Palais de Mrodjou, 21 oct 2014 -A l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne de sensibilisation sur la sécurité sanitaire des...
Palais de Mrodjou, 21 oct 2014 -A l’occasion de la cérémonie de lancement de la campagne de sensibilisation sur la sécurité sanitaire des aliments, organisée au marché de Volo Volo, le gouverneur Mouigni Baraka a rappelé les actions engagées pour mettre ce marché aux normes et en vue d’une plus grande maitrise de l’hygiène des aliments. ( Ci-après son discours).
Honorable assistance Assalam Alaikum,
C’est avec un grand plaisir que je me retrouve parmi vous
Ce matin à l’occasion du lancement à Ngazidja de la campagne de sensibilisation sur la sécurité sanitaire des aliments.
Cette cérémonie, qui fait suite à celle organisée à Anjouan en septembre dernier, confirme l’adhésion de Ngazidja à un engagement national particulièrement important.
Permettez-moi de saluer tous ceux qui ont redu possible cette initiative notamment nos partenaires pour leur l’appui précieux, le Pnud et l’OMS.
Je suis ravi de contribuer à des actions concrètes de promotion de la sécurité sanitaire des aliments particulièrement ici à Volo-Volo.
Au niveau de l’île de Ngazidja, nous n’avons pas attendu les conclusions alarmantes des experts pour entamer un travail de réhabilitation et de mise aux normes de ce marché.
Sensibilisés sur le fait que les infections liées à l’insalubrité des aliments représentaient une grave menace pour la santé, nous avons posé des actes attestant notre volonté d’aller vers une plus grande maîtrise de l’hygiène des aliments.
Tout d’abord, lorsque l’Union africaine nous a fait don d’une aide de 50 000 dollars, nous n’avons pas hésité, un seul instant, à l’affecter à l’extension de ce marché. C’est ainsi qu’une aile a été construite.
La joie manifestée par les vendeuses et vendeurs le jour de l’inauguration des travaux a été pour moi une gratification qui m’a touché.
Nous aurions pu investir cet argent dans un autre projet mais nous avons choisi Volo-Volo.
Ce n’est pas tout.
L’île de Ngazidja a entrepris de réhabiliter la route qui borde ce marché. Après le travail de décapage, une première imprégnation du bitume a été réalisée sur une partie de la route. Les services techniques m’ont assuré de faire le nécessaire pour reprendre et achever ces travaux dans les meilleurs délais.
Conscient que l’effort doit porter sur plusieurs fronts, nous avons voulu trouver des solutions pérennes à la gestion des ordures que génèrent ce marché, les entreprises et les ménages.
C’est ainsi que les efforts du Gouvernorat et de la région d’Itsandra ont permis de reténir le site d’Itsoundzou pour devenir une décharge publique contrôlée.
Ce choix implique, bien entendu, des exigences environnementales.
L’île de Ngazidja s’est engagée, en partenariat avec l’Union et le PNUD, à co-financer une partie des travaux de cette décharge publique à hauteur de 45 millions de francs comoriens.
A l’heure où je vous parle, nous y avons injecté près de 17 millions pour la phase préliminaire.
Par ailleurs, lorsque la situation l’exige, la régie des Travaux Publics n’hésite jamais à mettre son chargeur à la disposition du nettoyage de ce marché.
Nous avons enfin contribué à la réalisation d’un parking de reculement qui est maintenant opérationnel, en partenariat avec Wusukani wa massiwa.
C’est dire, Mesdames et Messieurs, que nous avons parfaitement intégré qu’il il est essentiel que les denrées alimentaires consommées ne causent pas de maladies.
Car chaque maladie et chaque épidémie d’origine alimentaire entraînent forcement des coûts directs et indirects, en plus des souffrances physiques.
Nous n’avons pas oublié qu’en 2006, un épisode d’intoxication alimentaire avait touché environ 83 personnes au Nord de la Grande-Comore et avait fait 2 décès
Sont parfois mis en cause la qualité de la nourriture, le transport, les contenants souillés, la manipulation dans les marchés, la conservation, la cuisson …
Je dois insister sur le fait que cette situation affecte particulièrement les enfants.
Il est évident que des épisodes répétés de maladies d’origine alimentaire sur une certaine période peuvent conduire à la malnutrition avec un impact important sur la croissance et les systèmes immunitaire des personnes vulnérables.
Dans ce contexte, l’effort doit porter sur tout un circuit depuis la production jusqu’à l’assiette.
Nous devons nous y atteler d’autant que nous savons, par avance, que nous pouvons réduire de moitié les maladies qui sévissent dans notre société avec la seule hygiène des aliments.
Et c’est parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir que nous devons saisir cette opportunité ici à Volo Volo.
Il ne faudra surtout pas commettre l’erreur d’attendre que les épidémies apparaissent pour réagir.
C’est le lieu de saluer les revendeuses et les revendeurs de nos marchés comme Volo volo pour le travail vital qu’ils accomplissent tous les jours. Et de les appeler à redoubler de vigilance sur les denrées qu’ils proposent aux consommateurs.
A l’évidence, ils ont un rôle important à jouer pour que les consommateurs restent en bonne santé.
Sachez que, selon l’évaluation de 2009, le lavage et la désinfection des points de vente ne sont pas entrés dans les habitudes des responsables des points de vente : 60,8 % ne lavent pas leurs points de vente et 70,4 % ne les désinfectent pas.
Il faut renverser cette situation.
Pour y parvenir, tous les acteurs doivent être informés, éclairés de tous les risques.
Je veux affirmer que la bonne santé de la population ne peut être que le résultat de tous nos efforts réunis. . Pour ma part, je suis convaincu que vous allez accomplir avec succès cette mission qui consiste à préserver la santé de la population comorienne à travers une alimentation sûre et sans danger. C’est fort tout cela, que je souhaite plein succès à la campagne de sensibilisation sur la sécurité sanitaire des aliments.
Je vous remercie
Honorable assistance Assalam Alaikum,
C’est avec un grand plaisir que je me retrouve parmi vous
Ce matin à l’occasion du lancement à Ngazidja de la campagne de sensibilisation sur la sécurité sanitaire des aliments.
Cette cérémonie, qui fait suite à celle organisée à Anjouan en septembre dernier, confirme l’adhésion de Ngazidja à un engagement national particulièrement important.
Permettez-moi de saluer tous ceux qui ont redu possible cette initiative notamment nos partenaires pour leur l’appui précieux, le Pnud et l’OMS.
Je suis ravi de contribuer à des actions concrètes de promotion de la sécurité sanitaire des aliments particulièrement ici à Volo-Volo.
Au niveau de l’île de Ngazidja, nous n’avons pas attendu les conclusions alarmantes des experts pour entamer un travail de réhabilitation et de mise aux normes de ce marché.
Sensibilisés sur le fait que les infections liées à l’insalubrité des aliments représentaient une grave menace pour la santé, nous avons posé des actes attestant notre volonté d’aller vers une plus grande maîtrise de l’hygiène des aliments.
Tout d’abord, lorsque l’Union africaine nous a fait don d’une aide de 50 000 dollars, nous n’avons pas hésité, un seul instant, à l’affecter à l’extension de ce marché. C’est ainsi qu’une aile a été construite.
La joie manifestée par les vendeuses et vendeurs le jour de l’inauguration des travaux a été pour moi une gratification qui m’a touché.
Nous aurions pu investir cet argent dans un autre projet mais nous avons choisi Volo-Volo.
Ce n’est pas tout.
L’île de Ngazidja a entrepris de réhabiliter la route qui borde ce marché. Après le travail de décapage, une première imprégnation du bitume a été réalisée sur une partie de la route. Les services techniques m’ont assuré de faire le nécessaire pour reprendre et achever ces travaux dans les meilleurs délais.
Conscient que l’effort doit porter sur plusieurs fronts, nous avons voulu trouver des solutions pérennes à la gestion des ordures que génèrent ce marché, les entreprises et les ménages.
C’est ainsi que les efforts du Gouvernorat et de la région d’Itsandra ont permis de reténir le site d’Itsoundzou pour devenir une décharge publique contrôlée.
Ce choix implique, bien entendu, des exigences environnementales.
L’île de Ngazidja s’est engagée, en partenariat avec l’Union et le PNUD, à co-financer une partie des travaux de cette décharge publique à hauteur de 45 millions de francs comoriens.
A l’heure où je vous parle, nous y avons injecté près de 17 millions pour la phase préliminaire.
Par ailleurs, lorsque la situation l’exige, la régie des Travaux Publics n’hésite jamais à mettre son chargeur à la disposition du nettoyage de ce marché.
Nous avons enfin contribué à la réalisation d’un parking de reculement qui est maintenant opérationnel, en partenariat avec Wusukani wa massiwa.
C’est dire, Mesdames et Messieurs, que nous avons parfaitement intégré qu’il il est essentiel que les denrées alimentaires consommées ne causent pas de maladies.
Car chaque maladie et chaque épidémie d’origine alimentaire entraînent forcement des coûts directs et indirects, en plus des souffrances physiques.
Nous n’avons pas oublié qu’en 2006, un épisode d’intoxication alimentaire avait touché environ 83 personnes au Nord de la Grande-Comore et avait fait 2 décès
Sont parfois mis en cause la qualité de la nourriture, le transport, les contenants souillés, la manipulation dans les marchés, la conservation, la cuisson …
Je dois insister sur le fait que cette situation affecte particulièrement les enfants.
Il est évident que des épisodes répétés de maladies d’origine alimentaire sur une certaine période peuvent conduire à la malnutrition avec un impact important sur la croissance et les systèmes immunitaire des personnes vulnérables.
Dans ce contexte, l’effort doit porter sur tout un circuit depuis la production jusqu’à l’assiette.
Nous devons nous y atteler d’autant que nous savons, par avance, que nous pouvons réduire de moitié les maladies qui sévissent dans notre société avec la seule hygiène des aliments.
Et c’est parce qu’il vaut mieux prévenir que guérir que nous devons saisir cette opportunité ici à Volo Volo.
Il ne faudra surtout pas commettre l’erreur d’attendre que les épidémies apparaissent pour réagir.
C’est le lieu de saluer les revendeuses et les revendeurs de nos marchés comme Volo volo pour le travail vital qu’ils accomplissent tous les jours. Et de les appeler à redoubler de vigilance sur les denrées qu’ils proposent aux consommateurs.
A l’évidence, ils ont un rôle important à jouer pour que les consommateurs restent en bonne santé.
Sachez que, selon l’évaluation de 2009, le lavage et la désinfection des points de vente ne sont pas entrés dans les habitudes des responsables des points de vente : 60,8 % ne lavent pas leurs points de vente et 70,4 % ne les désinfectent pas.
Il faut renverser cette situation.
Pour y parvenir, tous les acteurs doivent être informés, éclairés de tous les risques.
Je veux affirmer que la bonne santé de la population ne peut être que le résultat de tous nos efforts réunis. . Pour ma part, je suis convaincu que vous allez accomplir avec succès cette mission qui consiste à préserver la santé de la population comorienne à travers une alimentation sûre et sans danger. C’est fort tout cela, que je souhaite plein succès à la campagne de sensibilisation sur la sécurité sanitaire des aliments.
Je vous remercie
Par Ngazi Ngomé