Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a recu dans la matinée de ce 16 octobre 2014, au Palais de Beit-Salam...
Le Président de la République, Son Excellence Dr IKILILOU Dhoinine, a recu dans la matinée de ce 16 octobre 2014, au Palais de Beit-Salam, une délégation du projet AMIE composée des représentants de Ngazidja, de Mwali et de Ndzouani, en présence du Vice-Président en charge du Ministère des Finances et du Conseiller en charges des finances à la Présidence.
Au cours de ces entretiens, le premier intervenant, M. Mzé Chef, de Tsidjé, a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour tout l’intérêt qu’il apporte aux personnes démunies et pour l’apport de 500 millions au projet AMIE pour sa pérennité et lui permettre ainsi, de soutenir la création d’emplois au niveau du pays.
Parlant en sa qualité de membre du projet, Mme Natidjati Malida a remercié le Gouvernement pour son engagement à rendre la femme comorienne autonome. Elle a déclaré avoir l’impression que le projet est abandonné à lui-même et qu’elle souhaiterait l’intervention du Chef de l’Etat pour le sauver.
Pour sa part, M. Aboubacar a dénoncé la création du projet "Oser Entreprendre" qui, selon lui, n’a pas été créé dans les normes requises tout en demandant à ce que les 117 millions transférés dans des circonstances non claires, soient retournées au projet AMIE pour lui permettre de reprendre ses activités.
Pour conclure, M. Mbélizi a souhaité obtenir un agrément pour faire du projet AMIE, une institution financière.
Le Président de la République a salué le travail exemplaire du projet AMIE qui a crée 240 emplois pour les jeunes, rien que pour 2013. Il a regretté qu’à chaque fois, l’argent devient source de conflit. Il a expliqué que le Gouvernement fera de son mieux pour que les fonds évoqués soient remboursés au projet en lui demandant de continuer son assistance aux promoteurs pour leur permettre de produire plus et contribuer ainsi à la baisse des produits alimentaires.
« 609 agriculteurs financés cette année sans compter les pêcheurs, voilà des raisons suffisantes pour chercher à faire d’AMIE, une banque qui, pourquoi pas pourrait être agricole. Pour cela, je vais demander aux services compétents comment réaliser tout cela dans les normes communément admises pour les banques », a conclu le Président de la République.
A l’issue de la rencontre, le Vice-Président en charge du Ministère des Fiances a bien voulu faire le point.
"Il s’agit d’un entretien entre le Président de la République et le projet AMIE et surtout le Conseil d’Administration du projet dont le rôle est de servir d’interface pour les financements bancaires en faveur surtout des petites entreprises comoriennes.
Depuis deux ans le Président de la République a confié au projet AMIE, un programme de 1 milliard 300 millions appuyé par le fond koweitien à hauteur de 800 millions et par le Gouvernement comorien à hauteur de 500 millions. Ce financement a été confié au projet AMIE qui vient faire le point au Ministre des Finances et au Président de la République sur les avancées du projet, c’est l’objet de ces entretiens.
Par rapport aux objectifs globaux, le projet a atteint ses objectifs parce que c’est un programme qui consiste à aider et à financer des projets qui sont difficilement finançables par les banques classiques. L’accès aux crédits n’est pas chose facile pour ces petites entreprises qui n’ont pas les systèmes de garantie au niveau du système bancaire.
Donc ça a eu un impact très important. Ils nous ont montré que les demandes sont très importantes, que maintenant il n’arrive même plus à répondre aux sollicitations parce qu’il y a eu une demande très importante.
Cette volonté de venir voir le Président de la République est non seulement de faire le bilan mais aussi de lui exprimer leur satisfaction, lui dire qu’il faut que ce programme puisse continuer même au delà du financement actuel. C’est-à-dire demander à ce qu’il puisse avoir un accord pour continuer à œuvrer pour ce système de crédit, bien que la loi bancaire actuelle nouvellement adoptée par l’Assemblée monte des barrières que AMIE ne peut franchir pour continuer à œuvrer par rapport au système bancaire actuel. C’est pourquoi, le projet demande au gouvernement de pouvoir l’aider" .
Au cours de ces entretiens, le premier intervenant, M. Mzé Chef, de Tsidjé, a adressé ses remerciements au Chef de l’Etat pour tout l’intérêt qu’il apporte aux personnes démunies et pour l’apport de 500 millions au projet AMIE pour sa pérennité et lui permettre ainsi, de soutenir la création d’emplois au niveau du pays.
Parlant en sa qualité de membre du projet, Mme Natidjati Malida a remercié le Gouvernement pour son engagement à rendre la femme comorienne autonome. Elle a déclaré avoir l’impression que le projet est abandonné à lui-même et qu’elle souhaiterait l’intervention du Chef de l’Etat pour le sauver.
Pour sa part, M. Aboubacar a dénoncé la création du projet "Oser Entreprendre" qui, selon lui, n’a pas été créé dans les normes requises tout en demandant à ce que les 117 millions transférés dans des circonstances non claires, soient retournées au projet AMIE pour lui permettre de reprendre ses activités.
Pour conclure, M. Mbélizi a souhaité obtenir un agrément pour faire du projet AMIE, une institution financière.
Le Président de la République a salué le travail exemplaire du projet AMIE qui a crée 240 emplois pour les jeunes, rien que pour 2013. Il a regretté qu’à chaque fois, l’argent devient source de conflit. Il a expliqué que le Gouvernement fera de son mieux pour que les fonds évoqués soient remboursés au projet en lui demandant de continuer son assistance aux promoteurs pour leur permettre de produire plus et contribuer ainsi à la baisse des produits alimentaires.
« 609 agriculteurs financés cette année sans compter les pêcheurs, voilà des raisons suffisantes pour chercher à faire d’AMIE, une banque qui, pourquoi pas pourrait être agricole. Pour cela, je vais demander aux services compétents comment réaliser tout cela dans les normes communément admises pour les banques », a conclu le Président de la République.
A l’issue de la rencontre, le Vice-Président en charge du Ministère des Fiances a bien voulu faire le point.
"Il s’agit d’un entretien entre le Président de la République et le projet AMIE et surtout le Conseil d’Administration du projet dont le rôle est de servir d’interface pour les financements bancaires en faveur surtout des petites entreprises comoriennes.
Depuis deux ans le Président de la République a confié au projet AMIE, un programme de 1 milliard 300 millions appuyé par le fond koweitien à hauteur de 800 millions et par le Gouvernement comorien à hauteur de 500 millions. Ce financement a été confié au projet AMIE qui vient faire le point au Ministre des Finances et au Président de la République sur les avancées du projet, c’est l’objet de ces entretiens.
Par rapport aux objectifs globaux, le projet a atteint ses objectifs parce que c’est un programme qui consiste à aider et à financer des projets qui sont difficilement finançables par les banques classiques. L’accès aux crédits n’est pas chose facile pour ces petites entreprises qui n’ont pas les systèmes de garantie au niveau du système bancaire.
Donc ça a eu un impact très important. Ils nous ont montré que les demandes sont très importantes, que maintenant il n’arrive même plus à répondre aux sollicitations parce qu’il y a eu une demande très importante.
Cette volonté de venir voir le Président de la République est non seulement de faire le bilan mais aussi de lui exprimer leur satisfaction, lui dire qu’il faut que ce programme puisse continuer même au delà du financement actuel. C’est-à-dire demander à ce qu’il puisse avoir un accord pour continuer à œuvrer pour ce système de crédit, bien que la loi bancaire actuelle nouvellement adoptée par l’Assemblée monte des barrières que AMIE ne peut franchir pour continuer à œuvrer par rapport au système bancaire actuel. C’est pourquoi, le projet demande au gouvernement de pouvoir l’aider" .
Par Beit Salam