parti RADHI… ainsi que certains formations qui prétendent être les magiciennes du régime comme l’RDC, vert et le parti Orange de Iki…
Le 29 octobre dernier, un rassemblement de la population comorenne, a paralysé l’île de Ngazidja. On appelait de cela journée île morte. Après quoi, un arrêté ministériel, qui stipule que « toutes manifestations publiques à caractère de réunions politiques, sont interdites, avant l’ouverture des campagnes électorales » D’autres curiosités se penchent vers une mesure préventive.
Est-ce que c’est d’empêcher le parti JUWA, du même Sambi, de tenir son meeting, à l’occasion de la célébration de son premier anniversaire ? Comment les Comores qui ne cessent pas de dire :« ngaridjo hurehemu Hudjadji » à nouveau chef d’Etat, peuvent adopter le « tous sauf Sambi ? ». Mais pourquoi et comment, le régime et la majorité des partis politiques, prétextent de barrer le chemin à Sambi, qui ne sera même pas candidat… en voulant légitimer un pacte avec les séparatistes ? Ceci, fait suite…
« Le régime a coopéré »?
Cependant, comme prévu, le parti Juwa, a tenu son meeting au domicile du prince Said Ibrahim, en présence de plusieurs personnalités du pays notamment politiques comme Said Ali Kémal et autres. Le député Djaffar Mohamed Mansoib, Ibrahim Sidi, Ibrahim Mohamed Soulé… des notables comme Soilihi Keldi, Mmadi Mnémoi… Même si quelques craintifs empêchements ont eu lieu, mais le parti Juwa a su lancer un défi au régime en place. Certains s’intéressent des empêchements de quelques bandeaux bloqués à l’entrée… mais l’essentiel est que le défi lancé au régime par un parti politique, disons de l’opposition, n’est pas un bon signe d’autorité, à moins que le régime coopère.Une question, se pose. L’orientation du parti Orange. Tôt vers deux heures du matin de ce premier novembre, quelques bras forts, de cette formation politique susdite, s’ infiltraient chez Mama Doudou, domaine privé du prince Said Ibrahim, pour saccager et casser les chaises et s’en prendre aux militants du parti Juwa avec des armes blanches. Une attitude qui n’a pas été omise dans le discours du secrétaire général du parti, Ahmed Barwan.
Malgré quelques légères intimidations, avec le laxisme du gouvernement et le manque d’autorité qui a suivi l’arrêté ministériel, portant interdiction des réunions publiques…, les partisans du parti Djuwa ont répondu massivement à l’appelle lancé par le dernier roi des Comores, Abdallah Sambi 1er. Et l’inaction des forces de l’ordre doit susciter une curiosité. Incapacité ou dette d’honneur ? L’atmosphère reste donc déraisonnable.
« Qui est Sambi qui ne l’est pas ? »
Au cours de la célébration de cet anniversaire, transformé en meeting politique, trois personnalités politiques ont pris la parole. Fahami Said Ibrahim président du parti PEC, qui sans doute témoignait par cette présence sa gratitude à l’ancien chef de l’Etat sous lequel, il a assumé le poste de Ministre des affaires étrangères. Fahami qui depuis l’aube du régime Sambi se manifeste avec croyance à cet homme. Sans doute une situation qui laisse promener le doute.
Il y a eu ensuite l’intervention du secrétaire général du parti Ahmed Barwan, lui-même premier auteur d’un arrêté ministériel, visant à interdire toutes manifestations publiques à caractère politique… moment où il a été ministre de l’intérieur… dans un régime où la population ne s’est jamais manifestée à cause d’une capitale hermétiquement bouclée. Dans son discours, Barwan, a dénoncé publiquement la descente du parti orange… dans le domaine privé du prince Said Ibrahim… pour semer la pagaille. Enfin, c’était le tour du président du parti Juwa, qui a tenu son discours fleuve comme à l’accoutumée, pour remercier les participants… et les fidèles du parti. L’arrêté prendra effet, un autre jour.
SAID YASSINE Said Ahmed
COMORESplus
Crédit Photos: Oustadh Padré
COMORESplus
Crédit Photos: Oustadh Padré