Le directeur de Ma-Mwe, Ibrahim Mzé a officialisé sa candidature à la mairie Mitsamiouli comme tête de liste du parti au pouvoir (UPDC). ...
Le directeur de Ma-Mwe, Ibrahim Mzé a officialisé sa candidature à la mairie Mitsamiouli
comme tête de liste du parti au pouvoir (UPDC). Bien que le nouveau
code électoral ne contraint pas la démission des directeurs des sociétés
d'Etat, elle devrait être systématique demandée par le président de
l'Union. Dans un souci, de jouer franc jeu et garantir l'égalité entre
tous les candidats.En effet, contrairement aux ministres, les directeurs ont un véritable pouvoir de pression envers des électeurs.
Nous savons les pratiques inhérentes aux périodes de campagnes que se
livrent les patrons des entreprises, entre recrutement fantaisiste,
pression sur les employés, stages pour tous et surtout une main mise sur
les moyens des sociétés nationales pour arriver à leurs objectifs
électoraux. La démocratie à la comorienne.
Cerise sur le gâteau, il se trouve que le directeur de Ma-Mwe va disputer la mairie de Mitsamihuli contre son propre chargé de la Communication, Fayssoile Moussa qui revêt les couleurs du RDC, le parti de son grand frère, directeur des douanes. En bon démocrate, Ibrahim Mzé devrait renoncer à son fauteuil de directeur et se mettre au même niveau que ces concurrents qui n'ont pas la possible de promettre un stage ni un emploi.
Il est vrai que notre pays organise ces élections en respect aux principes démocratiques de libre expression du suffrage universel. Toutefois, si dès le départ, l'égalité entre les candidats du régime et tous les autres est tronqué par la mobilisation des moyens de l'Etat pour les premiers, à quoi bon perdre des 2,8 milliards de francs?
Cerise sur le gâteau, il se trouve que le directeur de Ma-Mwe va disputer la mairie de Mitsamihuli contre son propre chargé de la Communication, Fayssoile Moussa qui revêt les couleurs du RDC, le parti de son grand frère, directeur des douanes. En bon démocrate, Ibrahim Mzé devrait renoncer à son fauteuil de directeur et se mettre au même niveau que ces concurrents qui n'ont pas la possible de promettre un stage ni un emploi.
Il est vrai que notre pays organise ces élections en respect aux principes démocratiques de libre expression du suffrage universel. Toutefois, si dès le départ, l'égalité entre les candidats du régime et tous les autres est tronqué par la mobilisation des moyens de l'Etat pour les premiers, à quoi bon perdre des 2,8 milliards de francs?