Le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar honni à Mirontsi et ailleurs À Mirontsi, ville natale du Lieutenant-colonel Combo Ayoub...
Le parachutage du parachutiste Mohamed Bacar Dossar honni à Mirontsi et ailleurs
À Mirontsi, ville natale du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, l’annonce de la candidature du parachutiste Mohamed Bacar Dossar est vécue comme une seconde mort brutale et impunie de l’officier assassiné le 13 juin 2011 par le régime politique Ahmed Sambi, pour foutre le souk dans le pays, à un moment où l’ancien satrape refusait systématiquement de quitter le pouvoir. À l’époque, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar (Photo), âme damnée d’Ahmed Sambi, était l’un des principaux décideurs d’un régime politique finissant dans le désordre et dans l’assassinat politique gratuit. Ce Mirontsien de la banlieue parisienne qui rentre des Comores ne décolère pas depuis qu’il a appris que celui qu’il n’appelle que par le mot peu flatteur d’«assassin» est dans la course pour les élections législatives: «Ainsi, cet assassin revient-il sur la terre de sa victime, sur la terre où sa victime a été enterrée à la fleur de l’âge, et demande à la famille de la victime de le faire Roi pour qu’il assassine de nouveau. Nous l’attendons. Pourquoi Ahmed Sambi, le commanditaire de l’assassinat de notre frère Combo Ayouba prend-il le risque de venir raviver nos plaies jamais cicatrisées en nous imposant son assassin Mohamed Bacar Dossar? À Mirontsi, le sens de la solidarité n’est pas un vain mot. À Mirontsi, nous savons nous parler avant d’aller aux urnes. À Mirontsi, nous savons manifester notre colère, et nous la manifesterons pour barrer la route à l’assassin. Ces gens-là n’ont aucun sens de la morale, de la dignité et de la douleur. Ils ont assassiné impunément notre frère et ont brisé la brillante carrière du Général Salimou Mohamed Amiri, qu’ils avaient jeté en pâture aux chiens pour lui faire du mal, à lui et à sa famille. La circonscription dans laquelle l’assassin Mohamed Bacar Dossar veut être élu fait la jonction entre Mutsamudu et Mirontsi. Nous sommes électeurs et avons notre mot à dire à son sujet, au sujet de cet assassin. Nous préférons, et de très loin, voter pour un garçon sympathique, chaleureux et humain comme Missubah Mdama que donner le moyen à l’assassin Mohamed Bacar Dossar de revenir sur la scène politique par la voie des urnes. Nous ne lui donnerons aucune possibilité de remporter une élection sur la terre qui a vu naître le Lieutenant-colonel Combo Ayouba et qui lui sert de lieu de son repos éternel. Nous attendons les assassins Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Mohamed Bacar Dossar pour leur exprimer la vengeance des opprimés et des pauvres».
Voilà une nouvelle donnée du grave problème électoral auquel est confronté le parachutiste Mohamed Bacar Dossar, rattrapé par son passé ayant un goût de sang et de mort. La ville de Mirontsi a la possibilité de lui infliger une redoutable défaite électorale. Ce qui signifie que si son parti politique avait des stratèges électoraux, ils auraient dû prévoir le danger représenté pour lui par l’équation appelée Mirontsi. En effet, les gens de Mirontsi ne peuvent jamais être qualifiés de mauviettes et de lavettes. C’est une ville peuplée d’hommes ayant un caractère d’hommes, et de femmes ayant un caractère très fort, où on ne peut pas tuer un enfant de la ville et aller voir sa famille et demander ses suffrages en période électorale. En attendant, Missubah Mdama, qu’on a tendance à confondre avec son père par la composition du nom et du prénom et par la physionomie, surtout si on n’a pas vu le jeune contestataire depuis plus trois décennies, mène une campagne de proximité qui lui réussit à merveille. C’est un garçon simple et qui sait toucher le cœur des gens par un discours énergique et sincère, aux antipodes de la phraséologie sous forme de gloubi-boulga du parachutiste Mohamed Bacar Dossar, dont personne ne se souvient à Mutsamudu, sa ville natale pourtant. En fait, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar est victime du «syndrome de Mohamed Fazul» (oncle de notre Mohamed Saïd Fazul national), du nom de ce brillant juriste et politicien mohélien qui, élu Député au début du régime politique d’Ahmed Abdallah après le putsch du 13 mai 1978, s’était installé à la Grande-Comore, oubliant Mohéli pendant une législature de 4 ans. Quand, en 1982, il sollicita de nouveau le suffrage des Mohéliens, il fut bien conspué par les électeurs de sa circonscription, qui l’accusaient de les avoir «oubliés et trahis». Il avait été battu par Abdoulkhaffar Mohamed Soilihi dit «Magellan», un novice en politique, qui avait axé sa stratégie électorale sur «la désertion et la trahison» de Mohamed Fazul.
Quand on demande aux proches de Missubah Mdama s’ils ne soufflent pas sur les braises à Mirontsi pour causer le mal électoral suprême au parachutiste Mohamed Bacar Dossar, ils s’en offusquent et disent qu’ils n’ont même pas besoin de perdre leur temps «sur quelqu’un qui court le risque de perdre cette élection même s’il se présentait seul face aux électeurs, tant son passif est lourd, tant il est inconnu à Mutsamudu et tant il n’est connu que pour être antipathique, impopulaire et répulsif». Voilà une belle façon de présenter un adversaire politique. En tout état de cause, l’élection dans la circonscription de Mutsamudu sera une élection nationale et sera suivie avec une attention soutenue parce que l’échec programmé du parachutiste Mohamed Bacar Dossar sera considéré comme l’échec général du crypto-sambisme «historique», et surtout l’échec personnel d’Ahmed Sambi. Et puis, l’échec électoral du parachutiste Mohamed Bacar Dossar ne sera pas l’échec du parlementarisme comorien, qui n’aura rien à perdre, mais celui d’une vision tronquée des affaires de l’État. On sait ce que cet homme et ses semblables ont apporté au pays en termes de détournements de fonds, de division des Comoriens, de népotisme, de mépris envers ceux qui ne leur ressemble pas, et de dévergondage politique, le summum de toute cette anarchie étant la repoussante et hideuse «citoyenneté économique», de sinistre mémoire.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 12 octobre 2014.
À Mirontsi, ville natale du Lieutenant-colonel Combo Ayouba, l’annonce de la candidature du parachutiste Mohamed Bacar Dossar est vécue comme une seconde mort brutale et impunie de l’officier assassiné le 13 juin 2011 par le régime politique Ahmed Sambi, pour foutre le souk dans le pays, à un moment où l’ancien satrape refusait systématiquement de quitter le pouvoir. À l’époque, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar (Photo), âme damnée d’Ahmed Sambi, était l’un des principaux décideurs d’un régime politique finissant dans le désordre et dans l’assassinat politique gratuit. Ce Mirontsien de la banlieue parisienne qui rentre des Comores ne décolère pas depuis qu’il a appris que celui qu’il n’appelle que par le mot peu flatteur d’«assassin» est dans la course pour les élections législatives: «Ainsi, cet assassin revient-il sur la terre de sa victime, sur la terre où sa victime a été enterrée à la fleur de l’âge, et demande à la famille de la victime de le faire Roi pour qu’il assassine de nouveau. Nous l’attendons. Pourquoi Ahmed Sambi, le commanditaire de l’assassinat de notre frère Combo Ayouba prend-il le risque de venir raviver nos plaies jamais cicatrisées en nous imposant son assassin Mohamed Bacar Dossar? À Mirontsi, le sens de la solidarité n’est pas un vain mot. À Mirontsi, nous savons nous parler avant d’aller aux urnes. À Mirontsi, nous savons manifester notre colère, et nous la manifesterons pour barrer la route à l’assassin. Ces gens-là n’ont aucun sens de la morale, de la dignité et de la douleur. Ils ont assassiné impunément notre frère et ont brisé la brillante carrière du Général Salimou Mohamed Amiri, qu’ils avaient jeté en pâture aux chiens pour lui faire du mal, à lui et à sa famille. La circonscription dans laquelle l’assassin Mohamed Bacar Dossar veut être élu fait la jonction entre Mutsamudu et Mirontsi. Nous sommes électeurs et avons notre mot à dire à son sujet, au sujet de cet assassin. Nous préférons, et de très loin, voter pour un garçon sympathique, chaleureux et humain comme Missubah Mdama que donner le moyen à l’assassin Mohamed Bacar Dossar de revenir sur la scène politique par la voie des urnes. Nous ne lui donnerons aucune possibilité de remporter une élection sur la terre qui a vu naître le Lieutenant-colonel Combo Ayouba et qui lui sert de lieu de son repos éternel. Nous attendons les assassins Ahmed Abdallah Mohamed Sambi et Mohamed Bacar Dossar pour leur exprimer la vengeance des opprimés et des pauvres».
Voilà une nouvelle donnée du grave problème électoral auquel est confronté le parachutiste Mohamed Bacar Dossar, rattrapé par son passé ayant un goût de sang et de mort. La ville de Mirontsi a la possibilité de lui infliger une redoutable défaite électorale. Ce qui signifie que si son parti politique avait des stratèges électoraux, ils auraient dû prévoir le danger représenté pour lui par l’équation appelée Mirontsi. En effet, les gens de Mirontsi ne peuvent jamais être qualifiés de mauviettes et de lavettes. C’est une ville peuplée d’hommes ayant un caractère d’hommes, et de femmes ayant un caractère très fort, où on ne peut pas tuer un enfant de la ville et aller voir sa famille et demander ses suffrages en période électorale. En attendant, Missubah Mdama, qu’on a tendance à confondre avec son père par la composition du nom et du prénom et par la physionomie, surtout si on n’a pas vu le jeune contestataire depuis plus trois décennies, mène une campagne de proximité qui lui réussit à merveille. C’est un garçon simple et qui sait toucher le cœur des gens par un discours énergique et sincère, aux antipodes de la phraséologie sous forme de gloubi-boulga du parachutiste Mohamed Bacar Dossar, dont personne ne se souvient à Mutsamudu, sa ville natale pourtant. En fait, le parachutiste Mohamed Bacar Dossar est victime du «syndrome de Mohamed Fazul» (oncle de notre Mohamed Saïd Fazul national), du nom de ce brillant juriste et politicien mohélien qui, élu Député au début du régime politique d’Ahmed Abdallah après le putsch du 13 mai 1978, s’était installé à la Grande-Comore, oubliant Mohéli pendant une législature de 4 ans. Quand, en 1982, il sollicita de nouveau le suffrage des Mohéliens, il fut bien conspué par les électeurs de sa circonscription, qui l’accusaient de les avoir «oubliés et trahis». Il avait été battu par Abdoulkhaffar Mohamed Soilihi dit «Magellan», un novice en politique, qui avait axé sa stratégie électorale sur «la désertion et la trahison» de Mohamed Fazul.
Quand on demande aux proches de Missubah Mdama s’ils ne soufflent pas sur les braises à Mirontsi pour causer le mal électoral suprême au parachutiste Mohamed Bacar Dossar, ils s’en offusquent et disent qu’ils n’ont même pas besoin de perdre leur temps «sur quelqu’un qui court le risque de perdre cette élection même s’il se présentait seul face aux électeurs, tant son passif est lourd, tant il est inconnu à Mutsamudu et tant il n’est connu que pour être antipathique, impopulaire et répulsif». Voilà une belle façon de présenter un adversaire politique. En tout état de cause, l’élection dans la circonscription de Mutsamudu sera une élection nationale et sera suivie avec une attention soutenue parce que l’échec programmé du parachutiste Mohamed Bacar Dossar sera considéré comme l’échec général du crypto-sambisme «historique», et surtout l’échec personnel d’Ahmed Sambi. Et puis, l’échec électoral du parachutiste Mohamed Bacar Dossar ne sera pas l’échec du parlementarisme comorien, qui n’aura rien à perdre, mais celui d’une vision tronquée des affaires de l’État. On sait ce que cet homme et ses semblables ont apporté au pays en termes de détournements de fonds, de division des Comoriens, de népotisme, de mépris envers ceux qui ne leur ressemble pas, et de dévergondage politique, le summum de toute cette anarchie étant la repoussante et hideuse «citoyenneté économique», de sinistre mémoire.
Par ARM
© www.lemohelien.com – Dimanche 12 octobre 2014.