Le parfumeur Jean-Paul Guerlain a été élevé au grade de Commandeur de l'Etoile de Comore, une reconnaissance pour son investissement dan...
Le parfumeur Jean-Paul Guerlain a été élevé au grade de Commandeur de l'Etoile de Comore, une reconnaissance pour son investissement dans ce pays.
Lundi 29 septembre, les magnifiques salons Gordon Ramsay du Trianon Palace à Versailles sentaient particulièrement bons. Il faut dire que l’homme de la soirée était Jean-Paul Guerlain. Le parfumeur était, en effet, élevé au grade de commandeur de l’Ordre de l’Étoile de Comore. Une distinction remise par le prince Fahmi Saïd Ibrahim en souvenir des nombreux échanges entre son île et Jean-Paul Guerlain.
Le parfumeur – dont la maison travaille avec 80 % de matières premières naturelles – voyageait à travers le monde entier pour trouver les essences qui composeraient ses parfums. «Les Comores sont des gros fournisseurs de matières premières comme le frangipanier, l’oranger, la vanille. À Mayotte, j’avais une usine d’extraction, des alambiques pour extraire la vanille et le
Ylang-ylang», raconte-t-il.
Jean-Paul Guerlain a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre de l’Étoile de Comore. Une distinction remise par le prince Fahmi Saïd Ibrahim.
Lundi 29 septembre, les magnifiques salons Gordon Ramsay du Trianon Palace à Versailles sentaient particulièrement bons. Il faut dire que l’homme de la soirée était Jean-Paul Guerlain. Le parfumeur était, en effet, élevé au grade de commandeur de l’Ordre de l’Étoile de Comore. Une distinction remise par le prince Fahmi Saïd Ibrahim en souvenir des nombreux échanges entre son île et Jean-Paul Guerlain.
Le parfumeur – dont la maison travaille avec 80 % de matières premières naturelles – voyageait à travers le monde entier pour trouver les essences qui composeraient ses parfums. «Les Comores sont des gros fournisseurs de matières premières comme le frangipanier, l’oranger, la vanille. À Mayotte, j’avais une usine d’extraction, des alambiques pour extraire la vanille et le
Ylang-ylang», raconte-t-il.
«Les Yvelines, j’y suis pratiquement né»
Jean-Paul Guerlain a été élevé au grade de commandeur de l’Ordre de l’Étoile de Comore. Une distinction remise par le prince Fahmi Saïd Ibrahim.
Depuis 2008, Jean-Paul Guerlain a passé la main et a laissé les commandes au Nez Thierry Wasser, présent lundi soir pour honorer son mentor.
Aujourd’hui, il profite d’une retraite bien méritée aux Mesnuls où il vit avec sa compagne. «Mon grand-père – Jacques Guerlain – dont j’étais l’élève, m’avait légué la moitié de sa propriété. À sa mort, j’ai hérité de tout», confie Jean-Paul Guerlain. «Les Yvelines, j’y suis donc pratiquement né. J’y vis depuis 54 ans», lance-t-il jovial.
C’est dans ce petit village du Sud-Yvelines que Jean-Paul Guerlain peut s’adonner à son autre passion : les chevaux. Dans son manège, il fait trotter ses vieux chevaux qu’il continue de choyer. À 77 ans, il espère un jour pouvoir remonter à cheval, ce que des problèmes de santé l’empêchent de faire actuellement.
«Avant, je montais de 7h du matin à 7h du soir. Un ami écuyer à Saumur qui montait en compétition me disait : Jean-Paul Guerlain est le seul type que je connais qui fasse autre chose que monter à cheval.»
C’est d’ailleurs pour rendre hommage à l’équitation qu’il créa Habit Rouge, sa deuxième fragrance masculine en 1965, du nom de ces célèbres vestes que revêtent les cavaliers.
Article repéré par MRIMDU
Lu sur lesnouvelles.fr
Aujourd’hui, il profite d’une retraite bien méritée aux Mesnuls où il vit avec sa compagne. «Mon grand-père – Jacques Guerlain – dont j’étais l’élève, m’avait légué la moitié de sa propriété. À sa mort, j’ai hérité de tout», confie Jean-Paul Guerlain. «Les Yvelines, j’y suis donc pratiquement né. J’y vis depuis 54 ans», lance-t-il jovial.
C’est dans ce petit village du Sud-Yvelines que Jean-Paul Guerlain peut s’adonner à son autre passion : les chevaux. Dans son manège, il fait trotter ses vieux chevaux qu’il continue de choyer. À 77 ans, il espère un jour pouvoir remonter à cheval, ce que des problèmes de santé l’empêchent de faire actuellement.
«Avant, je montais de 7h du matin à 7h du soir. Un ami écuyer à Saumur qui montait en compétition me disait : Jean-Paul Guerlain est le seul type que je connais qui fasse autre chose que monter à cheval.»
C’est d’ailleurs pour rendre hommage à l’équitation qu’il créa Habit Rouge, sa deuxième fragrance masculine en 1965, du nom de ces célèbres vestes que revêtent les cavaliers.
Article repéré par MRIMDU
Lu sur lesnouvelles.fr
Guerlain condamné pour ses propos sur les «nègres»
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné jeudi le célèbre nez
Jean-Paul Guerlain à une amende de 6000 euros pour injure raciale.
Le tribunal correctionnel de Paris a condamné aujourd'hui le célèbre
nez Jean-Paul Guerlain à une amende de 6000 euros pour injure raciale,
pour sanctionner ses propos d'octobre 2010 sur les «nègres».
Interrogé sur la création du parfum Samsara sur France 2 le 15 octobre 2010, le descendant du fondateur de la célèbre maison Guerlain avait répondu: «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...»
Le tribunal a relaxé Jean-Paul Guerlain sur la première phrase, mais l'a condamné sur la seconde. Outre son amende, il devra verser 2000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois associations parties civiles: Mrap, Licra et SOS Racisme. L'avocat du parfumeur, Me Basile Ader, se disait «satisfait» sur la première phrase mais ignorait si son client, absent au délibéré, ferait ou non appel de sa condamnation.
Lors de l'audience du 2 février, le «nez» avait confessé «une imbécillité». «J'ai voulu faire rigoler la journaliste et je le regrette», avait expliqué le parfumeur de 75 ans, vêtu d'un de ses indéfectibles complets trois pièces. «Je présente toutes mes excuses à la communauté noire pour cette imbécillité», avait assuré Jean-Paul Guerlain. «Je suis tout sauf raciste», avait-il martelé, racontant ses premières rencontres avec les Noirs américains qui, à la Libération, «m'ont fait découvrir le chewing-gum et le Coca-Cola».
«Je n'ai pas de raison de douter de la sincérité de ces regrets», lui avait répondu le procureur Alexandre Auber. Mais, il est incontestable que ces propos, «injurieux et racistes», ont constitué «un trouble à l'ordre public». Il avait requis contre Jean-Paul Guerlain une amende «de 7500 euros au moins».
Les parties civiles, de leur côté, avaient dénoncé un «racisme ordinaire», imprégné de clichés coloniaux.
Publié le 29/03/2012 (Avec AFP)
Interrogé sur la création du parfum Samsara sur France 2 le 15 octobre 2010, le descendant du fondateur de la célèbre maison Guerlain avait répondu: «Pour une fois, je me suis mis à travailler comme un nègre. Je ne sais pas si les nègres ont toujours tellement travaillé, mais enfin...»
Le tribunal a relaxé Jean-Paul Guerlain sur la première phrase, mais l'a condamné sur la seconde. Outre son amende, il devra verser 2000 euros de dommages et intérêts à chacune des trois associations parties civiles: Mrap, Licra et SOS Racisme. L'avocat du parfumeur, Me Basile Ader, se disait «satisfait» sur la première phrase mais ignorait si son client, absent au délibéré, ferait ou non appel de sa condamnation.
«Une imbécilité», avait-il confessé
Lors de l'audience du 2 février, le «nez» avait confessé «une imbécillité». «J'ai voulu faire rigoler la journaliste et je le regrette», avait expliqué le parfumeur de 75 ans, vêtu d'un de ses indéfectibles complets trois pièces. «Je présente toutes mes excuses à la communauté noire pour cette imbécillité», avait assuré Jean-Paul Guerlain. «Je suis tout sauf raciste», avait-il martelé, racontant ses premières rencontres avec les Noirs américains qui, à la Libération, «m'ont fait découvrir le chewing-gum et le Coca-Cola».
«Je n'ai pas de raison de douter de la sincérité de ces regrets», lui avait répondu le procureur Alexandre Auber. Mais, il est incontestable que ces propos, «injurieux et racistes», ont constitué «un trouble à l'ordre public». Il avait requis contre Jean-Paul Guerlain une amende «de 7500 euros au moins».
Les parties civiles, de leur côté, avaient dénoncé un «racisme ordinaire», imprégné de clichés coloniaux.
Publié le 29/03/2012 (Avec AFP)