Pour les élections à venir, le RIDJA communique sur ses actions passées et à venir À un moment où les carcans et carcasses d’hyènes mor...
Pour les élections à venir, le RIDJA communique sur ses actions passées et à venir
À un moment où les carcans et carcasses d’hyènes mortes pompeusement baptisés «partis politiques» pataugent dans la misère de la réflexion et l’escalade du ridicule, sans proposer des idées et projets à même de permettre de faire sortir les Comores du sous-développement, le Parti RIDJA affiche ses idées pour les Comores d’aujourd’hui et de demain, en espérant qu’il y pense vraiment parce que, avec les coups de Jarnac que les Comores ont subis du fait des agissements mensongers et des mauvaises manières de l’ancien satrape et grand démagogue Ahmed Sambi, les Comoriens aspirent à des choses plus concrètes et plus terre à terre.
Le temps des mots d’ordre et des slogans est révolu. Pourtant, d’emblée, quelque chose attire l’attention sur le projet de société du RIDJA: c’est la première fois qu’un parti politique comorien élabore une stratégie de développement qui va au-delà de la semaine en cours, et encore! En effet, dans le programme du RIDJA, nous retrouvons une vision d’État allant de 2015 à 2030, et cela ne peut que réjouir et rassurer si et seulement si la sincérité y est.
Le pari du RIDJA est parti de l’idée de «Mieux préparer l’avenir» et de «vivre dans la dignité», étant entendu que «vivre dans la dignité, c’est apprendre à mettre en valeur toute la richesse culturelle de notre beau pays, les Comores, s’en servir pour mieux vivre et s’affirmer». D’accord, la formule est belle et séduisante, mais que faire concrètement pour faire sortir les Comores des affres du sous-développement le plus malsain, celui créé par les dirigeants du pays du fait d’une gestion publique bananière et calamiteuse?
En la matière, le RIDJA se propose de travailler sur trois axes principaux: «Œuvrer par tous les moyens légaux à construire une nouvelle vision de la politique aux Comores, basée sur le respect, l’honneur et la dignité de l’homme comorien, conformément aux valeurs de tolérance et de fraternité héritées de nos ancêtres», «dénoncer et combattre toutes formes de violence et de toute forme de discrimination, notamment celle faite aux personnes vulnérables vivant dans les régions éloignées», et «entreprendre des initiatives d’éducation, et ce, par tous les moyens légaux pour promouvoir le SAVOIR, l’égalité et lutter contre les ghettos et l’ignorance».
Et puis, avec une certaine dose de vantardise et de fanfaronnade, le RIDJA fait tout pour expliquer aux gens que même s’il n’a jamais été associé à l’exercice du pouvoir politique, il a déjà des actions d’intérêt public à son actif, des actions dont les principales sont les suivantes: «Intervention en milieu scolaire et prévention sur le thème de lutte contre la violence et les drogues, information sur les moyens de contraceptions et mal-être de l’adolescent», «débats publics», «Marche blanche, manifestations, pétitions de lutte contre les injustices», «réunion des groupes de travail sur tous les thèmes qui concernent l’Avenir des Comores», «soutien scolaire», «création d’une bibliothèque destinée aux élèves et aux étudiants de l’Université des Comores», «atelier, mosaïque, atelier musique», «actions sociales notamment création d’un dispensaire pour personnes âgées et les enfants».
Cette nouvelle stratégie de communication du RIDJA fait partie d’un tout, donc d’un système, car en cette période faite de plusieurs incertitudes politiques, notamment celles liées au calendrier et à la sincérité des élections à venir, et depuis l’annonce de la mort clinique et cérébrale de «l’opposition» aux Comores, il faut occuper le terrain médiatique, et ce, de la façon la plus intelligente et la plus productive. C’est ce que fait le RIDJA par son «Pique-nique géant» du dimanche 26 octobre 2014 au Club des Amis, à Moroni, étant entendu que «cette grande Rencontre sera l’occasion pour le RIDJA de présenter ses candidats aux élections législatives, municipales et des conseillers des Îles et de rendre publics ses projets, notamment sa Proposition de Rassemblement pour un Contrat législatif».
S’en ajoute la conférence-débat qui sera animée par Maître Saïd Larifou, Président du Parti RIDJA, ce jeudi 23 octobre 2014 à compter de 14 heures, à l’Université des Comores, en présence des étudiants de l’institution, et en osant espérer timidement que les autorités comoriennes, par pure mesquinerie maladive, ne vont pas l’interdire et priver les Comoriens d’un excellent forum d’échanges. Cette conférence-débat portera sur une thématique d’une actualité criante: «Sous-développement et prévention du terrorisme et de l’extrémisme: le cas des Comores». Il va sans dire que pour une fois que la scène politique comorienne s’anime, ses activités seront suivies de très près par votre site Internet.
Par ARM
© lemohelien – Mardi 21 octobre 2014.