La France a condamné mercredi des propos de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana mettant en cause la légitimité des autorité...
La France a condamné mercredi des propos de l'ancien président malgache Marc Ravalomanana mettant en cause la légitimité des autorités de son pays. Dans un communiqué l'U.A les avait qualifié de "provocation inadmissible par l'Union africaine.
Paris "soutient la position très claire exprimée aujourd'hui par l'Union africaine" (UA), a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, et demande aux autorités malgaches de "traiter cette affaire dans le respect du droit malgache et dans un esprit d'apaisement et de responsabilité".
Le gouvernement français soutient le président Hery Rajaonarimampianina, élu en décembre 2013.
Auparavat l'Union africaine avait condamné les propos tenus par l'ex-chef d'Etat Marc Ravalomanana juste après son retour d'exil à Madagascar, les qualifiant de "provocation inadmissible".
Dans un communiqué l'U.A. indique que "la présidente de la Commission Mme Nkosazana Dlamini-Zuma regrettait la tenue par l'ancien président Ravalomanana d'une conférence de presse quelques heures seulement après son retour, et condamne fermement les propos qu'il a tenus à cette occasion".
"La remise en cause de la légitimité des institutions malgaches, issues d'élections libres et démocratiques et dont les résultats ont été reconnus par l'ensemble de la communauté internationale, y compris l'UA et la SADC, est une provocation inadmissible", poursuit la présidente.
Lundi, Marc Ravalomana est rentré d'Afrique du Sud où il était en exil depuis son renversement début 2009, prenant apparemment de court les autorités en tenant un point presse.
Il a été rapidement été intercepté et emmené dans un lieu toujours tenu secret mercredi.
L'U.A. approuve les mesures prises par le gouvernement "pour gérer la situation".
L'ancien président a affirmé devant les media malgaches que M. Rajaonarimampianina n'avait pas de légitimité populaire.
Le président Hery Rajaonarimampianina "a eu la reconnaissance internationale mais (...) ce n'est pas le choix du peuple qui a été reflété", a-t-il ajouté, en rappelant que ni lui, ni son épouse, ni son adversaire Andry Rajoelina arrivé au pouvoir par la force début 2009 n'ont eu le droit de se présenter.
"Quand j'ai quitté le pays j'étais au pouvoir. Maintenant que je suis revenu, les Malgaches savent ce qu'ils doivent faire", a-t-il poursuivi.
M. Ravalomanana a aussi laissé entendre que la communauté internationale était au courant de son retour.
"Ce retour s'est effectué sans concertation ni avec les autorités autorités malgaches ni avec la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)", a démenti l'UA.
La SADC a joué les médiateurs dans la crise politique malgache qui a pris fin avec l'élection de M. Rajaonarimampianina fin 2013. Par BBC AFRIQUE
Paris "soutient la position très claire exprimée aujourd'hui par l'Union africaine" (UA), a déclaré le porte-parole du Quai d'Orsay, Romain Nadal, et demande aux autorités malgaches de "traiter cette affaire dans le respect du droit malgache et dans un esprit d'apaisement et de responsabilité".
Le gouvernement français soutient le président Hery Rajaonarimampianina, élu en décembre 2013.
Auparavat l'Union africaine avait condamné les propos tenus par l'ex-chef d'Etat Marc Ravalomanana juste après son retour d'exil à Madagascar, les qualifiant de "provocation inadmissible".
Dans un communiqué l'U.A. indique que "la présidente de la Commission Mme Nkosazana Dlamini-Zuma regrettait la tenue par l'ancien président Ravalomanana d'une conférence de presse quelques heures seulement après son retour, et condamne fermement les propos qu'il a tenus à cette occasion".
"La remise en cause de la légitimité des institutions malgaches, issues d'élections libres et démocratiques et dont les résultats ont été reconnus par l'ensemble de la communauté internationale, y compris l'UA et la SADC, est une provocation inadmissible", poursuit la présidente.
Lundi, Marc Ravalomana est rentré d'Afrique du Sud où il était en exil depuis son renversement début 2009, prenant apparemment de court les autorités en tenant un point presse.
Il a été rapidement été intercepté et emmené dans un lieu toujours tenu secret mercredi.
L'U.A. approuve les mesures prises par le gouvernement "pour gérer la situation".
L'ancien président a affirmé devant les media malgaches que M. Rajaonarimampianina n'avait pas de légitimité populaire.
Le président Hery Rajaonarimampianina "a eu la reconnaissance internationale mais (...) ce n'est pas le choix du peuple qui a été reflété", a-t-il ajouté, en rappelant que ni lui, ni son épouse, ni son adversaire Andry Rajoelina arrivé au pouvoir par la force début 2009 n'ont eu le droit de se présenter.
"Quand j'ai quitté le pays j'étais au pouvoir. Maintenant que je suis revenu, les Malgaches savent ce qu'ils doivent faire", a-t-il poursuivi.
M. Ravalomanana a aussi laissé entendre que la communauté internationale était au courant de son retour.
"Ce retour s'est effectué sans concertation ni avec les autorités autorités malgaches ni avec la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC)", a démenti l'UA.
La SADC a joué les médiateurs dans la crise politique malgache qui a pris fin avec l'élection de M. Rajaonarimampianina fin 2013. Par BBC AFRIQUE