A Antananarivo, une manifestation de soutien pour l’ancien président Marc Ravalomanana a été dispersée par les forces de l’ordre, samedi 18...
A Antananarivo, une manifestation de soutien pour l’ancien président Marc Ravalomanana a été dispersée par les forces de l’ordre, samedi 18 octobre. Le rassemblement n’était pas autorisé et le dispositif de sécurité était important, mais cela n’a pas empêché plusieurs centaines de personnes de se retrouver dans la capitale malgache. Elles ont été dispersées avec des gaz lacrymogènes. Trois personnes ont été arrêtées et il y a eu au moins un blessé.
Ils
étaient une centaine de partisans, rassemblés sur les trottoirs de la
place d’Ambohijatovo, dans le centre-ville d'Antananarivo. Aucun leader
politique n’est présent sur les lieux. Des manifestants portent une
banderole sur laquelle on peut lire : « libérez tout de suite Marc Ravalomanana ».
« Libérez le président maintenant », demande un des partisans de l’ancien chef de l’Etat.
« Il est Malgache, c’est son droit de rester ici ! », ajoute une manifestante. « C’est un ancien chef d’Etat, ce n’est pas normal de le traiter comme ça. Il y a des normes internationales quand même, il y a la démocratie », renchérit un autre militant.
Premier mouvement de contestation pour le nouveau président
La circulation reste fluide. Les forces de l’ordre repoussent les manifestants de quelques mètres. La tension monte lorsqu’un ancien parlementaire harangue les policiers. Des badauds se joignent alors au cortège. Le mouvement s’amplifie, mais il est vite dispersé par des grenades lacrymogènes. Des manifestants dressent un barrage et brûlent des cartons.
L'agitation n'a pas duré et le calme a été rétabli en milieu d’après-midi. C’est le premier mouvement de contestation qui se tient dans la rue depuis l’élection du président Hery Rajaonarimampianina, en décembre dernier.
Par RFI« Libérez le président maintenant », demande un des partisans de l’ancien chef de l’Etat.
Aujourd'hui, l'Etat appelle tout le monde à garder son calme
« Il est Malgache, c’est son droit de rester ici ! », ajoute une manifestante. « C’est un ancien chef d’Etat, ce n’est pas normal de le traiter comme ça. Il y a des normes internationales quand même, il y a la démocratie », renchérit un autre militant.
Premier mouvement de contestation pour le nouveau président
La circulation reste fluide. Les forces de l’ordre repoussent les manifestants de quelques mètres. La tension monte lorsqu’un ancien parlementaire harangue les policiers. Des badauds se joignent alors au cortège. Le mouvement s’amplifie, mais il est vite dispersé par des grenades lacrymogènes. Des manifestants dressent un barrage et brûlent des cartons.
L'agitation n'a pas duré et le calme a été rétabli en milieu d’après-midi. C’est le premier mouvement de contestation qui se tient dans la rue depuis l’élection du président Hery Rajaonarimampianina, en décembre dernier.
Écoutez le reportage de notre correspondante à Antananarivo qui a suivi la manifestation 19/10/2014
- par Marie Audran
écouter