Après le Sénégal ce vendredi, c’est au tour du Nigéria. Voilà six semaines aujourd’hui, que le pays le plus peuplé d’Afrique n’a pas déclaré...
Après le Sénégal ce vendredi, c’est au tour du Nigéria. Voilà six semaines aujourd’hui, que le pays le plus peuplé d’Afrique n’a pas déclaré un seul nouveau cas d’Ebola. C’est ce délai qui permet aujourd’hui à l’OMS de le déclarer libéré de la flambée de fièvre hémorragique.
« Le Nigéria est maintenant libéré d’Ebola », a officiellement déclaré l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ce lundi 20 octobre. Pour le moment en tout cas, le pays le plus peuplé d’Afrique a annoncé la fin de la flambée introduite sur son sol par un malade libérien le 23 juillet dernier. Pour ce faire, les autorités ont dû attendre 42 jours, c’est-à-dire deux fois la durée d’incubation du virus, sans nouveau cas signalé. « Cette success story montre qu’il est possible de contenir Ebola », souligne l’OMS.
La déclaration d’un cas confirmé de fièvre hémorragique à Lagos, une mégalopole de 21 millions d’habitants, augurait pourtant mal de l’avenir. Mais « les autorités sanitaires, assistées par l’OMS et les CDC d’Atlanta, ont réussi à retrouver 100% des personnes ayant été en contact avec le malade à Lagos, et 99,8% à Port Harcourt ». Ils ont tous été suivis en personne quotidiennement pendant les 21 jours de l’incubation. Au total, 19 cas ont été confirmés dans le pays, parmi lesquels 7 sont morts.
Pour enrayer la propagation du virus dans le pays, le Nigéria a rapidement déclenché des mesures de traçage des personnes exposées aux malades. « Des épidémiologistes expérimentés ont mené ces procédures de suivi de contacts permettant de dépister les nouveaux cas précocement, et de les diriger immédiatement vers des centres de traitement », explique l’OMS. Les autorités se sont notamment appuyées sur les technologies mises en place au cours de la campagne d’éradication de la poliomyélite « la plus innovante au monde ». « Si un pays comme le Nigéria, faisant face à de sérieux problèmes de sécurité, peut y parvenir, alors n’importe quel pays du monde peut limiter la propagation du virus suite à un cas importé », estime l’organisation.
Malgré cette réussite, l’OMS rappelle toutefois que le Nigéria reste « vulnérable à un autre cas importé, tant que l’épidémie se poursuit ailleurs en Afrique ». Et ce d’autant qu’une nouvelle menace a été identifiée par l’organisation. « Voyant que le Nigéria s’est débarrassé d’Ebola, de nombreux habitants des pays touchés par l’épidémie risquent de croire qu’il a trouvé un traitement, voire une solution ‘magique’ au virus. Certains essaieront sans doute de s’y rendre… »
« Le Nigéria est maintenant libéré d’Ebola », a officiellement déclaré l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ce lundi 20 octobre. Pour le moment en tout cas, le pays le plus peuplé d’Afrique a annoncé la fin de la flambée introduite sur son sol par un malade libérien le 23 juillet dernier. Pour ce faire, les autorités ont dû attendre 42 jours, c’est-à-dire deux fois la durée d’incubation du virus, sans nouveau cas signalé. « Cette success story montre qu’il est possible de contenir Ebola », souligne l’OMS.
La déclaration d’un cas confirmé de fièvre hémorragique à Lagos, une mégalopole de 21 millions d’habitants, augurait pourtant mal de l’avenir. Mais « les autorités sanitaires, assistées par l’OMS et les CDC d’Atlanta, ont réussi à retrouver 100% des personnes ayant été en contact avec le malade à Lagos, et 99,8% à Port Harcourt ». Ils ont tous été suivis en personne quotidiennement pendant les 21 jours de l’incubation. Au total, 19 cas ont été confirmés dans le pays, parmi lesquels 7 sont morts.
Des mesures immédiates et efficaces
Pour enrayer la propagation du virus dans le pays, le Nigéria a rapidement déclenché des mesures de traçage des personnes exposées aux malades. « Des épidémiologistes expérimentés ont mené ces procédures de suivi de contacts permettant de dépister les nouveaux cas précocement, et de les diriger immédiatement vers des centres de traitement », explique l’OMS. Les autorités se sont notamment appuyées sur les technologies mises en place au cours de la campagne d’éradication de la poliomyélite « la plus innovante au monde ». « Si un pays comme le Nigéria, faisant face à de sérieux problèmes de sécurité, peut y parvenir, alors n’importe quel pays du monde peut limiter la propagation du virus suite à un cas importé », estime l’organisation.
Malgré cette réussite, l’OMS rappelle toutefois que le Nigéria reste « vulnérable à un autre cas importé, tant que l’épidémie se poursuit ailleurs en Afrique ». Et ce d’autant qu’une nouvelle menace a été identifiée par l’organisation. « Voyant que le Nigéria s’est débarrassé d’Ebola, de nombreux habitants des pays touchés par l’épidémie risquent de croire qu’il a trouvé un traitement, voire une solution ‘magique’ au virus. Certains essaieront sans doute de s’y rendre… »