Dakar, le 25 octobre 2014 Lettre ouverte à toi qui souhaite devenir mon prochain président Mon pays est indépendant depuis le 06 juillet 1...
Dakar, le 25 octobre 2014
Lettre ouverte à toi qui souhaite devenir mon prochain président
Mon pays est indépendant depuis le 06 juillet 1975. Le 07 de ce mois le feu Ahmed Abdallah est élu premier président de la République fédérale islamique des Comores. Dès 1975 à 2014 (39 ans d’indépendance) le pays a connu toutes les formes des pouvoirs (révolutionnaire, démocrate, islamiste, putschiste et tant d’autres.)
Actuellement, les Comores traversent une conjoncture qui, de plus en plus inquiétante surtout pour nous, jeune génération. Son image est plus que pitoyable, ce qui est un secret de polichinelle. Cela est dû à la culture d’impunité que vos prédécesseurs sont à l’origine vis-à-vis de ceux qui s’emparent des deniers publics. Il s’explique également par le manque du patriotisme économique, l’absence totale des leaders visionneurs. En ces quelques phrases, j’affirme ma déception en vers ceux qui vous ont précédés et pour dire tout simplement que cette nation que nous avons choisie en ce 06 juillet 1975, qui est devenue l’Union des Comores va mal voire très mal.
Par cette présente, je m’adresse à toi qui souhaites devenir mon futur président. Ainsi, j’exige un autre modèle de gouvernance sur les affaires publiques. J’estime que ce modèle n’est rien d’autre que celui qui permettra aux cultivateurs et aux éleveurs de travailler pour que personne n’aura faim, de l’eau en abondance, de l’électricité et moins d’obscurité, des bonnes routes et des hôpitaux, des écoles comoriennes et non des écoles aux Comores. Je souhaite un président qui osera dire non à la politique des ventres. Cette politique a fait qu’aujourd’hui l’Etat est en faillite. Cette dernière serait cause de la misère affectant des millions d’individus et menace leur survie, détruit ce qui reste du lien sociétal et laisse le champ libre aux redoutables pandémies (sida, choléra, paludisme) tandis que les cadres au chômage, d’autres expatriés ou parqués dans une fonction publique en banqueroute.
Le jugement sur le bilan de cette politique alimente malheureusement ces thèses : faille économique et paupérisation, multiplication des conflits internes aux conséquences dramatiques et un taux de scolarisation très faible, corruption, non respect des principes de la religion (islam) pour ne citer que cela. Certains de vos prédécesseurs ont toujours été animés par une citoyenneté canard que nous dénonçons absolument. C'est-à-dire, ils se sont enrichis et les jeunes sont poussés devant les ainés et sont guettés par tous les dangers.
Pour conclure… encore beaucoup restent à mettre en œuvre pour le développement de notre pays pour ne pas dire que rien n’a été fait jusqu’à présent sinon minimes. Ce qui signifie que vous avez l’obligation de réussite là où les autres n’ont pas pu sinon… a bon entendeur salut.
Nadhoim dine Hadji Saadi Kassim, Etudiant en Master II de Communication à l’IMC de Dakar Consultant Formateur au Cabinet Comor consulting
Lettre ouverte à toi qui souhaite devenir mon prochain président
Mon pays est indépendant depuis le 06 juillet 1975. Le 07 de ce mois le feu Ahmed Abdallah est élu premier président de la République fédérale islamique des Comores. Dès 1975 à 2014 (39 ans d’indépendance) le pays a connu toutes les formes des pouvoirs (révolutionnaire, démocrate, islamiste, putschiste et tant d’autres.)
Actuellement, les Comores traversent une conjoncture qui, de plus en plus inquiétante surtout pour nous, jeune génération. Son image est plus que pitoyable, ce qui est un secret de polichinelle. Cela est dû à la culture d’impunité que vos prédécesseurs sont à l’origine vis-à-vis de ceux qui s’emparent des deniers publics. Il s’explique également par le manque du patriotisme économique, l’absence totale des leaders visionneurs. En ces quelques phrases, j’affirme ma déception en vers ceux qui vous ont précédés et pour dire tout simplement que cette nation que nous avons choisie en ce 06 juillet 1975, qui est devenue l’Union des Comores va mal voire très mal.
Par cette présente, je m’adresse à toi qui souhaites devenir mon futur président. Ainsi, j’exige un autre modèle de gouvernance sur les affaires publiques. J’estime que ce modèle n’est rien d’autre que celui qui permettra aux cultivateurs et aux éleveurs de travailler pour que personne n’aura faim, de l’eau en abondance, de l’électricité et moins d’obscurité, des bonnes routes et des hôpitaux, des écoles comoriennes et non des écoles aux Comores. Je souhaite un président qui osera dire non à la politique des ventres. Cette politique a fait qu’aujourd’hui l’Etat est en faillite. Cette dernière serait cause de la misère affectant des millions d’individus et menace leur survie, détruit ce qui reste du lien sociétal et laisse le champ libre aux redoutables pandémies (sida, choléra, paludisme) tandis que les cadres au chômage, d’autres expatriés ou parqués dans une fonction publique en banqueroute.
Le jugement sur le bilan de cette politique alimente malheureusement ces thèses : faille économique et paupérisation, multiplication des conflits internes aux conséquences dramatiques et un taux de scolarisation très faible, corruption, non respect des principes de la religion (islam) pour ne citer que cela. Certains de vos prédécesseurs ont toujours été animés par une citoyenneté canard que nous dénonçons absolument. C'est-à-dire, ils se sont enrichis et les jeunes sont poussés devant les ainés et sont guettés par tous les dangers.
Pour conclure… encore beaucoup restent à mettre en œuvre pour le développement de notre pays pour ne pas dire que rien n’a été fait jusqu’à présent sinon minimes. Ce qui signifie que vous avez l’obligation de réussite là où les autres n’ont pas pu sinon… a bon entendeur salut.
Nadhoim dine Hadji Saadi Kassim, Etudiant en Master II de Communication à l’IMC de Dakar Consultant Formateur au Cabinet Comor consulting