C’était dans la salle de spectacle de l’Alliance française de Moroni que la star comorienne du Gamboussi a tenu son show la nuit du jour...
C’était dans la salle de spectacle de l’Alliance française de Moroni que la star comorienne du Gamboussi a tenu son show la nuit du jour de l’Aïd. Muni de ses deux instruments fétiches : la guitare sèche et le Gamboussi, Nawal a pu tenir en haleine un public enthousiasmé qui répétait derrière elle toutes ses chansons.
On se sentait plutôt au cœur de la zawiya kadiriya que dans une salle de spectacle de part sa grave voix très scintillante qui gratte le cœur que de ses textes inspirés de son grand-père Maanrouf. Elle décolla avec le titre « rikena baraka » demandant la bénédiction de Dieu le tout puissant. Nawal a copieusement chanté pour la paix dans le monde, la liberté et surtout pour les femmes de se libérer des carcans. Avec des textes purement soufis et très spirituels, elle prône la paix intérieure, le partage et la tolérance. C’est vers la fin de cette fièvre musicale que la star a chanté à la mémoire de son grand-père, de ce prédicateur avec le titre « Maanrufuna misbahuna, c’est-à-dire Maanruf notre lumière. Inspirés aux idées religieuses, les morceaux que Nawal a joué au cours de cette nuit de fête montrent le degré de sa pensé et la valeur spirituelle de ses textes. Ce concert tenu la nuit de l’aïd était plutôt une soirée animée par des chansons qui poussent à la médiation que pour la distraction.
Multi-culturaliste car chantant en sa langue maternelle, le shikomori puis en français, en anglais puis le swahili, Nawal constitue en elle seule un formidable gisement de talents. On a observé avec un grand bonheur toute l’énergie créatrice d’une chanteuse qui reste malgré sa réputation et sa classe internationale fidele à ses racines. Après une heure et demie de plaisir, Nawal a enfin enivré son public d’un air encensé en balançant « Allahou ya allahou ya latufouna ».
On se sentait plutôt au cœur de la zawiya kadiriya que dans une salle de spectacle de part sa grave voix très scintillante qui gratte le cœur que de ses textes inspirés de son grand-père Maanrouf. Elle décolla avec le titre « rikena baraka » demandant la bénédiction de Dieu le tout puissant. Nawal a copieusement chanté pour la paix dans le monde, la liberté et surtout pour les femmes de se libérer des carcans. Avec des textes purement soufis et très spirituels, elle prône la paix intérieure, le partage et la tolérance. C’est vers la fin de cette fièvre musicale que la star a chanté à la mémoire de son grand-père, de ce prédicateur avec le titre « Maanrufuna misbahuna, c’est-à-dire Maanruf notre lumière. Inspirés aux idées religieuses, les morceaux que Nawal a joué au cours de cette nuit de fête montrent le degré de sa pensé et la valeur spirituelle de ses textes. Ce concert tenu la nuit de l’aïd était plutôt une soirée animée par des chansons qui poussent à la médiation que pour la distraction.
Multi-culturaliste car chantant en sa langue maternelle, le shikomori puis en français, en anglais puis le swahili, Nawal constitue en elle seule un formidable gisement de talents. On a observé avec un grand bonheur toute l’énergie créatrice d’une chanteuse qui reste malgré sa réputation et sa classe internationale fidele à ses racines. Après une heure et demie de plaisir, Nawal a enfin enivré son public d’un air encensé en balançant « Allahou ya allahou ya latufouna ».
SOILIHI Ahamada Mlatamou